• Chapitre 3: Diversité des entreprises et des organisations productives

     Chapitre 3

    Diversité des entreprises et des organisations productives

     

    A. Les diversités de taille, d'activités, et de statuts

    Toutes les entreprises produisent des services, mais ce n'est pas parcequ'elles ont cette activité générale qu'on ne peut pas distinguer les entreprises entre-elles : il y a des différences. Quand il y a des différences on peut alors faire un classement.

     

              1. Diversité de tailles

     a. Mesure de la taille d'une entreprise

    > Première difficulté à établir un classement : difficulté juridique. Nous avons aujourd'hui dans le monde un certain nombre de grandes entreprises qui ont chacune une localisation très diversifiée. Quand on veut mesurer la taille d'une entreprise on se demande que prendre en compte.

    > Deuxième difficulté : pour définir la taille il faut définir des critères. On a tendance à utiliser 4 critères de mesure de la taille différents :

    • Critère de l'effectif : selon le nombre d'employés que ces entreprises ont. Ce critère pose problème car selon le type d'activité le même nombre de salariés aura un impact différent. Selon le nombre d'effectif l'entreprise sera soumise à différents éléments du code du travail. Par exemple à partir de 10 salariés l'entreprise est obligée d'organiser l'élection d'un délégué du personnel. A partir de 20 salariés obligation d'avoir un règlement intérieur. A partir de 50 salariés obligation d'avoir un CHSCT (Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail), dans lequel siège des représentants de l'employeur et des salariés ; et un Comité d'Entreprise.

    • Critère du chiffre d'affaire : utile et très utlisé mais a une limite : il ne nous donne pas la richesse donnée par l'entreprise.

    • Critère de la valeur ajoutée : critère pertinent qui donnerait un classement selon la richesse donnée par l'entreprise mais très peu utilisé.

    • Critère des actifs : les actifs d'une entreprise = ce que possède une entreprise. Actifs financiers et non-financiers (immeubles, camions, etc). Il dépend de la nature capitalistique ou non de l'entreprise : on prend la valeur en bourse. Le problème est que la bourse fluctue énormément, donc les classements peuvent beaucoup fluctuer.

    Le critière le plus utilisé est celui des effectifs (classement France : Carrefour > Sodexo > Veolia Environnement > La Poste > Groupe Auchan > GDF-Suez > SNCF > Saint-Grobain > PSA Peugeot Citroen > France Telecom). Il y a en France 2 660 000 de micro-entreprises sur les 2 827 000 entreprises au total : l'économie fonctionne sur des petites entreprises. De plus 50% des grandes entreprises sont des entreprises de moins de 1000 salariés.

     

    > Le jeu de la concurrence fait que les entreprises qui produisent des même biens vont nécessairement utiliser les même techniques, les même procédés, etc. La concurrence pousse à l'homogénéisation entre les entreprises, qui prendront toutes les techniques les plus productives.

     

    > Les notions de secteur, de branche et de filière :

    Secteur = L'activité principale de l'entreprise. On regroupe les entreprises par secteur selon leur activité principale (ex : Peugot = secteur automobile).

    Branche = On va faire un classement selon la logique des produits. Les entreprises vont se retrouver classées dans des branches selon ce qu'elles produisent : une entreprise qui a plusieurs productions sera classée dans plusieurs branches (ex : Peugeot = branche automobile et branche routière).

    Filière = On se concentre sur la relation technologique et commerciale qui existe aux différentes étapes de production d'un bien. On mettra dans une même filière l'ensemble des activités complémentaires qui partent de la matière première au produit fini (ex : La filière bois : scierie, menuiserie, etc).

     

    B. De la croissance interne aux groupes

    > Concentration technique : quand on s'intéresse à la taille des établissements. Avec le fordisme on avait dit qu'avec les entreprises de plus en plus grandes, pour contrôler le travail des salariés on devait multiplier les échelons de contrôle. Mettre beaucoup de personnes dans un même établissement pour qu'elles travaillent ensemble ça pose des problèmes de coordination. Aujourd'hui on préfère des établissements de taille « pas trop grande » : on préfère faire deux établissements qu'un grand établissement pour des problèmes de coordinations, de gérance. L'augmentation de la taille des entreprises donc ne se voit pas au niveau de la taille des établissements.

    > Concentration économique : au niveau de l'entreprise. On peut voir une concentration : en terme de taille, on a des entreprises qui ont tendance à devenir de plus en plus grandes.

    > Concentration financière : la taille des groupes. Puisque ce ne sont pas des établissements qui ont tendance à croître, on peut en déduire que les petites entreprises (les micro-entreprises et les PME) ne sont pas touchés par ce processus de concentration. Ce ne sont pas tous les types d'entreprises qui ont tendance à devenir de plus en plus grandes : seulement les grandes entreprises.

     

    Pourquoi la taille des micro-entreprises et des PME est stable ? Pourquoi ne cherchent-elles pas à devenir plus grandes ?

    • Par définition ces petites entreprises s'intéressent à un marché local (une entreprise grenobloise par exemple qui ne travaille que sur l'agglomération a un marché local et reste à la dimension de ce marché sans chercher à en conquérir d'autres).

    • Une petit entreprise si elle accroissait sa taille elle serait confrontée à une difficulté : des difficultés financières. Si elle veut accroître sa taille elle doit investir. Pour financer elle devrait se tourner vers les banques pour emprunter, mais ces dernières années avec la crise financière les banques prêtent très peu.

     

     

              1. Les stratégies de croissance

    a. Les causes

    > Croissance de la taille. Elles cherchent à devenir plus grandes

    > Les grandes entreprises ont des carnets de commandes qui peuvent aller sur 5 ans, les petites sont limitées à 3 mois → grande différence sur leur capacité à avoir une stratégie à long terme.

    > Question d'évolution technique. Ex : Supposons que la mise au point d'un nouveau prototype de voiture coûte 5 millions d'euros : c'est le coût fixe. Chaque unité produite coûte ensuite 5000 euros (main d'oeuvre, énergie, pièces détachées,...) : c'est le coût variable.

    La répartition des coûts fixes :

    • Plus on produit, plus les coûts initiaux (recherche, investissement) se répartissent sur un grand nombre d'unités.

    • Dès qu'il existe des coûts fixes, produire x fois plus ne coûte pas x fois plus cher...

     

    […]

     

    b) Concentration et rente

    La rente :

    Il s'agit de la position particulière d'une firme qui lui permet d'obtenir soit des coûts moins importants, soit des prix plus élevés que les autres entreprises.

    TROIS TYPES DE RENTES :

    - rente différentielle : résulte d'une position plus favorable.

    - rente de monopole : certaines entreprises sont en situation de monopole (seule sur un marché): elle peut donc fixer le prix de vente. Position dominante acquise (une entreprise ne peut pas racheter un concurrent si cela créé une situation de monopole).

    - rente technologique : maîtrise une technologie qui permet de produire moins cher. Si une entreprise maîtrise une technique de production particulière, soit les concurrents « copient » la technologie soit ils disparaissent.

    Ces rentes permettent un profit plus important, ces situations attirent les concurrents, les situations de rente attirent toujours des concurrents qui veulent profiter des mêmes avantages. Les entreprises vont donc chercher à freiner les concurrents (barrière à l'entrée de marché). Autres barrières à l'entrée : notion de taille de l'entreprise (dépenses de recherche et developpement), une entreprise doit donc avoir une certaine taille pour pouvoir faire de la concurrence. La taille est donc une protection à la concurrence.

    Chercher la diversification et l'internationalisation pour s'adapter aux marchés.

    ~

     

    Rente : position particulière d'une firme qui lui permet d'obtenir soit des coûts moins importants, soit des prix plus élevés que les autres entreprises.
    Les entreprises qui se concentrent, qui accroissent leur taille, le font aussi parce qu'elles cherchent à profiter d'une situation de rente.

     

    3 types de rentes différents :
    – la rente différentielle : résulte d'une position géographique plus favorable (ex : secteur minier = mines de charbon difficile à atteindre # dans certains pays on trouve des mines de charbon à ciel ouvert = rente, car matière plus facile à atteindre = coûts beaucoup plus faible que les autres), rentes de qualité (minerais de plus ou moins bonne qualité

     

    – rente de monopole : elles sont seules sur un marché à offrir un produit ou un service, elles sont donc en mesure de fixer leur prix (donc relativement élevé, profiter de la situation de monopole = raison pour laquelle ces situations de monopole sont interdits). Une entreprise ne peut pas supprimer une concurrence en rachetant les concurrents

     

    – rente technologique : produire moins cher, ou produire des choses que l'on vend plus cher. Renvoie à l'une des 2 autres rentes. La rente technologique, existe tant que les autres n'auront pas trouvé comment faire la même chose = essayer de freiner les concurrents. Dépôt de brevet = barrière à l'entrée. Les entreprises se protègent de la concurrence grâce à leur taille. Ex : Renauld = multiplie les partenariats avec d'autres entreprises, afin de réaliser des économies d'échelle. Chercher la diversification, l'innovation.

    ~

     

     c) Trois logiques de concentration

    Processus de production vertical → tu rachètes les fournisseurs qui font la même chose que toi.

    Processus horizontal → racheter les concurrents.

    > Concentration horizontale : Pour une entreprise devenir plus grande sur un marché pour mieux contrôler le marché, pour : 1) avoir plus de parts de marché, occuper une plus grande place sur le marché, 2) réduire la concurrence.
    Exemple : Parts de marché tablettes tactiles en 2011

     

    Parts de marché tablettes tactiles en 2011

    Apple a plus de la moitié des parts de marché.


    > Concentration verticale : logique de processus de production. Devenir plus grand par rapport au contrôle de processus de production, contrôle de différentes étapes qui conduisent d'une matière première à un produit fini. L'idée c'est qu'une entreprise va chercher à contrôler ses fournisseurs pour s'assurer d'obtenir de bons produits, de bonnes matières premières, et d'autre part à contrôler ses distributeurs.
    Exemple : le système Michelin dans le monde

     

     le système Michelin dans le monde


    Michelin a une concentration verticale, en Afrique et en Amérique Latine ils ont acheté des plantations d'hévéa (pour les pneus).


    > Concentration conglomérale : stratégie de diversification. Selon l'adage « on ne met pas tous ses œufs dans le même panier » → on diversifie les risques (pour éviter de dépendre d'un seul secteur).
    Ex: Le groupe Bouygue

     

     le groupe bouygue

     

     

              2. Les moyens de la concentration

    a) La croissance interne

    Augmenter sa taille par ses propres moyens : grandir par son savoir-faire, sa capacité à être compétitive et à innover. Cette forme de croissance s'analyse sous deux formes :

    • croissance par élargissement de la capacité de production de l'entreprise

    • question de la mobilisation des moyens financiers : capacité d'une entreprise à trouver les capitaux qui permettront son accroissement. 3 possibilités :
      1) d'utiliser ses propres bénéfices et de réinvestir ses bénéfices (auto-financement) ;
      2) recrourir à une augmentation de capital : faire appel à des investisseurs extérieurs pour qu'ils rentrent dans le capital de l'entreprise ;
      3) se tourner vers les banques et recourir à un crédit.

      La croissance interne va privilégier la première solution, qui lui permettrait de rester indépendant (c'est le choix de beaucoup de PME et d'ETI [entreprise de taille intermédiaire], pour garder le statut de SARL). Pour la deuxième solution, faire un appel à de nouveaux propriétaires est compliqué d'un point de vue juridique et on sera obligé de partager la responsabilité de l'entreprise. Même problème avec la troisième solution, déjà les banques ne prêtent pas facilement aux petites entreprises, mais elles demandent une garantie sous forme d'un droit de regard sur les activités et décisions prises de l'entreprise : perte d'une partie de leur autonomie.

    Un inconvénient à cette croissance interne : elle permet de garder le contrôle sur l'entreprise mais nécessairement du coup la concentration est un phénomène lent, car l'entreprise n'utilise que ses propres moyens de financement, elle ne peut croître que petit à petit.

     

    b) La croissance externe

    L'idée est que des entreprises vont se tourner vers l'extérieur pour croître. Ce regroupement d'entreprise pré-existentes peut se faire de deux manières : par fusion ou par acquisition (ou absorption).

    • La fusion : on a 2, 3 ou plus entreprises, disons les entreprises A et B qui créent ensemble une nouvelle société, la société C. Les actifs comme les dettes des sociétés A et B sont alors transférées à la nouvelle société C. Le résultat d'une fusion est une EADS (par exemple les constructeurs des Airbus & Ariane).

    • Les acquisitions peuvent se faire de différentes manières. C'est une entreprise qui en rachète une autre. Deux grands cas de figures :

      1) Absorption où une société A prend le contrôle total d'une société B (100% de la propriété). Dans ce cas l'ensemble des actions de B sont achetées par la société A. Cela veut dire aussi que l'ensemble des actifs et des dettes de la société B deviennent ceux de la société A. La société A peut choisir de prendre le nom de la société B : par exemple France Telecom veut devenir une société internationale et prend donc le nom d'Orange qu'ils ont racheté.

      2) Prise de participation : peut se faire avec un contrôle majoritaire ou minoritaire. Une partie des actionnaires continue d'être propriétaire de cette entreprise rachetée. Tous les propriétaires ne diparaissent pas : simplement dans ce cas il n'y a pas de transfert de l'ensemble des actifs, et surtout pas de transfert de dettes.

     prise de participation

     

     

    prise de participation bis

     

     

    • OPA (Offre Publique d'Achat) / OPE (Offre Publique d'Echange)

    > Il s'agit ici exclusivement du rachat d'un type juridique d'entreprise qui sont les sociétés anonymes. L'offre publique c'est le fait qu'il y a une annonce publique, dans laquelle un acheteur (une entreprise) annonce qu'elle s'engage à acheter (OPA) (ou à être achetée [OPE]) les actions d'une société cible à un prix donné. Dans le statut juridique d'une SA (société anonyme) les propriétaires peuvent vendre à tout moment à qui ils veulent leurs actions. Ces actionnaires n'ont aucune autorisation à demander à qui que ce soit : on peut vendre son action quand on le veut sans n'avoir rien à annoncer.
    Ex : Une entreprise a une action cotée à 100€, je veux en tant qu'entreprise racheter ses actions en faisant une proposition d'achat de 110€ : en payant plus que le prix du marché je parviens à convaincre les entreprises de me vendre leurs actions.
    C'est comme ça qu'un certain nombre d'OPA réussissent.

    Fonctionnement d'une SA:

     SA

     

    > Les OPE se sont développées il y a 20 ou 30 ans quand le prix des actions cotées en bourses devint très élevé. Le système des OPE consiste en : plutôt que d'acheter l'action l'entreprise propose d'échanger des actions de l'entreprises A contre des actions de l'entreprise B. Par exemple si l'entreprise A possède 100% d'actions sur une entreprise elle peux échanger 50% de cette action contre 50% d'une action de l'entreprise B.

    > Ces OPA et OPE peuvent être financées à partir des bénéfices de l'entreprise, mais beaucoup d'entreprises sont obligées de s'endetter pour acheter une autre entreprise (ex : France Telecom se sont endettés pour racheter Orange).

    > Certaines des OPE et OPE peuvent être qualifiées :

    • D'amicale : l'entreprise qui est rachetée est d'accord : il y a eu des contacts entre les entreprises.

    • Ou d'hostile/inamicale : l'entreprise rachetée n'était pas d'accord avec ce rachat.

    > La plupart du temps les OPA ne trouvent pas utile d'acheter à 100%. Elles ont pour objectif d'acquérir un contrôle majoritaire, d'avoir une part suffisante pour contrôler l'entreprise rachetée.
    - Une première manière de faire est d'essayer de faire passer la majorité de contrôle à + de 50%.
    - Deuxième manière de faire : titres de propriétés plus compliqués qu'une simple action (titres participatifs : actions sans droit de vote → on fait augmenter le nombre d'actions existentes et donc le capital de l'entreprise).
    - Troisième manière : le rachat des actions par l'entreprise elle-même, pour réduire l'influence des actionnaires et devenir actionnaire majoritaire.

    > Interdiction de rachat d'un concurrence si cela donne lieu à un monopole → Commission européenne de la conccurence. Dans certains cas, l'opération peut être acceptée à condition que l'entreprise revende une partie de ce qu'elle achète. Les entreprises ont plusieurs productions : admettons qu'elle a les productions A, B et C : cela ne change que sur la production C.

     

              3. Les nouvelles formes d'organisation des entreprises

    Nous en avons déjà vu un certain nombre : les types d'organisation de Fayol par exemple.

    La concentration des entreprises les rend de plus en plus grandes, elles se diversifient et s'internationalisent : l'organisation de l'entreprise s'en rend difficile.

     

    a) L'organisation matricielle

    Logiques verticales et logiques horizontales.

    Ces organisations de type matricielle on les retrouve dans 2 types d'entreprises : soit dans les grandes firmes nationales ou multinationales (qui produisent de nombreux produits mais dans des produits différents, elle doit parvenir à coordonner tout ça), soit dans des entreprises qui produisent beaucoup de produits différents (qui devra se spécialiser par produit).

    Doc : Opérations de fusions-acquisitions annoncées dans le monde (le Figaro).

     

    b) L'entreprise réseau

    Concurrence de plus en plus forte : chaque entreprise s'est aperçue que pour faire face à la concurrence il fallait être parmi les meilleurs. Mais il est difficile d'être excellent partout donc plutôt qu'une concentration congloméral ou verticale (diverisification des activités), elles vont se concentrer, se recentrer sur l'activité qu'elles maîtrisent le mieux.

    Désintégration verticale : plutôt que de réunir toutes les activités dans une entreprise, ces activités seront faites dans différentes entreprises. On va avoir des productions complémentaires et les entreprises vont coopérer (même entre entreprises concurrentes).

    Ex : Doc : L'iPhone, un produit « made in world » : conçu en californie, fabriqué en Chine à partir d'éléments qui sont fabriqués en Allemagne, en Corée du Sud, au Japon et aux Etats-Unis, par des entreprises différentes : ce n'est pas Apple qui est implanté partout. Ces entreprises coopèrent, participe à la création d'un produit.

     

     L'iPhone, un produit « made in world »

     

     

              4. Les conséquences de la concentration

    2 conséquences :

    • Apparition de ces très grandes entreprises qu'on appelle aujourd'hui les firmes multinationales ou les firmes trans-nationales qui changent le fonctionnement de notre économie.

    Les firmes trans-nationales (FTN) :

    • c'est une entreprise composée d'une maison-mère et de ses filiales installées dans plusieurs pays différents (6 pour l'ONU).

    • Il existe environ 80 000 FTN dans le monde.

    • 80% des FTN viennent des pays développés (Etats-Unis, Europe, Japon), mais aussi de plus en plus des pays émergents (Chine, Inde, Brésil...).

     

     Les FTN

     

     

    Doc : Itinéraire planétaire d'un sacher d'infusions Eléphant.

      Itinéraire planétaire d'un sacher d'infusions Eléphant.

    Appartient à une firme trans-nationale. On trouve plusieurs infusions dont Eléphant va chercher les plantes dans d'autres pays, et seront acheminées à Hambourg. Puis les produits seront amenés dans d'autres usines d'Allemagne puis en Pologne où on mettra les produits dans des petits sachets (qui viennent du sud de l'Allemagne et de Suisse). Tout ceci passe à Bruxelles pour l'emballage final et enfin arrive à Dijon, centrale d'achat.

    Ca veut dire que ces échanges commerciaux ne se trouvent pas selon une logique de parcours. Les prix fixés entre filiales sont calculés de telle manière qu'on puisse faire apparaître des bénéfices là où on veut.

    • Il y a de moins en moins d'entreprises indépendantes. En France on entend souvent dire qu'il faut soutenir les PME pour créer de l'emploi, mais c'est complètement méconnaître les réalités financières qui existent entre les entreprises. En ce qui concerne les ETI (entreprise de taille intermédiaire), 6 sur 10 appartiennent à des groupes français, et 3 sur 10 à des groupes étrangers. Certaines de ses entreprises font partie des entreprises réseaux.

    Si on prend les 100 plus grandes entreprises françaises (+ 5000 salariés). Ces 100 représentent 14% des emplois en France. Si on change le critère en prenant la notion de groupe : on fait entrer dans les +5000 salariés qui avec leurs filiales dépassent les 5000, on se retrouve avec 200 groupes, qui représentent 28% des emplois en France. Une concentration économique des entreprises, puisque 200 groupes représentent 28% des emplois.


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