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    Mariage Homosexuel

    > La loi Taubira a été adoptée le 12/02/2013 en première lecture à l'AN par 329 voix contre 229.

     

    1. Présentez les idées principales de ces 3 articles :

    Article 1 : Rejet tacite du projet par les trois religions monothéistes (juive, chrétienne et musulmane).

    Article 2 : Egalisation des droits pour les homosexuels mais des problèmes restants : la difficulté de l'adoption et l'interdiction de l'AMP accessible à toutes.

    > Changement du code civil pour le rendre plus neutre, le désexualiser.

    > L'adoption restera dans tous les cas difficile pour les couples homosexuels.

    > En cas d'adoption en célibataire par un membre du couple, l'autre pourra à son tour l'adopter après le mariage.

    > L'AMP accessible à toutes ? Les Ministres de la Famille et de la Santé sont favorables.

    > Si mariage pour tous, divorce pour tous.

    Article 3 : Illégitimité des arguments puisés dans les écritures religieuses.

     

    1. Quelles sont les grandes différences et similitudes que présentent ces 3 articles concernant le traitement de la question du mariage homosexuel ?

    Les textes 1 et 3 se rejoignent sur leur point de vue religieux, la différence étant que dans le premier on parle d'arguments construits sur la base d'une argumentation concernant les conséquences sociales, alors que dans le troisième on condamne le point de vue archaïque tiré des écritures.

     

    Pauvreté en France

    Un individu est considéré pauvre lorsqu'il vit en dessous du seuil de pauvreté. En France le seuil de pauvreté est égal à 964€/an en 2010 c'est à dire 60% du niveau de vie médian.

    En France on compte 4,8M de pauvres en 2010, si l'on considère le seuil de pauvreté à 50% du niveau de vie médian, et 8,6M si l'on prend en compte le seuil de pauvreté à 60% de salaire médian. La moitié des pauvres a moins de 30 ans (les populations jeunes, moins diplômés et peu qualifiés). Les plus de 60 ans sont les moins concernés. La population pauvre est un peu plus féminine et vit au sein de familles monoparentales (2,6M). Les non-diplômés sont souvent plus pauvres (10,9% contre 3,3% chez les BAC+2). Ne pas avoir d'emploi fragilise.

    1. En 2010 en France, 8,6M vivent sous le seuil de pauvreté à 60%, et 4,8M vivent sous le seuil de pauvreté à 50%.

    2. La tranche d'âge la plus touchée de manière absolue est la tranche des 15-29 ans, et de façon relative : les femmes, les moins expérimentés, les moins diplômés.

    3. La pauvreté se caractérise par des conditions de vie précaires, liés à des problèmes de logements et de travail (chômage, bas salaire, temps parti subi), qui peuvent entraîner une complexité de l'accès à l'éducation. S'ajoute à cela un manque de liberté (réduction des choix) et pour certains une honte de leur condition (n'osent pas demander le RSA).

    4. Les causes : une sous-qualification qui rend impossible l'accès à certains emplois stables et mieux payés ; augmentation du coût de la vie avec des salaires qui ne suivent pas ; un schéma qui se répète avec des enfants qui étant en situation précaire ont des difficultés scolaires et finissent sans diplôme et donc avec de plus grandes chances de répéter le schéma de leurs parents.

    Synthèse :

    La pauvreté en France touche environ 14% de la population si l'on prend en compte le seuil de pauvreté à 60% du niveau de vie médian. Elle touche plus particulièrement la tranche des 15-29 ans, notamment les femmes (mère de famille monoparentale), les moins expérimentés et les moins diplômés (qui ont plus de mal à trouver du travail). On considère qu'un individu est pauvre lorsqu'il vit en dessous du seuil de pauvreté. Plus concrètement, la pauvreté se caractérise par plusieurs facteurs de précarité : la précarité du travail, comme le chômage, les bas-salaires et les temps partiels subis qui peuvent faire vivre dans des conditions très difficiles, très stressantes. Cette situation entraîne généralement la précarité du logement et de la vie familiale, ce qui a un impact sur l'éducation des enfants. Ceux-ci ayant davantage de chances de ne pas réussir leur scolarité, la probabilité qu'ils se retrouvent dans la même situation que leurs parents s'agrandit. De plus la précarité signifie aussi un manque de liberté par un manque de choix, lorsque l'on est en situation difficile on peut être contraints à la privation. C'est une forme d'exclusion, qui peut faire ressentir un sentiment de honte de leurs conditions, certains par exemple n'osent pas demander le RSA. Les objectifs à atteindre pour améliorer cette situation consisteraient d'abord à combattre les idées reçues sur la pauvreté de manière à arrêter toute discrimination sociale et créer une solidarité entre les citoyens, de sorte à réintégrer les personnes concernées dans le droit commun. Ensuite il faudrait rehausser les minimas sociaux.

     


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