•  [23/11]

    Exposés

     

    Exposé d'Anays

               Fukuoka

    Chef-lieu de Kyûshu

    Dialecte ? Hakata ben

    densité de pop : 4 200 h/km²

    Avant deux villes en une seule. Fukuoka (ville seigneuriale), et autours Hakata (ville paysanne et marchande). Elles ont fusionné par la suite.

    Beaucoup de commerce nautique, point d'échange très important pour le Japon.

    Mais aussi un point de faiblesse, point de passage pour envahir le Japon.

    1274 invasion des mongoles par Fukuoka → construction d'une muraille de 20 km de long, 3m de haut et 3m d'épaisseur, tout le long de Fukuoka.

     

    Personnes connues portant le nom de Fukuoka :

    Fukuoka Yutaka, Fukuoka Sayaka (actrice, mannequin), Fukuoka Masaaki (judoka), Fukuoka Akiko

     

    Personnes connues nées à Fukuoka :

    Tanaka Reina (actrice, chanteuse Morning Musume), Sakuma Kaho, groupe On-Off.

     

    Rues marchandes :

    Kego-hondori : avant c'était une rue principale, et maintenant elle est un peu plus reculée.

    Kawabata : rue marchande

    Nakasu : district entertainment de Kyûshu.

    Yakuin : une des rues les plus réputés et les plus connus

     

    Espaces touristiques

    Taihaku-dori : temple

    Imaizui : moyen de transport qu'on ne trouve que dans cette région

    Haruyoshi : ballade à faire de nuit

    Bayside place : magasin de tourisme et restaurants

    Hawks Town Mall : méga giant store

    Vioro : le magasin fashion accessoires

    Marinoa City : Marineland

     

    Spécialités culinaires :

    Kebabooz (spécialiités orientales) ; Motsunade Keisyu (intestins de vache)

    Natto-ya ; Brooklyn Parlor Hataka ; Blangladeshi Curry Hyder ; AKB48 coffee shop ; Hachi Hachi Akasaka ; Gastropub Ales (Bières)

     

     

    Exposé de Florence

              La beauté du Corps au Japon

    Entre l'Occident et l'orient les défauts rédhibitoires et la poid idéal sont différents.

    Entre les hommes et les femmes les parties du corps les plus importantes diffèrent.

    Préférences pour une fille: Occident : Intelligente, amusante

                                               Orient : Gentille, intelligente

     

    Kogaru : filles de Shibuya très bronzées, cheveux blonds,...

    Mode : occidentalisation (grand yeux, cheveux décolorés)

     

    Shu Uemura : Naturel, technologie et art.

     

    Economiste : Beaux gosses, normaux, moyennement laids, laids → impôts différents.

     

    Shu Uemura, Kanebo, Shiseido

     

    3 plus beaux visages :

    1. Jessica Alba

    2. Zhang Ziyi

    3. Ebi-chan

     

     

    [30/11]

     

    Exposé de Naomie et Marion

               Les originalités de la mode au Japon

     

    Exposé de Mélanie

               La « cool Japan »

    Le début de la découverte du Japon, l'univers qui intéresse en premier.

     

    D'où vient le cool japan ?

    • Définition

    Représenté par la mode, les jeux vidéos, les mangas, la musique, etc... Expression employée pour la première fois par un journaliste américain.

    Le « soft power » pour le Japon, qui consiste à influencer une culture sans utiliser la force.

    Le gouvernement Japonais s'y investit.

    Synonyme de modernité, de dynamisme et de développement, donc le gouvernement se sert pour les relations internationales.

     

    • Origines

    « Ras-le-bol » collectif de la jeunesse japonaise (trop de stress à l'école), ils se créent leur propre monde à leur façon (à travers leurs vêtements, etc). Dans les années 60 la consommation de masse arrive et on voit apparaître une jeunesse « crystal » (matérialiste, superficielle). On remet en cause le style de vie traditionnel. → Eclatement de la famille traditionnelle avec l'industrialisation, la montée de l'urbanisme et l'exode rural.

    Taux de suicide des jeunes et de violence en hausse.

    → les gyaru, filles très superficielles et frivoles.

    → Explosion du kawaii (tout ce qui est mignon)

    → Les Otaku, qui eux se trouvent à travers les manga, les jeux vidos, l'informatique.

    Grand manque de communication dans les familles.

     

    • Propagation

    Dans les années 80 les japonais veulent étendre leur influence dans le monde.

    Ils commencent en Asie où le Made in Japan devient très célèbre (jeux vidéos, purikura, karaoke, idole, J-pop, Hello Kitty...). → Nouvelle identification possible pour les jeunes à travers une nouvelle modernité japonaise.

    Les Etats-Unis et l'Europe ne sont pas épargnés, la « japonitude » s'étend. → Générations « Goldorak » et « Nintendo ».

     

    • Comment et Pourquoi ?

    L'apparition de la Japanim' en France

    A la fin des années 70 Goldorak, Candy, Albator, Capitaine Flam débarquent en France.

    Dans les années 80 les chaînes sortent toujours plus de nouveautés (Club Dorothée), et surtout en 1989 l'apparition de DBZ devient très célèbre.

    Dans les années 90 les animés prennent une mauvaise image, trop violents. On essaye de relever le niveau avec les studios Ghibli et autres anime.

    Mais règne toujours une mauvaise image, jusqu'à l'arrivée de Pokemon !

    En 2000 des chaînes sur les jeux vidéos (Game One) et diverses chaînes d'anime sortent.

     

    Pourquoi ?

    L'exotisme, une touche de nouveauté → renouveau culturel

    Un marché profitable, les chaînes tv ont sauté sur l'occasion face à la p opularisation. C'est aussi moins cher à produire que les dessins animés américains et européens, et cela touche plus de monde (contrairement aux disneys qui visent exclusivement un public très jeune).

     

    La Mangatittude

    Entre 2011 et 2012 40% des ventes de bandes dessinées en France sont des mangas. 14 millions de mangas sont achetés chaque années, la France est le 2e pays au monde consommateur de manga (après le Japon).

     

    Avec la découverte des mangas on veut en savoir plus sur le Japon.

    → Les conventions (ex : Japan Expo). Stands en rapport à la culture japonaise.

    → Les Drama (séries japonaises), avec les Idoles, qui cumulent souvent les carrières d'acteurs, de chanteurs et de mannequins.

    → Les jeux-vidéos. Les consoles japonaises sont les plus vendues.

    → Les goodies (petits accessoires kawaii), comme des porte-clés, des peluches,... la plupart à l'effigie de mangas et d'anime.

    → La musique. La J-pop s'exporte, les Girls & Boys Band cartonnent. Mais aussi la J-rock et le Visual Kei.

    → La cuisine. Les resto japonais volent la vedette aux resto chinois.

    Malheureusement se passionner pour la Japon peut avoir un certain coûts (acheter des mangas, aller aux conventions,...).

     

    On arrive à une saturation du marché du manga. Le marché semble plein. Il y a beaucoup de personnes dans le marché de l'édition du manga. → Guerre ses éditeurs. En 2006 les ventes atteignent leur point culminant et commencent à stagner. Kaze s'accapare les nouveautés.

     


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  •  Proposition relative

     

    * [forme prénominale = proposition en forme neutre] + Nom (cf Mise au point grammaticale)

    Ex : かけている人 La personne qui porte les lunettes

        私作ったケーキ Le gâteau que j'ai fabriqué

        目青い人 La personne qui a des yeux bleus

        スキー上手な友だち Un(e) ami(e) qui est bon(ne) en ski

     

    * Comme le thème porte sur la phrase entière et non sur la proposition en question, la particule de thèmene s'emploie pas sauf si celle-ci marque un contraste. Le sujet est marqué par la particule , dont la portée se limite à la proposition relative.

     

    * Dans une proposition relative, la particulepeut être remplacée parsi le sujet et le verbe sont placés sans complément au milieu : 私の行った店 (le magasin où je suis allé). Mais on gardequand il y a des compléments entre le sujet et le verbe : 私が友だちと一緒に行った店 (le magasin où je suis allé avec mes amis).

     

     

    Pré-nominal Affirmatif présent

    (-ru, -i)

    Pré-nominal Affirmatif passé

    (-ta)

    Pré-nominal Négatif présent

    (-nai)

    Pré-nominal Négatif passé

    (-nakatta)

    Verbe

    食べる人quelqu'un qui mange

    食べた人quelqu'un qui a mangé

    食べない人quelqu'un qui ne mange pas

    食べなかった人quelqu'un qui n'a pas mangé

    Adjectif (-i)

    おいしい物

    quelque chose de bon

    おいしかった物quelque chose qui était bon

    おいしくない物quelque chose qui n'est pas bon

    おいしく

    なかった物

    quelque chose qui n'était pas bon

    Adjectif (-na)

    好きな物

    quelque chose que j'aime

    好きだった物

    quelque chose que j'aimais

    好きじゃない物

    quelque chose que je n'aime pas

    好き

    じゃなかった物

    quelque chose que je n'aimais pas

     

     

     


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  • Forme potentielle

     

    * Verbes Godan : V-eru → ex : よむ→よめる

    * Verbes Ichidan : V-rareru → ex :たべる→たべられる

    * Verbes Irréguliers : する→できる・くる→こられる


    Ex :
    私はスペイン語がますJe sais parler espagnol.

        この電話は使ませんOn ne peut pas utiliser le téléphone.

     

    * On peut aussi exprimer la capacité et la possibilité avec la construction v-ことができます.

    Ex: 私はドイツ語を話すことができます。

     

    * Attention au changement de particule を→が.

    Avec la forme potentielle, le verbe devient intransitif.

    Ex: フランス語を話します。→フランス語が話せます。

     

    * La forme potentielle fonctionne comme les verbes ichidan dans la flexion :

    Ex: よむ、よんだ、よまない、まなかった→よめる、よめた、よめない、よめなかった

     


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  •   Vouloir : ほしい・ほしがる

     

    * 漢字:欲しい

    * Il s'agit de vouloir en se référant à un objet (ou une idée, parfois) qu'on veut obtenir mais non à une action qu'on veut faire. Donc « Je veux voyager » ne se dit pas avec 欲しい mais avec V-たい.

    * ほしい est un adjectif qui prend la construction «私はNが欲しいです». Comme les adjectifs en na, 好き, きらい, 上手, etc.

     

    > 私はN欲しいです。 → Je veux N

    Ex : 私は犬が欲しいです。 Je veux un chien.

     

    > qqn.N欲しがっています。 → qqn. veut N

    Ex : 兄は車を欲しがっています。 Mon grand frère veut une voiture.

     

    * Attention à l'opposition moi, nous vs lui, elle, eux. Quand on exprime l'idée de vouloir à la 3e personne, on rajoute l'auxiliaire たがる (たがっている est la forme v-+いる).

    Cf V-たい→ v-たがる→ v-たがっている.

     

    * 何が欲しいですか → L'usage de 欲しい pour parler directement du désir de l'interlocuteur est à éviter dans une situation de politesse (mais accepté entre les locuteurs proches). On préfère la forme 何がいいですか.

     


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  •  Conjectures

     

    (supposition) Je suppose que [x] : forme polie → [x forme neutre] でしょう

                                                      forme neutre → [x forme neutre] だろう

    (possibilité) Il est possible que [x] : forme polie → [x forme neutre] かもしれません

                                                       forme neutre → [x forme neutre] かもしれない

     

    Exemples :

    明日は暖かいでしょう  Demain, il fera doux, (je suppose)

    明後日は雨が降るかもしれません Après-demain, il se peut qu'il pleuve

    今日、札幌は雪かもしれません  Aujourd'hui, peut-être qu'il neige à Sapporo

     


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  •  Ouï-dire

     

    * J'ai entendu dire que [x] / Il paraît que [x] → [x (forme neutre)] そうです 

     

    Exemples :

    >行きます→行くそうです、上手です→上手だそうです、買いました→買ったそうです

    話せます→話せるそうです

    >明日は晴れるそうです。 Il paraît qu'il va faire beau demain.

    >あのホテルはセ-ビスがとてもいいそうですOn dit que le service est très bon dans cet hôtel.

    >ピエ-ルが新しい車を買ったそうです。

    J'ai entendu dire que Pierre a acheté une nouvelle voiture.

     


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  • Citation/jugement

     

    • (énonciation) dire que... → [x (forme neutre)] と 言う [いう]

      Ex : ピエ-ルは日本料理が好きだと言っていました

      Pierre disait qu'il aimait la cuisine japonaise.

     

    * Quand on veut accentuer sur le contenu de la citation plutôt que de l'acte de dire, on utilise la forme言っています、言っていました.

    * Dans la construction «...と言う», la particule de citation “と”peut-être prononcée comme ”って”(ou comme “て”après la syllabe “ん”) familièrement à l'oral.

    Ex : すきだって(すきだと)、なんて(なんと)

     

    • (jugement) penser que... → [x (forme neutre)] と 思う [おもう]

      Ex : 海の水はまだ冷たいと思います。→Je pense que l'eau de la mer est encore froide.

    * Quand le sujet du verbe 思うest une 3e personne, la forme 思っていますest exigée.

    * Comme dans l'exemple, «[x]と思います» exprime le jugement du locuteur (je), la valeur de l'énoncé est presque équivalente de «[x] でしょう».

    *  Permet de rendre la forme -tai plus polie ->   ~たいと思っています

     


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  •  Conditionnel

     

     Conditionnel/temporel v-たら

    ~たら = forme «» +

    * [x] たら exprime tantôt l'hypothèse (si...), tantôt la temporalité (quand x est accompli) :

    1. Hypothèse « action accomplie/situation » → « conclusion (action, situation) »

      もし (éventuellement) se place en début de phrase dans une expression d'hypothèse.

      Ex : 明日雪だったらどこへき行きません。S'il neige demain, je n'irai nulle-part.

    2. Temporalité « accomplissement d'une action future » → « conclusion (action, situation) ». Dans ce cas là [X] doit être le verbe d'action. Avec le verbe statique (ou l'adjectif), [X]たら exprime toujours l'hypothèse.

      Ex :9時になったら教えてくださいね。Faites-moi signe quand il sera 9 heures.

    3. Temporalité « action dans le passé » → « événement/situation imprévue »

      Dans ce cas-là la conséquence doit être imprévisible/involontaire pour le sujet.

      Ex : 駅に着いたら友だちはもう来ていました。

      Quand je suis arrivé à la gare, mon ami était déjà là.

     

    * Si/Quand [x (accompli)], y → [x] たら, y

                                                  v-たら / négatif : v-なかったら

                                                  adj -い かったら

                                                 adj / nom だったら

     

    * Exemples :

    明日の天気は?

    Si il pleut,                      allons à la montagne restons à la maisonque faisons-nous ?

    雨が降ります→ 降ったら     山に行きましょう  ・     家にいましょう    ・  何をしますか

    寒いです→  たら si il fait froid...

    いい天気です→ だったら si il fait beau...

    雪が降りません→ 降らなかったら s'il ne neige pas...


    もし100万円あったら何がしたいですか。

    → Si vous aviez un million de yens, qu'est-ce que vous voudriez faire ?

    今日の午後、暑かったらプ-ルへ行きましょう。

    → Cet après-midi, s'il fait chaud, on va à la piscine.

    今晩ひまだったらうちに遊びに来ませんか。

    → Ce soir, si vous êtes libre, ne viendrez-vous pas chez moi ?

    この仕事  [しごと]おわったら一緒に飲みに行きましょう。

    → Quand on aura fini ce travail, on ira prendre un verre ensemble.

     

    * Expressions idiomatiques

    → Interrogatif + v-たらいいですか?(Que faire ? Comment faire ? Demande de conseil, de renseignement). Ex : 何を持っていったらいいでしょうか。Qu'est-ce que je peux t'apporter ?

    → v-たらどうですか? (Si vous faisiez... ? Demande de suggestion).

    Ex : 少し休んだらどうですぁ。Vous feriez mieux de vous reposer un peu.

     

     

    (r)えば

    [X]Y Si [X], Y

    • Verbes godan : v-えば= 行く → 行けば / 飲む → 飲めば = -う → ~+

    • Verbes ichidan : v-れば = 食べる → 食べれば = radical + れば

    • Verbes irréguliers : する→すれば ・ くる→くれば

    • Adj-i : 寒い → 寒ければ = -い → ~ければ

    • Adj-na / Nom : べんり → べんりなら = adj/nom + なら

     

    • Négatif = ~ない → ~なければ

     

    Ex : 何回も読めばわかりあすよ。Si vous lisez plusieurs fois, vous allez le comprendre.

        朝早ければ電車はまだすいています。Tôt le matin, le train est encore vide.

    > Cette forme exprime la relation « X (condition) → Y (conclusion) » comme la forme « X tara » ci-dessus. Si, cette forme « X (r)eba » a tendance a être remplacée par « X tara » à l'oral, « X (r)eba » conserve aussi ses usages spécifiques (ou mieux adaptés). La forme « X (r)eba » conviendrait pour exprimer la nuance de la condition nécessaire/minimum pour la validation de la conclusion.

     

    > Du fait que la notion de « X (r)eba » se réfère à la relation « X (condition) → Y (conclusion) » plus générique que « X-tara » (assez concret, accompli), il y a des contraintes d'utilisation avec « X (r)eba », notamment quand X est un verbe d'action.

    → Dans l'énoncé avec la modalité d'« obligation, ordre, intention... », on ne peut pas utiliser « X (r)eba » avec les verbes d'action. Seuls les éléments statiques (ex : verbes d'état tels que iru, aru, v-teiru, dekiru, wakaru, et les adjectifs) peuvent être utilisés avec « X (r)eba ».

     

    > « X (r)eba → Y » ne peut pas exprimer l'énoncé d'avertissement (ou de menace) en supposant des choses négatives (quand Y est une chose négative).

    Ex : 仕事ばかりすれば(→したら・すると)病気になりますよ。

      Si vous ne faites que travailler, vous allez tomber malade.

     

    « X (r)eba » forme plusieurs types d'expression iditiomatique.

    * Obligation → Il faut apprendre environ 500 kanji avant l'année prochaine.

    来年までに漢字を500ぐらいおぼえなければなりません。


    * Demande de conseil
     → A qui dois-je demander pour comprendre ?

    だれに聞けば分かるでしょうか。

     

     

     

    なら

    * Dans la proposition « [X] (no) nara », le locuteur reprend une idée (souvent de l'interlocuteur) ou une situation (future) et la pose comme « condition » afin d'exprimer son point de vue/jugement dans la proposition « Y ». Quand la réalisation de « X » est ultérieure à celle de « Y », d'autres formes (tara, reba, to) ne sont pas utilisables.

    [X] (の)なら Y Si [(vous dites que c'est) X], Y

    * Dans la construction [X]なら, [X] est, pour verbe et adjectif (i) à la forme neutre, et pour adjectif (na) et nom à la forme de base sans . Dans la construction [X]のなら, [X] est la forme pré-nominale, sauf pour le nom ; [Nom+] (mais pas Nom+).

    * Xのなら (: marqueur explicatif) est une forme emphatique.

    * A l'oral, on prononce souvent Xんなら. Cf Xんです < Xのです

    Ex : 日本へ行く(の)なら4月がいいですよ。Si vous allez au Japon, le mois d'avril sera bon.

       12時のひこうきに乗る(の)なら8時には家を出たほうがいいですね。

       → Si vous prenez l'avion de 12h, il vaut mieux partir au plus tard à 8h.

       帰りたい(の)なら帰ってもいいです。Si vous voulez rentrer, vous pouvez.

     


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  • Permission et interdiction

     

    * Permission  v-てもいいです → forme + もいいです

    Ex : このコピー機を使ってもいいですか。 (コピー機 : kopi-ki)

          → Puis-je utiliser cette photocopieuse ?

     

     

    * Interdiction  v-てはいけません → forme+はいけません

    Ex : かぜが治るまで学校へ行ってはいけませんよ

          → Il ne faut pas aller à l'école jusqu'à ce que votre grippe soit soignée.

     


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  •  Obligation / non-obligation

     

    V-なければなりません

    obligation (~interdiction)

    v-なくてもいいです

    non-obligation (concession, « même si vous le faites, c'est pas grave/c'est bien »)

    v-てはいけません

    obligation (~interdiction)

    v-てもいいです

    non-obligation (concession, « même si vous le faites, c'est pas grave/c'est bien »)

     

    v-なければなりません → obligation générale.

                                         ORAL : v-なければ

                                                   v-なきゃ -> (généralement utilisée comme une déclaration  d'obligation de type monologue (il faut que je fasse... !))

     

    v-なくてはなりません → obligation plus factuelle et personnelle.

                                       ORAL : v-なくては

                                                  v-なくち

    v-なければいけません・v-ないといけま ん・v-なくていけません)

    Il faut [V] (Je dois [V], On doit [V], etc.)

    Ex : 明日までにレポートお書かなければなりません

          Il faut que j'écrive le rapport pour demain.

     

    > v-なくてもいいです。

    Ex : この漢字はおぼえなくてもいいですよ。

          Ce kanji, vous n'êtes pas obligé de l'apprendre.

     


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  • V. L'Etat et la régulation

     

    • Les trente glorieuses et la pensée keynésienne

    Doc : Discours d'investiture de Roosevelt, 4 mars 1933.

    > Réformes qui vont toucher tous les niveaux :

    * Economique : contrôle du système bancaire. C'est à dire que les Américains ne savaient plus très bien où se trouvait leur argent. Roosevelt voulait rétablir de la clarté, que les Américains qui ne veulent pas spéculer n'ont qu'à déposer de l'argent dans des banques de dépôt et les autres dans des banques d'investissement. Aujourd'hui il n'y a quasiment plus aucune banque qui ne soit pas d'investissement. Roosevelt décide de lutter contre la spéculation et de mener un combat contre la surproduction.

    * Social : Il va fixer les règles du salaire, du travail, des libertés syndicales. Il met en place une politique de grand travaux : il espère lutter contre le chômage.

    * Monétaire : Il va décider de rompre avec l'indexation du dollar sur l'or, ce qui permettra d'empêcher le dollar de perdre de sa valeur.

    Il met en place le New Deal mais cela n'apporte pas les effets attendus, en tout cas pas rapidement. Il met en place un autre New Deal, avec une assurance chômage et assurance vieillesse (sécurité sociale). Il va taxer par des impôts pour assurer cette sécurité sociale, se mettant à dos une certaine partie de la population. L'Etat intervient, règlemente l'activité économique. Avec Roosevelt on n'a pas un Etat qui n'est qu'un Etat gendarme.

     

    […]

     

    Théories keynésiennes en 3 points :

    1) L'approche keynésienne est macro-économique

    Microéconomie/macroéconomie.

    La microéconomie est une théorie de la décision qui implique une définition :

    • des attentes (objectifs) des agents

    • des moyens qui sont à leur disposition (environnement et contraintes de rareté)

    • d'une règle de comportement (rationalité économique)

    La macroéconomie est une analyse théorique des relations statistiques entre des grandeurs économiques mesurables.

    • elle utilise des systèmes de comptes nationaux et des modèles.

    • Elle prend en compte une période d'analyse avec un début et une fin.

    • Elle permet des exercices de simulation et de prévisions pour intéfret les changements de l'environnement.

    Il résonne en économie fermée : tous les pays importent et exportent de tout. Chaque marché retrouve un intermédiaire par le prix. Si il y a crise au niveau du marché du travail le salaire n'à qu'à diminuer, le chef d'entreprise va embaucher plus ce qui réduira le chômage. Le problème du chômage se situe dans le marché des finances. Il voit déjà une intéraction entre le marché des finances et le marché du travail. Dans ce marché des finances on va voir une partie de l'argent fuir, alors qu'il aurait du aller vers le marché des biens. Dans sa théorie générale il va essayer de démontrer 4 éléments : 1) démontrer qu'il existe un chômage involontaire d'équilibre (c'est à dire qu'il n'y a aucune raison pour que l'équilibre se situe à 0 chômeurs) ; 2) il veut exonérer les salaires de la responsabilité de ce chômage ; 3) ...d'équilibre ; 4) la cause du chômage est une insuffisance de la demande.

     

    […]

     

    2)

    Epargne/investissement pour les néo-classiques

    Selon l'analyse néoclassique : « épargner plus qu'à l'ordinaire est la meilleure chose à faire pour améliorer la situation générale » car :

    • Une hausse de l'épargne →

    • Une hausse des capitaux disponibles pour financer l'investissement →

    • Hausse de l'investissement →

    • Hausse de la production →

    • Hausse de l'emploi.

     

    […]

     

    Doc : Le multiplicateur keynésien

    Investissement initial de l'Etat : 10 milliards €

    → Augmentation des revenus : 10 milliards €

    → Augmentation de la conso de 8 milliards € si la propension marginale à consommer = 0.8

    → Augmentation des revenus : 8 millards €

     

    Doc : Production et emploi chez Keynes

                                   Production et emploi

                                                 ↑ demande effective ← politique budgétaire / Dépenses

    Dépenses de consommation des ménages ↑/ ↑ Dépenses d'investissement des entreprises                                                                                        ↑/↑
    Politique fiscale ↑              Taux d'intérêt / anticipations et efficacité marginale du capital

                       Offre de monnaie ↑/↑ demande de monnaie ← INCERTITUDE ↑

     

    Doc : demande effective chez Keynes

    Revenu des ménages x   Propension   = Niveau de la demande } → Niveau de la demande
                                      à consommer     de la consommation   }               effective
    Demande de monnaie }                                                         }                  ↓
    Offre de monnaie       } → Taux d'intérêt            }                   }          Niveau de la
    Situation des                                                    }                               
    production
    investissements            → Rendement escompté } → Niveau de la }
                                            des investissements          demande    }         
        ↓   
                                                                             d'investissement } Niveau de l'emploi

     

    • Le marché du travail

    Doc : Le marché du travail chez les néoclassiques.

     

    […]

     

    Doc : Salaire nominal/réel

    2010 : salaire inscrit sur ma fiche de paye  = 10 000€

    2011 : salaire inscrit sur ma fiche de paye = 11 000€

    Mon salaire nominal a augmenté de 10%.

    Si entre 2010 et 2011 les prix n'ont pas bougé : alors mon salaire réel a augmenté de 10%.

    Si entre 2010 et 2011 les prix ont augmenté de 10%, alors mon salaire réel n'a pas évolué.

     

    […]

     

    Keynes → Sur le marché du travail un employeur ne va pas engager un salarié s'il cela ne va pas créer plus de richesse que cela lui en coûte.

    Mais pour Keynes dans les situations de sous-emploi il y a des actifs qui cherchent à travailler plus pour un pauvre salaire, mais ils ne trouvent pas d'emploi. Il y a des gens pendant la crise des années 30 qui cherchaient a avoir un travail à temps complet, ce n'est pas parce qu'ils ne veulent pas de salaire d'équilibre c'est qu'ils ne trouvent pas de travail. → Le chômage est involontaire.

     

    Doc : Keynes et le niveau de l'emploi

    ↓←←←←←←←←←←←←←↓←←←←←←←←←←←

    Demande anticipée            Demande anticipée                 ↑

    en biens de productions            en biens de                    ↑

    (pour l'investissement)         communication                     ↑

                 ↓                                  ↓                              ↑

                Niveau de la demande effective              Salaire distribués             

                                   ↓                                               ↑

    Niveau de la production à mettre en œuvre                      ↑

                                   ↓                                              ↑

                       Niveau de l'emploi →→→→→→→→→→→→→→↑

     

    Le chômage est un phénomène généralisé dans les pays selon l'OCDE (doc).

    Doc : Taux de chômage (%) en France : 1975 à 2010

    Doc : Chômage selon le Pôle Emploi

    Doc : Taux de chômage (%) en France ! 1975 à 2010 selon l'âge

    Chômage en moyenne 2 fois plus importante chez les jeunes, de l'ordre de ~25% qui n'est pas une spécialité française (doc : Taux de chômage pour les jeunes (15-24) et les adultes, 2011).

     

    Doc : Développement des formes particulières d'emploi (jeunes de 15 à 24 ans). INSEE.

     

    […]

     

     

    • L'intermédiation bancaire

    La monnaie → 3 fonctions :

    * Un instrument d'échange, car tous les produits s'échangent contre de la monnaie.

    * Une unité de compte, permet la comparaison de tous les biens et les services.

    * Un instrument de réserve de valeur, permet des transactions dans le temps. Je peux décider de reporter la consommation/l'achat à plus tard. Je prend le risque de voir le pouvoir d'achat de ma monnaie diminuer.

     

    Doc : Les formes de la monnaie.

    Plusieurs types de banque, théoriquement :

    • La banque centrale : la banque qui va diriger les autres banques, qui va donner les taux d'intérêt directeurs. Elle décide de créer ou non de la monnaie. C'est un rôle important.

    • Banques de dépôts : tout individu peut déposer de l'argent dans ses comptes. Accueille souvent les particuliers et les petites et moyennes entreprises.

    • Banques d'affaires : permet de « boursicotter » (la banque a un service pour voir à quel prix il peut vous obtenir telle ou telle action). En France la plupart des banques de dépôts sont également des banques d'affaires.

    • Banques d'investissement : elles se chargent essentiellement des très grosses entreprises. Elles ne vont se charger que des affaires de haut vol.

     

    Pourquoi théoriquement ? Car en France aucune distinction n'est faite entre les banques. Aujourd'hui, le Crédit Agricole par exemple fait banque de dépôts, d'affaires et d'investissements.

     

    Que s'est-il passé au niveau des systèmes bancaires ? Roosevelt s'est attaqué à des réformes des systèmes bancaires, car tout le monde s'était mis à boursicotter et avait perdu de l'argent, mais certains ont perdu des économies sur des comptes bancaires sans avoir rien fait. Il a alors créé une loi, the Banking Act (1933), selon laquelle on devait bien séparer les comptes de dépôts et les banques d'affaires (on ne touchait pas aux comptes qui ne voulaient pas boursicotter). Avantages : assurance de dépôt, limitation des spéculations financières (les banques d'investissements allaient être responsabilisés). Mais petit à petit arrivent sur le marché des nouveaux titres qui paraissent plus sécuritaire → dispersion des risques. Un américain a imaginé de disperser les risques de certains titres, donc les banques de dépôts, voyant un risque minimisé, contournent le Banking Act (notamment en voyant les Européen le faire). Du coup ce Banking Act va être abrogé en 1999.

     

    Qu'a fait Barack Obama ? Il ne réintroduit pas le Banking Act. Il aurait voulu mais ne pouvait pas à cause de la concurrence des banques européennes. Il a décidé que les banques américaines allaient avoir des filiales qui seraient les seules à couler en cas de faillite.

     

    Les dépôts que font les clients dans les banques ne suffisent pas à prêter à tous les acteurs économiques. Et comme les dépôts ne suffisent pas, les banques créent de l'argent : de la monnaie scripturale. A chaque fois qu'elles accordent un crédit à quelqu'un, elles créent de la monnaie.

    Ex : si on obtient un prêt de 500 000€, la somme s'inscrit dans le compte bancaire, créés comme ça.

    Tous les jours elles créent de la monnaie, mais aussi détruit de la monnaie.

    Bien entendu la création monétaire dépend des demandes de crédit (s'il n'y en a pas beaucoup elle les accorde, sinon pas). Elle dépend également des réserves de monnaie, si elle n'a qu'un fond de 10 000€ elle ne peut pas créer pour 1 000 000€, elle doit s'adresser à la banque centrale pour être refinancée. Enfin, elle crée de la monnaie en fonction des risques qu'elle peut prendre ou non vis-à-vis de ses clients.

     

    Doc : Le financement de l'Etat français.

    L'Etat français a besoin de 187 000 000 000€ → déficit budgétaire (91,6 milliards).

    • Le déficit budgétaire correspond au fait que le budget de l'Etat comporte plus de dépenses que de recettes.

    • Le déficit public correspond au déficit budgétaire plus le déficit des administrations pubiques : collectivités locales et sécurité sociale.

    • La dette publique correspond aux déficits publics cumulés.

     

    Doc : Déficit des administrations françaises en % du PIB

    Depuis les années 70 en France le déficit représente entre 2 et 8% du PIB français. Or aujourd'hui en Europe nous avons droit à 3% PIB de déficit budgétaire, et la dette de l'Etat ne doit pas dépasser 60% du PIB (d'après le pacte de stabilité / règle d'or).

    A chaque fois que l'Etat crée une école, des routes, etc, fait des dépenses d'investissement, est-ce une mauvaise chose ? → Non. A une époque le déficit budgétaire était une bonne chose, mais aujourd'hui le déficit budgétaire ce n'est plus uniquement l'investissement de l'Etat mais un remboursement de dettes qui ont été faites auparavant. L'Etat français tous les ans doit rembourser l'argent qu'il a emprunté. C'est un cercle vicieux.

     La solution serait de ne plus avoir de déficit budgétaire. Il faudrait que tous les Etats arrêtent de s'endetter. L'ennui c'est qu'en ce moment en France il y a du chômage, et parallèlement un déficit commercial et pas de croissance économique. Il faut que l'Etat arrive à impulser une activité économique, et pour cela il faut créer un déficit budgétaire.

    De quand datent les déficit budgétaire de la France ? Depuis les années 70.

     

    Doc : Déficit des administrations françaises en % du PIB.

    Si la dette française vaut 1 300 milliards et la dette grecque 300 milliards, la dette de l'Etat français représente plus de 60% de son PIB, et la dette grecque plus de 130% de son PIB. Les Etats vivent à crédit, ils ont emprunté de l'argent. En France cela dit la dette privé n'est pas très élevée, surtout comparé aux Etats-Unis.

     

    > Si jamais les pays en développement cessaient de rembourser leurs dettes, la monnaie n'aurait plus aucune valeur (on pourrait allumer les cigares avec des billets de 500€ la conscience tranquille).

    > Si un pays quitte l'euro, il ne paiera pas ses dettes et ce sont les autres pays de la zone euro qui devront éponger ses dettes. Donc si un pays quitte l'euro, certains autres pays devront faire pareil.

     

    > Doc : Classement des pays par PIB

     

    > Doc : La dette dans les pays industrialisés

     

    > Doc : Taux d'intermédiation de 1970 à 2001 en France

    Le système bancaire est coûteux (par les intérêts, par le temps, par la réactivité que peuvent avoir les agents). La force des titres financiers ont cette possibilité d'être achetés mais d'être aussi revendus. C'est à dire que si j'ai prêté 3 millions d'euros à une entreprise pour 3 mois, l'entreprise peut revendre ce titre tout de suite. {?}

     

     

    • L'inflation comme solution des conflits de répartition.

    Définitions :

    • L'inflation correspond à une augmentation généralisée des prix.

    • La déflation est la baisse généralisée des prix (causes possibles : surproduction, insuffisance de la demande, augmentation des taux d'intérêt).

    • La désinflation corespond à la baisse du taux d'inflation.

    • La stagflation est une situation avec une forte inflation et une faible croissance économique.

     

    > Doc : Taux d'inflation en % par an en France.

    En ce moment en France nous avons moins de 3% d'inflation.

    Pendant les 30 glorieuses on a un taux d'inflation en augmentation, ce qui veut dire que l'inflation n'est pas en contradiction avec la croissance économique. Entre 1970 et 1980 on a des pics importants, dus aux chocs pétroliers.

     

    > Doc : Prix du pétrole et inflation en France

    Dès que les prix augmentent les taux de production augmentent.

     

    > Doc : Le partage de la valeur ajoutée en France.

    > Doc : Le partage de la valeur ajoutée

    Années 60 aux années 80 → partage de la valeur ajoutée en faveur des salaires.

    Années 80 à nos jours → tendance inverse : baisse de l'évolution de la part salariale.

    Au moment où l'inflation commence à être importante (60s & 80s)le partage de la valeur ajoutée se fait en faveur des salariés. Les années 70 sont marqués à la fois par un taux d'inflation important et à la fois une valeur ajoutée en faveur des salariés. A chaque fois que les coûts de production augmentent pour une entreprise, les prix augmentent, les salariés vont demander une augmentation de salaire, qui représente un coût nouveau pour l'entreprise → qui va finir par augmenter les prix.

    Doc : L'inflation par les coûts

     


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  • [07/12]

          2. Modes alimentaires

    Le petit déj' français est très sucré, alors que le japonais est plutôt salé.

     

    Introduction : Les plats nationaux des Japonais... Les connaissez-vous ?

    • (o)-sushi

      nigiri-zushi (« serré dans la main ») → professionnel

      maki-sushi (roulé dans la feuille d'algue, qu'on peut faire à la maison, plutôt pour les fêtes.

      _________ (sushi éparpillés : poissons, légumes etc sur le riz)

      Super resto de sushi à Paris : Foujita. Rue st roch, Quartier de l'Opéra.

    • (o)-sashimi : poisson cru, sans le riz.

    • tenpura : friture de légume et de poisson, avec la pâte très légère

    • sukiyaki : bœuf « à la fondue »

    • yosenabe : plat typique d'hiver très populaire en famille. Principe de fondue, avec du poireau, du tofu et du chou chinois, et tout ce qu'on veut rajouter.

    • Oden :l'autre star de l'hiver, sortes de gâteaux à base de chair de poisson

    • tonkatsu : porc pané et frit

    • karê raisu : curry-rice

    • râmen : nouilles à la chinoise

    • gyûdon : bœuf émincé et oignons, cuits dans la sauce sucré-salé, sur lz riz. Présenté dans le récipien « donburi », grand bon, d'où « don ».

    • onigiri : boulettes de riz. Aliment rassurant qui rappelle l'enfance. Ca a un côté cœur.

     

    Les plats préférés des japonais :

    1. sushi

    2. sashimi

    3. râmen

    4. soupe miso

    5. yakizakana (poisson grillé)

    6. yakiniku (grillade de viande), ou teppanyaki

    7. kâre raisu

    8. raviolis chinois

    9. sarada (salade)

    10. tonjiru (soupe misu avec des morceaux de porcs et plein de légumes)

     

    2.1  « La cuisine japonaise » ou « la cuisine à la japonais » ? : ses fondamentaux

    « la cuisine japonaise nihon ryôri » → relativement traditionnel

    « la cuisine à la japonaise washoku » → a les caractéristiques de la cuisine japonaise, tout en étant variée et inventive.

     

                        2.1.1 La composition d'un repas japonais

    1. kome (pas cuit) / ご飯 gohan (cuit, aussi « repas ») → riz

    2. Okazu おかず (légumes et/ou poisson/viande)

      = aliments d'accompagnrement. Aliments « secondaires »

    3. Shiru-mono 汁物 (soupe) : (o-)misoshiru (soupe miso) ou (o-)suimono (soupe claire)

      + tsukemono 漬物 (condiments de légumes, salés et marinés).

     

    Le dessert ne fait pas partie du repas. On peut manger quelque chose de sucré après le repas, mais c'est vraiment en dehors du repas.

    Les patisseries ont été développés pour être mangée avec le thé, donc souvent très sucrées pour aller avec le thé amer.

     

    Un repas japonais type, attention aux positionnements de chaque éléments :

    Tout est directement sur la table. Le riz à gauche, la soupe miso à droite, les baguettes devant.

    Quand on a tout les éléments on mange ce qu'on veut dans l'ordre qu'on veut.

    Un repas commence toujours par une gorgée de soupe miso. Ensuite on peut prendre un peu de riz, un peu de poisson, un peu de soupe, un peu de ci de là. On apprend aux enfants de ne pas manger que par exemple le poisson et de négliger le reste.

    Quand le ménage est pauvre, le 2 (okazu) peut être omis. C'était le cas dans l'histoire. Il fallait par contre obligatoirement le riz et la soupe.

    Aujourd'hui les Japonais mangent de façons très variées (poisson, viande, plats à la chinoise, à l'européenne...) mais on peut considérer un plat comme à la japonais « washoku » à partir du moment où il se marie avec le riz, la soupe miso et des tsukemono.

     

    2.2 Les ingrédients de base et les caractéristiques

                        2.2.1 Les ingrédients de base de la cuisine japonaise

    • Le riz : kome → gohan, sake (vin de riz), nihon-shu, su (vinaigre)

    • Le soja : daizu → miso (miso, pâte de soja fermenté), shôyu (sauce soja), tôfu (pâte de lait de soja coagulé)

    • Le poisson : sakana → katsuo – katsuobushi (bonite – bonite séchée) et tous les autres...

    • Les algues : kaisô → konbu, wakame, nori...

     

    > Les meilleurs variétés traditionnelles de riz snt le koshihikari et akitakomachi.

    Quelques préfectures réputées pour la production de riz : Niigata, Iwate, Aita et Yamagata.

     

    > De nouvelles tendances apparaissent pour la production du riz :

    Régions : Hokkaidô et Kyûshû

    Variétés : Yumepirika, Hinohikari, Genki tsukushi, Koshihikari...

    Critères de sélection : beauté, goût, et la bonne texture collante.

     

    > Nihonshu ou seishu (sake) : alcool à base de riz. Dans la langue japonaise sake n'est qu'un terme générique qui veut dire « alcool ».

    15-16%. A servir frais ou tiède.

    « Tengumai » (préfecture de Kanazawa). Récompensé de « Trophée » lors de « International Wine Challenge 2011 », section Sake, à Londres. « Le Nihonshu sera, dans l'avenir, davantage « ré-importé » au Japon afin de gagner la popularité, et en même temps, le privilège ».

    La boisson alcoolisée la plus consommée au Japon est la bière.

     

    > Petite parenthèse

    Un étranger qui aime le nattô ou l'umeboshi au Japon est considéré comme quelqu'un de bien =P

     

                        2.2.2 Caractéristiques de base de la cuisine japonaise

    • Absence de produit laitier

    • Dominance de poisson/fruits de mer. La viande étant entrée dans la cuisine japonaise à partir de l'ère Meiji (19e).

      675 : un décret impérial interdisant de manger « des animaux » = vaches, chevaux, chiens, singes, poulet. → défense de tuer (Bouddhisme) + notion d'impureté (Shintoïsme) par rapport au fait de tuer pour manger.

      → manger de la viande a commencé avec le poulet (seul animal à 2 pattes de la liste).

      Epoque d'Edo : principe de vie simple et modeste chez les guerriers.

    • Place privilégiée, voire sacrée du riz (il y a même des temples dédiés à l'esprit du riz. Cela vient d'une légende, selon laquelle un seigneur aurait utilisé du mochi car il n'avait plus de cible pour tirer à l'arc. Quand sa flèche s'est plantée, le mochi s'est transformé en oiseau blanc, et c'est là que le seigneur a réalisé son erreur : il avait fâché l'esprit divindu riz). Les fêtes religieuses et de saison tournent autours du riz.

      « Riz, légume, poisson »

      (o-)mochi : galette de riz gluant, consommé essentiellement pendant la période du nouvel an

     

     

     2.3 L'ère Meiji – de nos jours : Wayô setchû

                         2.3.1 Fin Edo – Meiji – Taishô – début Shôwa (du milieu du 19e au début 20e)

    • L'occidentalisation : découverte de la cuisine de la cuisine américaine et européenne. Raison politique + idée de bienfait de la viande → notamment avec l'arrivée des Occidentaux plus grands et plus forts que les japonais, qui pensent alors que c'est du à leur alimentation.

    • « Gyû-nabe » vers 1857 (fin Edo) : cuisine avec le bœuf, ressemblant à « sukiyaki » actuel = création de plats avec de la viande, à la sauce japonaise.

    • 1871 : Levée de l'interdiction de manger de la viande de bœuf dans le palais impérial pour raison diplomatique, lorsque l'on recevait des politiques occidentaux.

    • Vers 1880-1890 : « yôshoku » 洋食, cuisine occidentale à la mode.

     

                         2.3.2 Pratique de wayô sechû : 3 cas de figures

    • Dans un repas : plat à l'occidental + riz + soupe

    • Création des plats en combinant les ingrédients «japonais» et «occidentaux».

      Ex : an-pan (anko+pain) et an-dônattsu (anko+donut) ; chikin-raisu (chicken rice)

     


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  •  Chapitre 4 : L'organisation judiciaire de la France

     

    Juridiction : Organe créé par la loi qui a pour but de trancher des litiges en droit.

    Dans la pratique on distingue 2 types de juridiction : le tribunal (qui rend des jugements), et les cours (qui rendent des arrêts).

     

    Section 1 : Principes, ordres et corps judiciaires

     

    A. Quelques principes

    • 1er principe : principe d'accès au droit pour tous. → Il existe une aide pour l'accès à la justice.

    • 2e principe : principe d'accès à la justice : tout le monde a le droit de se faire entendre, d'être jugé et d'être assisté.

    • 3e principe : principe de gratuité. La justice est un service rendu par l'Etat au nom du peuple. Notamment si l'on a pas d'argent pour payer un avocat, on lui octroie un avocat dit « commis d'office ». On ne paye pas le juge, ce qui ne veut pas dire malheureusment qu'on ne paie pas de frais de justices. Principe de gratuité à moduler...

    • 4e principe : le principe d'indépendance et de neutralité du juge. Tenant au fait que le juge est un fonctionnaire indépendant, et donc normalement juge sans prendre parti en fonction de la loi.

    • 5e principe (moins important) : principe de continuité : la justice fonctionne 24h/24.

    • 6e principe : principe d'appel et de double-juridiction. La possibilité de se pourvoir en appel → de contester une décision, et d'être jugé à nouveau par un autre tribunal.

    • 7e principe : principe de publicité. C'est la justice du peuple et toute personne qui décide d'assister à un procès doit pouvoir y accéder. La plupart des audiences sont libres au public, bien que certains soient à huis-clos (pour protéger la vie privée des personnes jugées).

    • 8e principe : principe de la motivation. Il y a obligation d'expliquer les raisons d'une décision → un jugement doit être motivé.

    • 9e principe : principe de collégialité. C'est celui qui exige l'intervention de plusieurs juges pour délibérer sur des décisions (non respecté dans le cadre des petites affaires).

    • 10e principe : principe de loyauté. C'est l'idée que la cause de chacun sera entendue équitablement → il n'y a pas de préjugé favorable à un tel ou un tel. On dit souvent que la justice est aveugle (image de la personnification de la justice les yeux bandés)

    • 11e principe : le respect de la présemption d'innocence. Ce n'est pas le principe de toutes les justices, de tous les fonctionnements de juridiction dans le monde. Ce principe a une importance dans le processus de la justice : on part du principe que l'accusé est innocent, celui qui accuse doit apporter la preuve de la culpabilité de l'accusé.

     

    B) Deux ordres juridictionnels

    « Toute société dans laquelle la séparation des pouvoirs n'est pas déterminée n'a pas de constitution. » (article des Droits de l'Homme). C'est à partir de cet article qu'a commencé à voir le jour la notion de pouvoir judiciaire à côté des pouvoirs exécutifs et législatifs.

    Mais cela pose un problème : car si le pouvoir judiciaire a pouvoir sur le jugement en vertu de la séparation des pouvoirs comment fait-on lorsqu'il s'agit d'un litige qui met en jeu l'Etat ?

    → Par l''arrêt Cadot le conseil d'Etat va se nommer juge de droit commun pour tout ce qui est jugement administratif.

    C'est à partir de cette date qu'on va avoir 2 ordres juridictionnels : l'ordre judiciaire (charge de juger tout ce qui est litiges entre particuliers) et l'ordre administratif (touche aux litiges de l'Etat).

    Doc : Organisation juridictionnelle française

     

    Le principe de l'unité

    >Conflit entre deux personnes → droit civil

    Conflit avec la société (Non-respect du code de la route) → droit pénal

    Les tribunaux qui jugent ces différents litiges ne portent pas le même nom. Mais en France nous avons adopté le principe de l'unité de la justice civile et pénale. Ce qui veut dire que ce sont les mêmes juridictions (personnel, juge, locaux) qui vont statuer alternativement dans le domaine civil (Tribubal de grande instance) et le domaine pénal (Tribunal Correctionnel) : la différence ne se situe que dans le nom.

    > Quelques exceptions : il existe des juridictions qui ne sont que civiles → le Tribunal de commerce et le Conseil des prudhommes.

    > Juridiction purement répressive : la Cours d'assises. Par exemple si vous êtes en voiture et que vous renversez quelqu'un : vous avez commis une infraction → pénal. Mais vous avez renversé quelqu'un qui peut exiger de votre part une réparation → civil. C'est pourquoi il y a un lien qui existe entre pénal et civil (Tribunal de police et Tribunal d'instance).

     

    C. Hiérarchie, spécialisation et organisation

    Doc : (1er degré de juridiction & 2e degré de juridiction)

    La première chose qu'il faut comprendre c'est que nous avons des juridictions de « premier degré » car c'est là que l'on porte le litige en premier lieu.

    Si le jugement ne vous convient pas, vous avez la possibilité de passer en « second degré ». C'est le principe de la justice que de pouvoir faire un recours pour demander à être rejugé par d'autres.

     

    […]

     

    Cour de cassation :

    Juge du siège : fonction de jugement ou d'instruction d'un procès. Ils sont là pour juger et doivent remplir leur fonction en toute indépendance. Il s'agit de fonctionnaires de catégorie très particulière : ils ne dépendent pas du gouvernement. Ex : leur carrière n'est pas organisée par le pouvoir politique. Ils sont gérés par le Conseil national de la magistrature (qui nominent,...). Mais ils ne peuvent pas être suspendus, destitués, ou mêmes mutés ailleurs.

    Membre du parquet : Contrairement aux juges du siège ils sont debouts. Magistrats agents du pouvoir exécutifs : eux ne sont pas indépendants. Ils représentent l'Etat. Ils vont requérir une certaine sanction au nom de l'intérêt de la société. Il y a ceux qui jugent (Juges du siège), et ceux qui demandent les sanctions au nom de l'Etat. Comme ils sont membres agents du pouvoir exécutifs doivent eux obéir aux ordres qui leur sont donnés comme tout fonctionnaire. Au sommet de leur hiérarchie il y a le Garde des Sceaux.

     

    […]

     


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  • Section 2 : Les juridictions judiciaires

     

    A. Les formations civiles

    En civil le juge est là pour arbitrer : entendre chaque parti et prendre sa décision.

     

    a) Tribunal d'instance

    Juridiction d'exception. Ne peut pas juger de tout. Litige concernant les sommes inférieures à 10,000€. Litiges concernant des surendettements, différents entre particuliers,... Exception aux principes : un Juge unique (permettant notamment de libérer d'autres juges pour d'autre choses, sous-entendu plus importantes).

     

     b) Tribunal de grande instance

    En Tribunal de grande instance nous avons :

    • Présence d'un avocat obligatoire.

    • 3 juges (dont un président).

    • Un procureur de la République qui représente la société.

    • Le greffier (rôle de secrétaire).

    • Beaucoup d'autres personnels (assistants de justice,...) qui sont là pour assister les magistrats et les greffiers.

    Ce tribunal en général traite d'affaires par exemple de droit familial (succession, héritage, divorce,...) ; de droit immobilier ; tout ce qui est droit de la propriété intellectuelle,...

     

    c) Les juridictions spécialisées

    • Le tribunal de commerce

    Juridiction de premier degré, qui a la particularité d'être composé de juges élus parmis des dirigeants d'entreprises élus par leurs pairs. Ce qui ne veut pas dire que l'Etat est totalement extérieur : présence d'un greffier, représentant l'impartialité de l'Etat.

     

    • Conseil de prud'hommes

    Tribunal qui traite des conflits du travail. Ex : Constestation de licenciement.

    Caractéristiques :

    • Juridiction d'exception : ne traite que des conflits du travail.

    • Juridiction paritaires : les juges ne sont pas des juges professionnels, ce ne sont pas des magistrats. Ce sont des salariés ou des patrons.

    • Désignation élective. Elus, en général des représentants des syndicats ou des employeurs.

     

    B) Les formations pénales

    3 phases : poursuite, instruction, jugement ↓

    • Opportunité des poursuites : le Ministère public en décide ; il peut classer sans suite (s'il y a prescription, si l'affaire est recevable ou pas).

    • L'instruction : moment de la recherche des preuves (obligatoire au niveau criminel, facultative au niveau correctionnel). Il y a 3 juges d'instructions, qui peuvent délivrer un certain nombre de mandats : mandat de comparution (obligation à comparaître devant la justice), mandat d'amené (les forces de l'ordre peuvent vous amener de force si vous n'avez pas obéi au mandat de comparution), mandat de dépôt (détention provisoire).

      → Non-lieu ou renvoi dans la juridiction compétente selon la gravité de ce qui est reproché.

    • Jugement : Aux assises notamment l'issue du procès repose sur l'intime conviction du juge et des jurés. Il y a 3 niveaux de gravité des infractions commises : contraventions, délits, et crimes (assises).

      Article 381 du Code Pénal : Le tribunal correctionnel connaît des délits. Sont des délits les infractions que la loi punit d'une peine d'emprisonnement ou d'une peine d'amende supérieure ou égale à 3 750€.

      L'incarcération est forcément criminelle (appelée réclusion) ou correctionnelle. Cette peine est décomposée en degrés : condamnation à perpétuité, de 30 à 20 ans, de 20 à 15 ans, ou de 15 à 10 ans.

     

    • Le Tribunal de police

    Formation du Tribunal d'instance dans sa forme pénale. On ne peut pas faire appel.

    Cette juridiction connaît des infractions de 5e classe :

    Classification des contraventions et montant de l'amende

    1ere classe : Diffamation et injures non publiques → 38€ au maximum.

    2e classe : Atteinte involontaire à l'intégrité physique n'ayant entraîné aucune ITT → 150€ max

    3e classe : Menaces de violences → 450€ max

    4e classe : Violences légères ou lourdes sur l'animal ou l'homme → 750€ max

    5e classe : Violences volontaires ayant entraîné une ITT (Interruption Temporaire de Travail) ingérieure ou égale à 8 jours ou mise à mort volontaire et cruelle d'un animal domestique. → 1500€ max (3000€ max en cas de récidive).

     

    • Le Tribunal correctionnel

    Correspond au Tribunal de Grande Instance du point de vue civil.

    Infractions graves sanctionnés par des peines de prisons ou un travail d'intérêt général, et toujours une amende : conduite sous l'emprise d'un état alcoolique, coups et blessures graves, vandalisme,...

     

    • Cours d'Assise

    On y juge les crimes. Différence entre crime et assassinat : l'assassinat est volontaire, le crime est involontaire (accident, sans intention d'assassinat).

    Il n'y a pas que des magistrats. Nous avons 3 magistrats de carrière, accompagnés d'un jury composé de 6 jurés tirés au sort d'après les listes électorales. Une majorité des jurés doit être d'accord avec la décision du juge. → C'est vraiment la société qui juge, les citoyens qui sont présents qui prennent la décision.

    Il y a une possibilité d'appel un peu particulière : on peut demander à avoir un 2e jugement, mais ici l'appel va conduire à se retrouver devant une autre cours d'assise, qui sera composée de plus de jurés (12 au lieu des 9 précédents).

     

    C. La juridiction administrative

    Conseil d'Etat

    Cour d'Appel Administrative (2nd Degré)

    Tribunal Administratif (1er Degré)

    Il y a toujours une possibilité d'appel, qui amène en Cours administrative d'appel.


    Doc : Les juridiction administratives

    Il y a possibilité de contester non pas sur le fond mais sur la forme : légalité.

     

    CONCLUSION

    Doc : Organisation juridictionnelle nationale française

     

    Ces spécialisations sont dues aux complications que représentent les différents code : Code Pénal, Code Civil, Code du travail,...

     


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  • VI. Globalisation économique, inégalité et crises actuelles

     

      • Mondialisation et dérégulation

    La mondialisation est caractérisée par :

    • L'accroissement des échanges de biens et de services au niveau mondial.

    • La mobilité des unités de production.

    • Le rôle des capitaux financiers.

     

    Doc : Evolution du commerce international.

    Doc : Evolution des IDE dans les pays de l'OCDE (pays industrialisés)

    → Augmentation importante de ces investissements directs à l'étranger.

    Augmentation importante des relocalisations.

    Certains délocalisent en France pour la main-d'oeuvre qualifiée → certification de mieux vendre.

     

    […]

     

    Doc : Titrisation

     

    Doc : Les 3 périodes de la globalisation (C.A. Michalet)

    • La période inter-nationale : début du capitalisme aux années 1960.

      (spécialisation des pays / échanges commerciaux / système de change fixe)

    • La période multi-nationale : les années 1960 aux années 1980.

      (concurrence oligopolitisque / compétitivité prix / puissance des FTN)

      → Période transitoire. Elles commencent à prendre de l'importance, surtout les firmes transnationales anglaises et états-uniennes, avant les firmes européennes.

      Plusieurs formes de concurrences : Doc : Les différents types de marché.

      Le poid de ces firmes multinationales devient de plus en plus important :

      Doc : WalMart/Etat Nation → certaines entreprises peuvent avoir plus de revenus que certains PIB d'Etats, et recrutent plus d'employés qu'il n'y a d'habitats dans certains pays.

      […]

    • La période de la globalisation : à partir des années 1980.

      (dérèglementation / décloisonnement / désintermédiation)

      Dérégulation : faire en sorte qu'il n'y ai plus de règle qui impose au marché financier de ne pas pouvoir fonctionner.

      […]

      A partir des années 80 le maître mot des économistes c'est le marché : il faut laisser l'équilibre se faire par le marché, il ne faut pas que l'Etat intervienne : la régulation de l'Etat tue le marché.

     

    La remise en cause de la régulation fordiste

    > Quand on parle de fordisme il y a 2 niveaux : niveau microéconomique (organisation du travail), et niveau macroéconomique. […]

    1. L'extension du commerce mondial

    2. Variabilité des taux de change (ex : l'euro étant trop cher les pays européens n'exportent pas autant qu'ils pourraient si leur monnaie était faible)

    3. La multiplication des innovations financières, qui vont aboutir à cette libéralisation du marché financier (tout le monde peut trouver sur le marché financier de quoi investir)

     

    > L'objectif n'est pas d'essayer de vendre mais d'exporter aussi la production : la production sera réalisée là où se sera le plus avantageux → multi-nationalisation de la production. Le capital financier va suivre aussi : il va être obligé de se décloisonner, de telle manière que n'importe qui puisse trouver les montants dont il a besoin sans réglementation de la part de l'Etat :

    Doc : L'analyse de Robert Boyer

    → Dans les années 70 la régulation fordiste présentait un rapport de force favorable aux salariés, et des économies nationales encore relativement autonomes. Et enfin le financement de l'économie régulé au niveau national en ce qui concerne les conflits développés (intermédiation bancaire).

    Les années 90 elles vont êtres marquées par un rapport de force dominé par l'employeur ; pas la peine de produire en masse (demandes différentes multipliées) ; recherche des coûts minimum qui vont rendre les économies interdépentes ; et enfin par une autonomisation de la finance (devenant une sphère à part).

    → Aglietta : Période de croissance entrecoupée de périodes de crise. Nouveau type de croissance qui commence aux Etats-Unis. Chaque société hérite d'un patrimoine social qui fait que le mode des régulations mis en place va être guidé par ce patrimoine social → on ne peut pas mettre les même régulations d'un pays à l'autre. Qu'est-ce qui a fait que le capitalisme change radicalement à partir des années 70 ? → les firmes transnationales à la recherche de profit à l'international. Diminution du coût du travail par l'externalisation → fait pour les grandes entreprises de se centrer uniquement sur la production.

    Ex : Au lieu d'engager de multiples employés particuliers liés par contrat de travail, j'engage une entreprise (par exemple de gardiennage) pour engager un gardien.

     Doc : Les régimes de croissance

     

    > 2 types de politiques économiques :

    Politique pro-cyclique :

    Déficits publics importants → volonté de limiter des déficits → politique de rigueur → réduction de l'inflation → augmentation de la compétitivité → retour à la croissance

    Politique contra-cyclique :

    Déficits publics importants → laisser filer les déficits → amélioration du pouvoir d'achat → croissance de la production → atténuation de la crise/croissance économique

     


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  • Topic 5: The Monarchy and the Constitution

     

    > 1952 : Elisabeth II still on the throne for 60 years now.

    > Traditionnaly we don't say citizens but subjects (even if now we say citizens of the UK).

    > There is symbols of the Queen everywhere, reminding the dominant position of the Monarch : Royal Navy, Royal mail, Her Majesty's courts service,...

    > The Monarch is the head of state and of the government (and army,...). Theoretically it's a huge power. The Royal prerogative : it's the Queen job to open and close and desolve Parliament. System of Royal assent (approbation) for laws. She appoints Ministers including the PM. She can also declare war, or peace (traités).

     

    > But is she really the head of the country ?

    → No, she doesn't govern the country, it's only theoretical powers. « Reigns but doesn't rule ». It's a figure head, a symbol of power.

     

    > If the Queen is not governing, who does ?

    → UK Parliament and the PM, who today is the real figure of power. It's on the name of the Queen but it's the PM who govern.

     

    > Process of royal power transfered to Minister : 

    → 1215 Magna Carta : The King asked a tax that the noble didn't want to pay, so the king put them in prison. So the noble make this charter to limit the power of the king: for he does not put people in jail if he wants to.

    → 1688 Glorious Revolution : William III of Orange and Mary. Revolution where one King is replced by another King (the previous one was unpopular, he was forced to exile). He was catholic and autocratic, so William III and Mary came to the throne. They accept the principle of the Parliament giving power to the Monarch.

    → 1689 Bill of Rights : The King accept he can no longer do some things. (ex : he can't do laws, taxes, without the Parliamment agreement). 3 things he doesn't have in his really own power.

    → 1714 King George I : As a British King he is also King of Germany, he's german and doesn't even talk english, and not carying about English policies. He clearly delegates his powers to the Ministers, in particular the Chief Minsiter, ou PM.

    → Constitutional Monarchy / Parliamentary Monarchy : The Queen is actually a well-loved figure in the UK. She represent stability in a time of change and crisis. She is also a symbol of British national unity. It's also good for tourism, and the Royal family is a model of family with great values. But there is also some criticism. She's extremely wealthy and in particular in the 90s there is some complain as she doesn't pay taxes. On these years the Queen was also critized for her cold temper about Diana's death. Charles is also not popular, he is an excentric. Anyway, a Republic was wanted by 20% of the population, so still 80% wanted the Monarchy.

     

    > The UK Constitution

    Définition : “Formal record of how the state should be run”. It should countain : Principles, Human Rights, Institutions, and Territory. These are the things we find in most constitutions.

    > Constitution is different of “the law”. In France the law is the Code Civil and the Code Penal. In the UK the Constitution is uncodified. So is there a Constitution ? Yes : there is no formal single document, but we can find some writen elements of the Constitution. No single unified document called the UK Constitution but there is a multiplicity of different documents. So the Constitution evolves with the time:

    • Historical documents may represents the pieces of Constitution (Magna Carta, Bill of Rights,...)

    • Statute law simply are laws passed by Parliament (ex: 1988 Scotland act, devolution).

    • EU law: since 1973, may considered of being part of the Constitution.

    • Common laws: laws codified by judges (not by Parliament).

    > All of these are documents, we can read them. But there is also an unwriten source:

    • Convention: even if it's unwriten it's an important part of the law passed by tradition:

      Ex: to be PM you have to be elected as an MP, the convention say you can't be PM if you weren't MP.

      Ex: The Queen chose the PM but it's directed by convention, she has to chose the leader of the largest Party after a general election.

      Ex: (Theorically) the Queen has to approve (or not) laws. In reality the Queen never refuses legislation because it's a tradition (the last contestation was 300 years ago).

     

    The Human Rights

    > Habeas Corpus Act 1679: you can't go to jell unless there is a “procès” and it's explained to you why you're going to jell.

    > Implicit Rights → General principles, for example citizens are free. If there is no document who say you can't do it, so you can do it. You were borned free.

    > 1998: Human Rights Act: Biggest Change of the Constitution.

    > The UK can't ignore the EU Convention on Human Rights.

     

    Constitutionality in UK

    > In France there is a Constitutional Council who check if the new laws respect the Constitution. In the UK the Constitution is made of laws the Parliament have passed. We can't say “this law can't pass because it doesn't respect the Constitution”, because it's juste a law eventually.

    > Entrenchment → protected from modification. There is no entrenchment in UK: a simply new law is enough.

    > Clarity, flexibility.

     

     

    Book: Chap 2: The Monarchy (p.24-31)

              Chap 3: The Constitution (p.43-56)

     


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  •  Topic 6: Parliament

    Some facts

    > England: 13th C

    The Parliament is a very old institution, one of the oldest Parliament in the World. So England is called the Mother of Parliaments.

    > Legislature/legislative branch.

    > Separation of powers (according to Montesquieu we should have a clear separation of power).

    > Checks and balances = système de contre-poids. Legislature – Executive.

     

    Two chambers

    There are 2 distincts chambers or Houses:

    Law Chamber

    House of Commons [Dominate Parliament, central key]

    Upper Chamber

    House of Lords

     

    Parliamentory Democracy

    > It's only on the 19th C that more people can vote, the right to vote was extended. But there was still people who couldn't: if you're poor and don't gave a property: so women and working people.

    > 1918 = everybody can vote ! Beginning of vote for women (over 30 at first). Men could vote at age 21. Now it's 18 for everyone.

    > General election:

    • 5 years max (it can be less)

    • 650 MPs

    • MP = elected members of the House of Commons

     

    House of Commons

    650 elected MPs, by People

    House of Lords

    about 780 unelected Lords (the number often change). Undemocratic nature.

     

    The House of Lords

    > Traditional organisation: Lords Temporal = noble men (Baron, Vicount, Marquis, Duke, Prince of Wales) / Lords Spiritual = bishops, archbishops (only 26). A title give you a title and lands. You become a Lord threw your father: herited position in Parliament: we talk about Hereditory Peers (another name for lord).

    It's unrepresentative (undemocratic, doesn't represent the people), an aristocratic elite.

    > 1958: Life Peers. Just for life, not hereditory. Nominated by the Queen.

    > 1963 → Women are able to be peers, before that it was only men. Politicians can become a Lord (like M. Thatcher). People who showed some skill, who have their own field,...

    > In the House of Lords there was before 1999:

    • Hereditary Peers

    • Law Lords (senior judges)

    • Bishops / Archbishops (26)

    • Life Peers

     

    > The 1999 Reform

    → Issue of herediatary peers, in 21th C we can't continue thie medival thing. They said “we should eliminate this”, but it's such a big change that some people would have been upset, so we introduced a compromise : a transition phase, keeping a small number until we're ready to eliminate this for good. Still 92 hereditary peers remained.

    → The largest category now is the Life Peers.

    → The main question is: what we want for the House of Lord ? It should be an elected thing. But if we have elected peers, the 2 chambers would be both equals, so no chamber would have more authority. In France we have a directly elected Assemblée Nationale and an undirectly elected Sénat. Maybe we should keep a system of appointed peers.

     

    > 2005: Reform

    → Law Lords eliminated. New Institution: the Supreme Court (2009, judiciary power), to improve the separation of powers.

     

    The UK Parliament: two houses.

    The House of Commons:

    Frontbenchers are Government Ministers. Backbenchers are the less importants MPs. The Shadow Cabinet is the second largest party who is the opposition of the Government.

    House of Commons

    The House of Lords:

     

    House of Lords

     

    Functions of the UK Parliament

    > To legislate = to pass laws, vote on laws. Propose the Bills: 95% of the bills are introduced by the Parliament.

    > Bill's making process:

    • 1st reading → general idea

    • 2nd reading → scrutiny (is it going to work ? How to write it ?)

      amendments: some changes, what the government wants ?

    • 3rd reading → presentation of the Bill in its finalized form.

    • Final State → Royal Assent.

     

    > The House of Lords occasionnaly reject a Bill. What happens then ?

    → They apply a veto on the Bill. So the unelected body has the final word. But it was eliminated:

    1911: Parliament Act, 1st Attempt: the House of Lord can't block a bill more than 2 years.

    1949: 2nd Attempt: they can't put a veto on a bill anymore?

    This act gives more power to the elected body: the House of Commons.

     

     

    Book: Chap 4: Parliament.

     


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