• L1 S2

    Méthodes d'Analyse

     

    Planning

    08/02 → pyramide des âges / fécondité /

    15/02 → thèmes précis / population active / travail et emploi

    22/02 → travail sur des graphiques

    08/03 → oraux

    15/03, 22/03 → travail sur textes pauvreté / mariage homosexuel

    05/04, 12/04 → oraux dossiers + remise revue presse

     

    Revue de presse internationale à partir d'un thème.

    → problèmatique (Comment... Alors que... / En quoi... ?)

    Page 1 : nom, stendhal lea 1e année, image, titre, année

    Page 2 : Sommaire

    Page 3 : Thème, problématisation, introduction

    Contenu : 4 pages

    Page 4 :Biblio

    Arial 11, interligne 1,5

    Puis oral (5 min).


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  •            NOTIONS

    Quelques notions

    FRANCE

    2010 : 64,8M ; 830 000 BB ; population croissante : 346000h.

    Plus de longévité. Fécondité élevée, parmis les plus hautes d'Europe. De plus en plus d'enfants hors mariage. On s'établit de plus en plus tard. Age moyen du mariage 31 pour les hommes et 29 ans pour les femmes. Age moyen du premier bébé : 30 ans. Pour 3 mariages, 2 PACS.

    Population par groupe d'âge : 24,5% de moins de 20 ans, 52,6% entre 20 et 59 ans, 22,9% de plus de 60 ans, et 8,9% de plus de 75 ans.

    Espérance de vie des femmes : 87,8 ans (84,3 en 2008)

    hommes : 77,8 ans (77,6 en 2008)

    Solde migratoire : différence entre nombre de ceux qui entrent sur le territoire et le nombre de ceux qui en sont sortis. +71 000.

    UE = 27 pays, 500 000 000h.

     Statistique descriptive :

    Individu : unité statistique = objet de l'observation et de la description.

    Variable : Observer ou mesurer sur chacun des individus concernés. Dite « qualitative » (pas mesurable), présentée sous forme d'un texte. Souvent variable qualitative font l'objet d'un classement sous la forme d'une nomenclature (catégorie socio-professionnelle, genre,...)

    Taux d'accroissement : calcule par un taux de variation le % de croissance d'une variable. Permet de connaître le pourcentage de variation entre deux périodes données.
    ((Valeur d'arrivée – valeur de départ) / Valeur de départ)*100

    Moyenne : somme des valeurs d'un groupe de donnée divisée par le nombre de données.

    Médiane : Valeur qui sépare une série d'observation ordonnées en ordre croissant en deux groupes de même effectif. Autant d'individus d'une population qui présentent une valeur de la médiane inférieure que d'individus qui présentent ne valeur de la médiane supérieure.

     

     Démographie

    Pyramide des âges : Outil statistique d'étude démographique. Elle représente la répartition d'une population par tranches d'âges et par sexe à un moment donné, sous la forme d'un double-historique. Par convention les hommes sont placés à gauche et les femmes à droite. L'axe horizontal représente les effectifs et l'axe vertical représente les âges. La forme de la pyramide dépend de la fécondité, de la mortalité et de la migration. On note plusieurs profils différents de pyramide des âges :

    • le profil champignon, avec une base étroite et un sommet large

    • le profil pyramidal, avec une base large et un sommet fin

    • le profil paquebot, avec une base qui commence par s'élargir avant de rétrécir vers la fin

    • le profil pagode, avec une base qui commence par s'élarge avant de rétrécir vite, et se ré-élargir.

     Le taux de natalité est une donnée statistique qui donne le nombre de naissance vivante par habitant. Il sert aux études statistiques d'une population, et notamment en géographie. Il ne permet pas en revanche d'effectuer facilement des comparaisons dans l'espace et dans le temps car il est affecté par l'espérance de vie (qui varie beaucoup).

    Le taux de natalité (TN) est égal au nombre de naissances par an (n) divisé par la population totale (p), multiplié par 1000 → TN = n/p x 1000.

    Le taux de fécondité est un indice statistique qui permet de mesurer la tendance d'une population à augmenter ou diminuer naturellement, c'est à dire sans tenir compte des flux migratoires. Le taux de fécondité est calculé en faisant le rapport du nombre total d'enfant à la naissance par le nombre moyen de femmes fécondes (15-49 ans).

     

    Le travail

    Le travail : Le travail représentait jadis le labeur, puis petit à petit est devenu une institution sociale : un rapport social. L'action qui est effectuée par l'homme pour produire un bien marchand ou un service en vue d'obtenir une rémunération. Le travailleur s'il est titulaire d'un emploi dispose d'un statut économique et social. L'emploi est donc un statut qui prévoit un contrat de travail, un salaire et une convention collective. Tandis que l'activité, elle, renvoie à l'occupation. Pour parler de travail et d'emploi on a recours à la notion de population active, en opposition à la population inactive. La notion d'inactivité ici s'entend au sens économique du terme : une personne qui ne produit pas pour la société. Est considéré comme actif celui qui exerce une activité rémunérée ou indépendante, celui qui aide un membre de sa famille (dans son activité professionnelle), celui qui cherche un emploi, ou encore celui qui est apprenti. Les inactifs sont les rentiers, les retraités, et les mères au foyer. L'OIUT (Organisme International du Travail) considère l'ensemble des personnes de 16 à 67 ans et qui ne travaillent pas bénévolement. Pour l'OIT la population active est l'ensemble des personnes en âge de travailler et disponibles sur le marché du travail, qu'elles occupent un emploi (population active occupée), ou qu'elle soit au chômage (population active inoccupée).

    Chômeur : Le BIT dit que est chômeur celui qui est privé d'emploi, à la recherche active d'un emploi, et libre sous quinzaine.

    Immigration : l'entrée dans un pays de personnes étrangères qui viennent pour y séjourner ou pour y travailler. Vient de immigrar, immigrare = pénétrer. C'est une migration vue du côté de destination. Du côté du pays de départ cela correspond à l'émigration.

    Immigré : Selon la définition adoptée par le Haut Conseil de l'Intégration : un immigré est une personne née étrangère à l'étranger et résidant en France. La qualité d'immigré est permanente : c'est à dire qu'une personne continue à appartenir à la population immigrée même s'il a acquis la nationalité française. C'est le pays de naissance et non la nationalité à la naissance qui définit l'origine géographique d'un immigré.

     

               QUESTIONS

    Démographie

    Doc 1 : 400 000 filles nées en 1960. 260 000 hommes de 60 ans. Les 2 creux dans la pyramide correspondent aux générations nées en 1920 et 1940, qui correspondent aux 2 périodes de guerres mondiales.

    Doc 2 : stabilisation du nombre des naissance, babyboom des années 60, amélioration des conditions de vie.

    Doc 3 : Oui le nombre de naissance reste stabilisé à 400 000, les conditions de vie ne changent pas.

    Doc 4 :

    • Pas moins de « moins de 20 ans » en 1901 (34,3%) qu'en 2012 (24,5%)

    • Il s'agit d'une sous-catégorie des « 60 ans ou + », ce sont ceux qui ont + de 75 ans parmis les + de 60 ans.

    • Croissance de la population entre 1901 et 2012 : 64,89%

    • Population par groupe d'âge en France : croissance entre 1901 et 2012.

     

    Mode/Moyenne/Médiane

    1. En 1993, il y a autant de personnes qui ont moins de 34, 3 et de personnes qui ont plus de 34,3 ans ; en 1997, l'âge moyen des 2 sexes est de 38 ans.

    2. Evolution de l'âge moyen entre 1991 et 2012 :

      - des hommes : 10,20%

      - des femmes : 9,11%

      - de l'ensemble : 8,67%

    3. Evolution de l'âge médian entre 1991 et 2012 :

      - des hommes : 16,97%

      - des femmes : 16,28%

      - de l'ensemble : 16,61%

    4. Globalement âge moyen comme âge médian augmentent. L'augmentation de l'âge médian nous montrant qu'il y a une augmentation de l'espérance de vie.

     

    Espérance de vie

    1. L'éspérance de vie des femmes est passé de 69 ans en 1950 à 85 ans en 2010.

      L'éspérance de vie des hommes est passé de 63 ans en 1950 à 78 ans en 2010.

      Le taux de mortalité infantile est passé de 51 pour mille en 1950 à 4 pour mille en 2010.

    2. L'écart entre l'espérance de vie des femmes et des hommes en 1950 est de 6 ans, et en 2010 de 7 ans. Donc en 60 ans l'écart s'est creusé d'un an.

    3. Le taux de mortalité infantile en 1950 était très élevé, de 51 pour mille, comparé à celui de 2010 qui est de 4 pour mille. On pourrait l'expliquer par une nette amélioration des conditions de vie, comme nous le montre le document 6.

    4. Taux de mortalité infantile : la mortalité a baissé de 92%.

     

    Synthèse du document 8 (et autres documents pour l'oral)

    Ce document de l'ONU nous présente les données chiffrées par continent puis subdivisé par pays des espérances de vie à la naissance, du taux de mortalité, et du taux de mortalité infantile.

    Nous pouvons y constater que dans tous les pays, tous continents confondus, les femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes. Nous pouvons également observer qu'en Afrique, en exceptant l'Egypte qui montre un niveau de vie plus élevé, les espérances de vie sont les plus basses (en moyenne 52,11 ans pour les hommes et 54,35 ans pour les emmes), les taux de mortalité infantile sont très élevés (76,6 pour mille en moyenne), et les taux de mortalité légèrement plus élevé que dans les autres continents (une moyenne de 13,3 pour milles). L'Afrique est l'exemple le plus frappant, mais globalement le niveau de pauvreté des pays est reflété par leurs espérances de vie à la naissance et leurs taux de mortalité et de mortalité infantile : les pays d'Afrique, la Papouasie-Nlle-Guinée en Océanie, et certains pays d'Asie comme le Bangladesh, l'Inde, le Pakistan, les Phillippines et l'Indonésie, présentent des espérances de vie moins élevées et taux de mortalité infantile plus élevés. Ces chiffres témoignent du lien direct entre les conditions de vie et les espérances de vie et les taux de mortalité infantile.

    Notamment on sait qu'en France qui est un pays développé, industrialisé, l'espérance de vie et la population ont augmenté depuis 1960 notamment avec le baby-boom dans ces années-là et qu'on prévoit pour 2060 une stabilisation de la population avec une certaine augmentation de l'espérance de vie comme le montre les documents sur la démographie de l'Insee. On y voit aussi avec cette augmentation une population vieillissante, comme le montre le document 4 avec les populations par groupe d'âge dont la tendance s'inverse entre 1901 et 2012 : le nombre de moins de 20 ans diminue et ceux de plus de 60 ans augmente.

    Comme cette augmentation de l'espérance de vie et la diminution de la mortalité infantile s'explique par un progrès technique et scientifique, il est alors logique de constater dans le document 3 de la page 6 que que les catégories socio-professionnelles où le nombre de gens a augmenté sont celles des artisans, les commerçants et chefs d'entreprises, les cadres et les professions intellectuelles supérieures, et les professions intermédiaires sont celles qui requiers le plus de niveau d'étude, alors que les catégories qui requiers moins de qualifications comme les agriculteurs, les employés et les ouvriers a tendance à diminuer. On remarque d'ailleurs dans le document 5 de la page 8 que le taux de chômage est beaucoup plus élevé pour ceux qui n'ont pas de diplôme que pour ceux qui ont un dipôme supérieur à bac +2.

     

    Immigration

    1. Les 6 documents présentent la situation sociale des immigrés et étrangers principalement en Union Européenne et en France (personnes ayant acquis la nationalité française, étrangers et immigrés classés par âge, étrangers actifs classés par catégorie socio-professionnelle, taux de chômage en 2010, immigrés classés par pays de naissance, population étrangère au sein de l'Union européenne en 2010).

    2. D'après le document 3, un tableau de l'enquête emploi de l'INSEE sur les étrangers actifs selon la catégorie socio-professionnelle, on constate que les étrangers occupent en majorité les catégories socio-professionnelles d'ouvriers (9,6%) et des chômeurs n'ayant jamais travaillé (10,7%).

    3. 11 369 000 habitants en Grèce en 2010.

    4. En UE, la population étrangère représente 6,5% de la population totale. Les pays de l'UE accueillant le plus d'étrangers sont l'Allemagne (7 131 milliers), l'Espagne (5 654 milliers), la France (4 235 milliers), et le Royaume-Uni (4 362 milliers). Il ne s'agit pourtant pas des populations dont la part d'étrangers est la plus élevée, qui sont : Chypre (15,8% d'étrangers), Estonie (15,9%), Lettonie (17,6%), et le Luxembourg (42,1%). La population étrangère en UE ne représente que 7,3% de la population active totale.

     

    Emploi et chômage

    1. Le taux d'activité par sexe et par âge a évolué entre 1990 et 2010 de -5,3% pour les hommes de 15 ans ou plus, et de 9,5% pour les femmes de 15 ans ou plus. Le taux d'activité pour tous âges confondus (à partir de 15 ans) a donc globalement augmenté pour les femmes, et diminué pour les hommes.

    2. L'emploi par personnes selon la catégorie socioprofessionnelle a évolué entre 2005 et 2010 : le pourcentage de personnes travaillant dans les catégories socio-professionnelles des artisans, commerçants et chefs d'entreprises, les cadres et professions intellectuelles supérieures, et les professions intermédiaires a augmenté ; tandis que le pourcentage de personnes travaillant dans les catégories socio-professionnelles des agriculteurs exploitants, les employés et les ouvriers ont diminué. Cela s'explique par une désertion générale des métiers du domaine de l'agriculture, de la méchanisation remplaçant de plus en plus les ouvriers dans les milieux industriels, et entre 2005 et 2010 le chômage ayant augmenté à cause de multiples raisons (notamment liées à la crise, à la délocalisation), il y a moins d'employés. On pourrait alors supposer que ces catégories se complètent : le pourcentage de personnes ayant quitté les 3 catégories professionnelles ayant connu une diminution se sont dirigés vers d'autres professions, lesquels ont vues leur pourcentage augmenter.

    3. Le document sur la « Population active et population active occupée » nous montre que sur la population active, il y a une augmentation du nombre de chômeurs entre 2008 et 2010 : 2.1 M en 2008, 2.5 M en 2009, et 2.6 M en 2010. D'autre part, parmis la population active occupée la part de femmes est de 47,2% en 2008, et 47,5% en 2009 et 2010, montrant une très légère évolution, et toujours une part inférieure par rapport aux hommes. De plus, la part de non-salariés ne représente que respectivement 10,6%, 11% et 11,5%, montrant une large majorité de salariés parmis la population active occupée. De plus parmi la population activite occupée, on observe une augmentation des actifs occupés en sous-emploi (dont les employés, les ouvriers et les femmes en sous-emplois qui sont tous en augmentation).

      Le document « Taux d'activité et taux d'emploi dans l'UE en 2010 » nous montre que les pays de l'UE en 2010 ont globalement entre 60 et 79% de taux d'activités (soit 71% en moyenne). Le taux d'emploi, divisés par sexe, nous montre que la plupart des pays ont environ 10% de différence (à la faveur des hommes), avec quelques exceptions comme l'Estonie et la Lituanie où la différence est faible, et le Luxembourg, la Grèce et Malte où la différence se creuse davantage. Dans l'ensemble, le taux d'emploi selon les pays ne présente pas d'énormes écarts.

    Synthèse :

     

    Emploi et chômage 2

    1. En 2009, il y avait 28 269 000 d'actifs en France.

    2. Leur statut principal est « actifs ayant un emploi », représentant 51,3% de la population de 15 ans ou plus, tandis que les chômeurs ne représentent que 5,1%.

    3. En 2011 en France, le nombre de chômeurs était de 2 631 000. Ayant diminué de 0,1% sur an, on peut considérer que depuis 2010 il n'y a eu une diminution de 0,1% de chômeurs.

    4. Le taux de chômage des 15-24 ans entre 2010 et 2011 a diminué de 2,1%.

     

    Emploi et chômage 3

    1. Les plus touchés par le chômage en 2010 sont les jeunes (15-29 ans) et les sans-diplômes.

    2. Le taux de chômage de 1982 à 2010 a évolué :

      - de 14,3% pour les diplôme sup à bac +2

      - de 136,8% pour les sans-diplôme

      - de 38,2% pour l'ensemble

     


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  •          DOCUMENTS

     

    Démographie

    Doc 1 : 400 000 filles nées en 1960. 260 000 hommes de 60 ans. Les 2 creux dans la pyramide correspondent aux générations nées en 1920 et 1940, qui corresponent aux 2 périodes de guerres mondiales.

    Doc 2 : stabilisation du nombre des naissance, babyboom des années 60, amélioration des conditions de vie.

    Doc 3 : Oui le nombre de naissance reste stabilisé à 400 000, les conditions de vie ne changent pas.

    Doc 4 :

    • Pas moins de « moins de 20 ans » en 1901 (34,3%) qu'en 2012 (24,5%)

    • Il s'agit d'une sous-catégorie des « 60 ans ou + », ce sont ceux qui ont + de 75 ans parmis les + de 60 ans.

    • Croissance de la population entre 1901 et 2012 : 64,89%

    • Population par groupe d'âge en France : croissance entre 1901 et 2012.

     

    Mode/Moyenne/Médiane

    1. En 1993, il y a autant de personnes qui ont moins de 34, 3 et de personnes qui ont plus de 34,3 ans ; en 1997, l'âge moyen des 2 sexes est de 38 ans.

    2. Evolution de l'âge moyen entre 1991 et 2012 :

      - des hommes : 10,20%

      - des femmes : 9,11%

      - de l'ensemble : 8,67%

    3. Evolution de l'âge médian entre 1991 et 2012 :

      - des hommes : 16,97%

      - des femmes : 16,28%

      - de l'ensemble : 16,61%

    4. Globalement âge moyen comme âge médian augmentent. L'augmentation de l'âge médian nous montrant qu'il y a une augmentation de l'espérance de vie.

     

    Espérance de vie

    1. L'éspérance de vie des femmes est passé de 69 ans en 1950 à 85 ans en 2010.

      L'éspérance de vie des hommes est passé de 63 ans en 1950 à 78 ans en 2010.

      Le taux de mortalité infantile est passé de 51 pour mille en 1950 à 4 pour mille en 2010.

    2. L'écart entre l'espérance de vie des femmes et des hommes en 1950 est de 6 ans, et en 2010 de 7 ans. Donc en 60 ans l'écart s'est creusé d'un an.

    3. Le taux de mortalité infantile en 1950 était très élevé, de 51 pour mille, comparé à celui de 2010 qui est de 4 pour mille. On pourrait l'expliquer par une nette amélioration des conditions de vie, comme nous le montre le document 6.

    4. Taux de mortalité infantile : la mortalité a baissé de 92%.

     

    Synthèse du document 8

    Ce document de l'ONU nous présente les données chiffrées par continent puis subdivisé par pays des espérances de vie à la naissance, du taux de mortalité, et du taux de mortalité infantile.

    Nous pouvons y constater que dans tous les pays, tous continents confondus, les femmes ont une espérance de vie plus élevée que les hommes. Nous pouvons également observer qu'en Afrique, en exceptant l'Egypte qui montre un niveau de vie plus élevé, les espérances de vie sont les plus basses (en moyenne 52,11 ans pour les hommes et 54,35 ans pour les femmes), les taux de mortalité infantile sont très élevés (76,6 pour mille en moyenne), et les taux de mortalité légèrement plus élevé que dans les autres continents (une moyenne de 13,3 pour milles). L'Afrique est l'exemple le plus frappant, mais globalement le niveau de pauvreté des pays est reflété par leurs espérances de vie à la naissance et leurs taux de mortalité et de mortalité infantile : les pays d'Afrique, la Papouasie-Nlle-Guinée en Océanie, et certains pays d'Asie comme le Bangladesh, l'Inde, le Pakistan, les Phillippines et l'Indonésie, présentent des espérances de vie moins élevées et taux de mortalité infantile plus élevés. Ces chiffres témoignent du lien direct entre les conditions de vie et les espérances de vie et les taux de mortalité infantile.

     

    Immigration

    1. Les 6 documents présentent la situation sociale des immigrés et étrangers principalement en Union Européenne et en France (personnes ayant acquis la nationalité française, étrangers et immigrés classés par âge, étrangers actifs classés par catégorie socio-professionnelle, taux de chômage en 2010, immigrés classés par pays de naissance, population étrangère au sein de l'Union européenne en 2010).

    2. D'après le document 3, un tableau de l'enquête emploi de l'INSEE sur les étrangers actifs selon la catégorie socio-professionnelle, on constate que les étrangers occupent en majorité les catégories socio-professionnelles d'ouvriers (9,6%) et des chômeurs n'ayant jamais travaillé (10,7%).

    3. 11 369 000 habitants en Grèce en 2010.

    4. En UE, la population étrangère représente 6,5% de la population totale. Les pays de l'UE accueillant le plus d'étrangers sont l'Allemagne (7 131 milliers), l'Espagne (5 654 milliers), la France (4 235 milliers), et le Royaume-Uni (4 362 milliers). Il ne s'agit pourtant pas des populations dont la part d'étrangers est la plus élevée, qui sont : Chypre (15,8% d'étrangers), Estonie (15,9%), Lettonie (17,6%), et le Luxembourg (42,1%). La population étrangère en àUE ne représente que 7,3% de la population active totale

     

    Emploi et chômage

    1. Le taux d'activité par sexe et par âge a évolué entre 1990 et 2010 de -5,3% pour les hommes de 15 ans ou plus, et de 9,5% pour les femmes de 15 ans ou plus. Le taux d'activité pour tous âges confondus (à partir de 15 ans) a donc globalement augmenté pour les femmes, et diminué pour les hommes.

    2. L'emploi par personnes selon la catégorie socioprofessionnelle a évolué entre 2005 et 2010 : le pourcentage de personnes travaillant dans les catégories socio-professionnelles des artisans, commerçants et chefs d'entreprises, les cadres et professions intellectuelles supérieures, et les professions intermédiaires a augmenté ; tandis que le pourcentage de personnes travaillant dans les catégories socio-professionnelles des agriculteurs exploitants, les employés et les ouvriers ont diminué. Cela s'explique par une désertion générale des métiers du domaine de l'agriculture, de la méchanisation remplaçant de plus en plus les ouvriers dans les milieux industriels, et entre 2005 et 2010 le chômage ayant augmenté à cause de multiples raisons (notamment liées à la crise, à la délocalisation), il y a moins d'employés. On pourrait alors supposer que ces catégories se complètent : le pourcentage de personnes ayant quitté les 3 catégories professionnelles ayant connu une diminution se sont dirigés vers d'autres professions, lesquels ont vues leur pourcentage augmenter.

    3. Le document sur la « Population active et population active occupée » nous montre que sur la population active, il y a une augmentation du nombre de chômeurs entre 2008 et 2010 : 2.1 M en 2008, 2.5 M en 2009, et 2.6 M en 2010. D'autre part, parmis la population active occupée la part de femmes est de 47,2% en 2008, et 47,5% en 2009 et 2010, montrant une très légère évolution, et toujours une part inférieure par rapport aux hommes. De plus, la part de non-salariés ne représente que respectivement 10,6%, 11% et 11,5%, montrant une large majorité de salariés parmis la population active occupée. De plus parmi la population activite occupée, on observe une augmentation des actifs occupés en sous-emploi (dont les employés, les ouvriers et les femmes en sous-emplois qui sont tous en augmentation).

      Le document « Taux d'activité et taux d'emploi dans l'UE en 2010 » nous montre que les pays de l'UE en 2010 ont globalement entre 60 et 79% de taux d'activités (soit 71% en moyenne). Le taux d'emploi, divisés par sexe, nous montre que la plupart des pays ont environ 10% de différence (à la faveur des hommes), avec quelques exceptions comme l'Estonie et la Lituanie où la différence est faible, et le Luxembourg, la Grèce et Malte où la différence se creuse davantage. Dans l'ensemble, le taux d'emploi selon les pays ne présente pas d'énormes écarts.

    Synthèse :

     

    Emploi et chômage 2

    1. En 2009, il y avait 28 269 000 d'actifs en France.

    2. Leur statut principal est « actifs ayant un emploi », représentant 51,3% de la population de 15 ans ou plus, tandis que les chômeurs ne représentent que 5,1%.

    3. En 2011 en France, le nombre de chômeurs était de 2 631 000. Ayant diminué de 0,1% sur an, on peut considérer que depuis 2010 il n'y a eu une diminution de 0,1% de chômeurs.

    4. Le taux de chômage des 15-24 ans entre 2010 et 2011 a diminué de 2,1%.

     

    Emploi et chômage 3

    1. Les plus touchés par le chômage en 2010 sont les jeunes (15-29 ans) et les sans-diplômes.

    2. Le taux de chômage de 1982 à 2010 a évolué :

      - de 14,3% pour les diplôme sup à bac +2

      - de 136,8% pour les sans-diplôme

      - de 38,2% pour l'ensemble

     

    Emploi et chômage 4

     

     


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  •  Le but • ため

     
    > ため (pour... expression de but) est toujours précédé par un élément déterminant (comme つもり) : N/[verbe forme neutre]ため.

    > Le verbe qui précède ため est un verbe de l'acte volontaire (pour travailler au Japon). On ne peut pas l'utiliser avec la forme potentielle du verbe (ex : 日本人の友達と話せるためです est faux). Dans ce cas-là il faut reprendre la construction de V-(potentiel) ようになる+ためです.

    Exemples :

    - のために日本語を勉強しているんですか。Dans quel but étudiez-vous le japonais?

    - 通訳者になるために日本語を勉強しています。J'étudie le japonais pour devenir interprète.

    - 日本語を勉強しているのは何のためですか。Dans quel but étudiez-vous le japoais?

    - 日本に住むためです。Pour vivre au Japon.

     


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  • La raison et la cause

     

     • から → [X Forme finale registre neutre/poli] から, Y

    から est une particule conjonctive marquant l'origine, la cause et la raison en exprimant la relation de causalité comme si elle était évidente ou déjà établie. Dans cette construction, l'accent est mis plutôt sur « Xから » et celui-ci exprime une raison pour soutenir son jugement. C'est pourquoi l'usage de « から » est privilégiée dans les énoncés exprimant l'intention ou l'injonction du locuteur (...つもりです、v-たいです、v-てください, par exemple). En revanche, par souci de politesse, il vaut mieux éviter d'utiliser « から » dans un énoncé de requête ou de refus car cela risque de donner le ton trop affirmatif.

    Exemples :

    どうして日本語を勉強しているんですか。    } Pourquoi étudiez-vous le japonais ?
    日本語を勉強しているはどうしてですか。}
     日本語が好きだからです。Parce que j'aime le japonais.
    日本語は思い白いからです。Parce que le japonais est intéressant.
    将来日本で仕事をしたいからです。Parce qu'à l'avenir je veux travailler au Japon.

    もうすぐ終わりますから、ちょっと待っていてくださいね。
    Je vais finir bientôt. Attendez-moi un peu.

     私が日本語を勉強しているのは日本へ行きたいからです。
    Si j'étudie le japonais, c'est parce que je veux partir pour le Japon.

     

    ので[X Forme neutre] ので, Y

    [V-forme neutre / adj-i]ので → 行くので、かわいいので

    [Nom / adj-na]なので → べんりなので

    ので ne marque pas explicitement la relation de causalité car ので a une fonction explicative (dérivée de la forme のです・んです). Dans cette construction, l'accent se trouve plutôt sur « Y ». « Xので » est une expression propre à exprimer la raison/cause avec politesse sans trop imposer la validité de cette relation ni trop la marquer subjectivement

    Ex : 学生が先生に言う:あの、先週休んだので、プリントをいただけますか。
    Euh, je n'étais pas là la semaine dernière, est-ce que je avoir les polycopiés ?
    L'usage de から ne laissant pas ressortir le sentiment de gêne, serait considéré trop brutal.

     

    Comme X → Y [X (v-, v-なくて, Nで, adj-iくて)] → Y

    Cette construction peut exprimer la relation de causalité si le contexte implique la logique de causalité. Il y a des contraintes au niveau de la forme de l'énoncé (par exemple, cela ne marche pas dans l'énoncé de type d'intention, d'exhortation, de requête, etc.) :
    Ex : 雨が[ふっていて・ふっているから]タクシーで行きましょう。Comme il pleut, allons-y en taxi.

    En revanche, cette construction est courante dans l'énoncé exprimant la cause du sentiment (content, déçu, etc. Ex : みんなに会えうれしいです。Je suis content de pouvoir vous rencontrer tous) ou du problème (tomber malade, être en retard, impossibilité etc.) :
    Ex : まわりの人がうるさくて先生の声がよく聞こえませんでした。
    Comme les gens d'à côté faisaient du bruit, je n'entendais pas bien la voix du professeur.

     

    Comme X1 et aussi X2 → Y X1X2(→ Y)

    Cette construction permet d'énumérer les causes pour amener (même implicitement) à une conclusion recherchée.

    Ex : 東京は道がせまい車が多い、運転が難しいですね。Non seulement les rues de Tokyo sont étroites mais il y a aussi beaucoup de voitures, ce qui fait qu'il est difficile de conduire.


    Dans une conversation, l'énoncé incomplet (X-shi) est courant. Dans cet exemple, le locuteur exprime son accord en rajoutant un argument :

    Ex : A :いい天気だテニスでもしませんか。
    Comme il fait beau, vous ne voulez pas qu'on joue au tennis ?

     B: いいですね。きょうは授業もない
    C'est bien ! En plus, comme je n'ai pas cours aujourd'hui...

     


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  •  Changement de la situation/de la capacité

     

    Cette construction exprime le changement d'état, en particulier de la capacité (avec la forme potentielle du verbe) ou de l'habitude.

     

    Maintenant je peux...

    > [V forme neutre]ようになる
    Ex : 日本語の新聞が読めるようになりました
    (Maintenant) j'arrive à lire les journaux en japonais.

    > [Adj -i] – くなる
    Ex : 暖かくなりました Maintenant qu'il fait chaud.

    > [Nom / Adj -na] - になる
    Ex : 元気になりました Maintenant que je suis en forme.

     

    Maintenant je ne peux plus...

    [V Forme -ない] + [ -+] + [なる] → ~なくなりました
    Ex : 分からなくなりましたJe ne comprend plus.

     

    Note : On peut rajouter le verbe auxiliaire くる après le verbe (forme en -te) pour exprimer le changement graduel de l'action du passé vers le présent et non terminée → なってきました


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  • Expression temporelle

     

    > Expression temporelle : quand X, Y

    Dans la proposition subordonnée (« X+とき »), on pose le cadre temporel, et dans la proposition principale (Y), on exprime une action (ou un événement) qui a lieu à ce moment-là. とき peut prendre la particule (ときに) (avec le changement éventuel de nuance). On rajoute pour la thématisation (ときは, ときには) :

    [X (V-forme neutre, adj-i)] とき(に)Y

    [X (Nom, adj-na)] のとき(に)Y

     

    Exemples :

    子供のとき、アメリカに住んでいました。
    Quand j'étais enfant, j'habitais aux Etats-Unis.

    眠いときはいていコーヒーを2杯飲みます。
    Quand j'ai sommeil, en général, je bois 2 tasses de café.

    会社へ行くとき、ネクタイをしていきますか。
    Quand vous allez au bureau, est-ce que vous portez la cravate ?

     去年の冬、大雪が降ったとき、うちの屋根がこわれました。
    L'hiver dernier, quand il y a eu de grandes chutes de neige, le toit de la maison s'est effondré.

     

    > Quand X a accompli avant Y, le X prend la forme -

    Ex : 朝ねぼうをしたときは朝ごはんを食べないで学校へ行きます。
    Quand je me réveille tard, je vais à l'école sans prendre le petit-déjeuner.

     


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  •  Conseil

     

     > Il vaut mieux (V) / Je vous conseille de (V)

    V-(forme neutre passée/accompli)ほうがいいです

    Ex : 急いでいるのならタクシーで行ったほうがいいですよ。
    Si vous êtes pressé il vaut mieux aller en taxi.

     

    > Il ne vaut mieux pas (V) / Je vous déconseille de (V)

    V-ない(forme neutre présent neg.)ほうがいいです

    Ex : 寝る前にお茶を飲まないほうがいいですよ。
    Il vaut mieux ne pas boire du thé avant de se coucher.

     

    > Expression :

    どちらでもいいですよ。L'un comme l'autre me conviendra. C'est pareil. Comme vous voulez.

    どっちでもいいですよ。Forme orale, style familier

     

    > Plus nuancé avec かもしれません

    Ex : 今晩は土曜日ですから、予約をしたほうがいいかもしれません。
    Puisque ce soir c'est samedi, ce serait bien de réserver.

     


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  •  N2 qui s'appelle N1

     

    > N1というN2N2 qui s'appelle N1

    On utilise cette construction quand le locuteur estime que celui-ci ou son interlocuteur ne connaissent pas bien N1 (nom propre et quelque chose de spécifique), quand on pense que l'interlocuteur ne connaît pas (par ex on ne l'utilisera pas pour dire qu'on vient de Paris mais on l'utilisera pour une petite ville inconnue). N2 est une catégorie qui englobe N1.

    Ex : 山口さんというから電話がありましたよ。
    Une personne qui s'appelle Yamaguchi était au téléphone.

     Ex : ケザックというune ville du nom de Quézac

     

    > Peut servir à demande le sens/expliquer :

    Ex : - ”大型車”というのは ・っていうのは何のことですか。どういう意味ですか。
          - ”大型車”は大きい車のことです。たとえばトラックやバスなどのことです。

    → A l'oral, il est fréquent de prononcer « っていうのは ».

     


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  •  [18/02 CM 04]

     

    Constitutionnal crisis 1911: expression of a social class conflict. Important to remember both aspect: constitutionnal crisis and origin / causes of that constitutionnal crisis. The social classes were working class, entrepreneurs, and the aristocratic class.

     The origin of the Parliament Act 1911:
    The refusal by the conservative majority in the House of Lords about the People's Budget (called that way by the Liberals to seem likable). The aristocrates didn't want to be taxed more, the richest of them were going to be taxed more with the Money Bill, so they disagreed. 1910: the House of Lords would still not give in → opposed the passing of the Money Bill. In December 1910 something changed: intervention of the King, who had threaten the Lords, by appointing a certain number of Liberals peers in the H of L. The cons majority in the House of Lords had to accept a new law which reduced the legislative power of the Lords: Parliament Act 1911: actually specified in written that the House of Lords could not delay the passing of a law. In the case of ordinary law, the Lords could delay it for 2 consecutives parliamentory sessions. At the end of the 2nd one, they would have to accept the bill. In the case of Money Bills (finance bill), the Lords could only delay a passing of such law for 1 parliamentory session. → This parliament act was the first step of the reforms in the House of Lords. It was completed later in 1949.

    This is the conclusion of the constitutionnal and institutionnal conflict within the UK Government institutions. The Liberals at the center of the power wanted to be seen doing something for the poor, by taxing the richest ones.

     Measures adopted in the beginning of the 20e century
    The liberals adopted a number of measures in 1906-1908, and more after that. The Liberals did that not because they were a benevolant party but because they were representing this powerful class of entrepreneurs, employers. So the Liberals, under the influence of the New Liberals (Churchill, Lloyd George), had to accept that they had to do something. In the 19e century, it was a government of non-intervention: “laissez-faire”, in favour of the aristocracy. That's why in the beginning of the 20e century, with the capitalism starting to grow, they started to stop non-interventionism and do something in favour of the capitalists.
    Only the poorest section of the working class would receive help (otherwise they would not be able to work → less workers is bad for capitalism). One profession in particular, miners, was a matter of concern. The Coal Mines (Eight Hours) Act 1908 reduced the number of work's hours. But this did not include the time to go to the mine, only the working hours. The government did that because they were afraid of miners: in a lot of contries, they have been a threat, when they decide to revolt (they are strong, numerous, with tools that could be potential weapons). In 1912 the miners proposed a national strike for all industrial workers, which represented a serious threat if workers can mobalize to a point that they would stop the economics. The Government decided to do something at the base of the problem: the miners. So they proposed The Coal Mine (Minimum Wages) Act 1912. Very typical government flexible approach: a neutral committee would represent the miners workers and establish a level of minimum wage, different from a district to another. If workers were not really motivated, when Government would maintain the minimum wage to a minimum. If the miners were ready to revolt, the minimum wage were a little bit higher. It wasn't a national miners minimum wages: it was a local one, based on local negocations.
    Other professions that receive a lot of attention under the Liberals because they were very difficult professions, and most of the time they did activities that anyone was able to do. The sweated industry was over-exploited. There was public knowledge that certain industries was over-exploited: very long hours, low pays, etc. It has been a regular concern in the second half of the 19e century. The sweated work took place in small work shop, several people (dozen people), not very big factories. Nothing very much happens until the Liberals did something about it: in 1906 a daily newspaper talked about an Anti-Sweating Exhibition. But it was only in 1909 that the Liberal Government proposed the Trade Boards Act, under the influence of Churchill. They wanted to target the most serious problem areas: only those industries which were susceptibles of rebellion. So this act was only for 4 professions. For each of these industries a Board was established, and these Boards were supposed to be representatives of workers, employers, and Parliament. And these Boards was giving the responsibility of establishing a minimum wage. This measure again targeted the most difficult conditions only. In 1913, 6 more trades (professions) were added to this Trade Board Act, and included a few more workers. Need to remember: it concerned a very limited number of workers. If you look at the history of different measures adopted over the 19e century, there is sometime a vision of progress: it's only a vision. The Liberals' intention was to limit the systemic risk of rebellion by specific working class category (industry in particular): it would help secure the system, and would perhaps discourage workers of voting for Labour. If they wanted to represent the interest of everyone, they would for examples giving a minimum wage to everyone. But they just adopted a certain number of measures for the security of the system.
    A
    nother difficult profession they were targeted were shop assistance: typically there were long days, with very short breaks or not it all, 7 days a week, and very low pays. This was the beginning of the chain store system. In 1911, the Government proposed and adopted the Shops Act, which stating the following: shop assistance should have one half day a week of rest; and they should have regular meal time. The Liberals had intended to reduce the number of hours, but lack of time pushed them to abandon this idea (geeeeeeeeenre): but the fact was that shop keepers owners did not want it.

       National Insurance Act 1911
    Before it there was the Workmen's Compensation Act 1906, to compensate the lost of income from the workers who could not afford an insurance for themselves.
    National Insurance Act 1911: first time that a national state finance program for compensating the lost of income due to unemployment and, mostly, health. Only concerned the poorest of the poor workers, and the second part of that act about unemployement concerned only certain categories.

     


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  •  Les Pronoms (p.47-51)

     

     

    Remplace le groupe nominal.
    > Do you know Ryan Giggs ?
    Yes,
    he is a very good player.
    Yes, I saw
    him on TV last night.
    Yes, he scored this goal for Man United
    himself.
    Yes. This car over there is
    his.

     

    Pronoms personnels

    Tableaux pronoms personnels

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    > Mon mari et moi partons pour la Martinique en février : My husband and I.

    > Je veux qu'il parte → I want him to leave.

    > Do you mind his/him smoking ?

    > Elle l'aime : she loves him.

     

     

    COURS 11/02 MISSING


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  • Le Génitif

     

     > Construction la plus courante : 's → Noms, singuliers et pluriels irréguliers

    Indiana's hat ; Charles's family / The waitress's sister ; The children's room

     

    > Pluriel réguliers qui se terminent par un s :

    The Obamas' new house ; Our neighbours' car

    Exception : noms d'origines bibliques ou mythologique

    Hercules' strenghth/Jesus' life

     

    Elisabeth the First's successors. → Les successeurs d'Elisabeth première

    Ross and Monica's parents. → Les parents de Ross & Monica

    Rachel's and Phoebe's parents. → Les parents de Rachels et ceux de Phoebe.

     

    > ATTENTION, ne pas confondre 's et une contraction de verbe !

    The train's leaving = The train IS leaving

    Her father's gone out = Her father HAS gone out.

     

    > Génitif déterminatif (remplacent le déterminant dans la phrase) :

    I have met this man's mother.

    => I have met HIS mother.

    I have met the mother of this man.

    => I have met this man's mother.

     

    Marge is Bart's mother. = Marge is the mother of Bart.

     

    Ben is a supporter of Arsenal.

    Ben is Arsenal's supporter = Ben is THE supporter of Arsenal.

     

    She handed me the first slice of cake. ≠ She handed me the first cake's slice.

     

     

    > Pour poser la relation entre deux termes il faut une structure en « of », ou alors il faut que le deuxième élément soit évident, comme ici :

    I prefer my house to Snoopy's house. → I prefer my house to Snoopy's.

    Have you been to the butcher's today? (pas besoin d'ajouter « shop »)

     

     

    > A déjà eu lieu = génitif / L'action n'a pas encore eue lieu = structure en OF :

    The baby's birth was a delight for the family.

    The birth of the baby will be a delight for the family.

     

     

    > On préfère utiliser le génitif de possession quand il s'agit d'une personne :

    Batman's car / The colour of the bike

     

     

    > Quand le groupe nominal est très long, on préfère la structure en OF :

    Simple : Do you know Bree's husband ? / Do you know the husband of Bree ?

    Do you know the husband of our wonderfully gifted at cooking new neighbour ?

    Do you know our wonderfully gifted at cooking new neighbour's husband ?

    Do you know the husband of Bree, who lives on Wisteria lane and has two kids ?

    Do you know Bree, who lives on Wisteria lane and has two kids' husband ?

     

     

    > On ne peut pas toujours remplacer par une structure en OF :

    She's been worried about Fred's sight since he had this accident.

    I can't stand the sight of Fred ! He looks so stupid with his new clothes.

     

     

    > Disctintion entre génitif déterminant et génitif générique :

    Avec un déterminant : I think that's the butcher's car over there. = I think that's HIS car.

    Génitif jouant le rôle d'un adjectif :

    There were a butcher's knife on her kitchen table.

    There was a professional knife on her kitchen table.

    They sometimes go to a children's library = a library for children.

     

     

    > Génitif de mesure : mesure le temps ou la distance :

    It's only a ten minutes' drive from her place to school.

    It's only a ten kilometers' walk from her place to school.

    Nom composé : It's only a ten-minute drive from her place to school.

     

     

    > Temps et distance : distance ≠ de la taille

    They built a ten-meter swimming pool. They built a ten meter's swimming pool.

    She gave him a ten-pound note. She gave him a ten pounds' note.

     


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  •  L'adjectif (p.52-57)

     

     > Structures pré-nominale et post-verbale

    This is a nice jacket. / She's nice.

    Tom is impatient. / Tom dated an impatient girl.

    The general, old and defeated, called back his troops.

     

    > Adjectifs pré-nominaux (éphithètes)

    I like flowers. → définir une sous-catéforie : I like red flowers.

     

    > Ordre des adjectifs : TACOM : Taille/Age/Couleur/Origine/Matière

    They met a boring young medical student.

    He was carrying a big blue metal table.

    Last year, she bought a recent German car.

    Sous-catégorie au même niveau : AND → A zebra had black and white stripes.

    Les adjectifs de nature différentes s'accumulent : Virgule → I was a short, intensive trip.

     

    > How, what, so, such

    How great a concert it was !

    What a great concert it was !

    It was so great a concert.

    It was such a great concert.

     

    > Post-verbal

    The mountain is high.

    Some giraffes were asleep.

     

    * Les adjectifs qui ne peuvent être qu'attribus commencent souvent par a.

    Some asleep giraffes woke up. Ne peut être utilisé comme épithète → Some sleeping giraffes...

    A l'exception de par exemple : anxious, angry,...

    Mais aussi ceux qui sont des contraires : typical / atypical

     

    * Ou décrivent un état de santé ou une humeur :

    The secretary is ill. The ill secretary stayed at home.

    Exception : The sick secretary stayed at home.

     

    The trip was long and exhausting.

    The trip was long but fascinating.



    > La place de l'adjectif peut changer le sens.

    I found grammar classes fascinating.

    = I found that grammar classes were fascinating.

    I found fascinating grammar classes.

     

    The late President was a good administrator.

    The President is once against late.

     

    Excited and happy, the winners received their medals.

    The winners, excited and happy, received their medals.

    The winners received their medals, excited and happy.

     

    The winners, happy, received their medals.*

    Slighly uneasy, Mark and Mary prefered to decline the invitation.

     

    These strange dogs are amazing !

    These dogs are strange !

    These stranges dogs...* → toujours invariable !

     

    This woman is 60 years old. → She is a sixty year old woman.

     

    > Chaque adjectif sa préposition...

    She is afraid of snakes.

    Her mother was very angry with her.

    He is very interested in cooking.

    Theyre were bound to fail their exam.

    She was opposed to opening the letter.

    She was extremelly ambitious.

     

    > Préfixe :

    Unhappy / disgraceful / pseudo-artistic / supernatural

     

    > Suffixe :

    Nom + -y : rainy, fishy

    Nom + -less : tasteless, careless

    Nom + -ful : beautiful, careful

    Nom + -ly = adjectif : friendly

    Adjectif + -ly = adverbe : nicely



    > -ic ≠ -ical

    Economic, economical / historic, historical,...



    > Adjectifs formés à partir de verbes

    This man is very interesting. Cet homme est très intéressant.

    This man is very interested. Cet homme est très intéressé.

     

    > Adjectifs composés :

    Adj. Ou Nom + Adjectif : This restaurant is child-friendly.

    Adj. Ou Adv. Ou Nom + V-ING :

    Her brother is a good-looking man.

    This is a heart-breaking story.

    Ad. Ou Adv Ou Nom + PARTICIPE PASSE : His girlfriend was heart-broken.

    Adh ou Adv. Ou Nom Ou Participe passé + NOM -ED : His daughter is a blue-eyed girl.

     

    > Adjectif substantivé = utilisé comme nom.

    Toujours invariables : the poor / the dead...

    Ex : The Irish sometimes drink too much.

    Exception : The Blacks asked for Civil rights in the 1960s. A force d'être utilisé comme nom.


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  •  Conditionnel

     

    p. 105 : Conditionnel avec

    [X (forme neutre présente : る・ない)] Y
    Si X, alors Y

    > Y est toujours un verbe ne marquant ni volonté ni intention (se voir, devenir, etc).

     

    Exemples :

    静かにしない  と     聞こえません。
    Si.........      alors   ...conséquence.
    Si vous n'êtes pas calmes, vous n'entendrez pas.

    20分ぐらい歩く海が見えます。Si l'on marche environ 20 minutes, alors on voit la mer.

     


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  •  Chapitre 2

    La Diversité de l'Organisation du Travail

     

    Introduction

    Avant chaque artisan appartenait à une corporation selon leurs métiers. Le grand changement apparaît au 18e siècle, certaines personnes qui ont des capitaux vont prendre l'initiative de regrouper des artisans pour les faire travailler ensemble : la manufacture. Mais ce ne sont pas des salariés, cela reste des indépendants, des artisans qui vont être payés à la tâche. A partir de ce moment se pose un problème : celui qui réunit ces personnes différentes va avoir comme soucis de s'assurer que les personnes qu'il réunit travaillent bien → problème de la surveillance au travail. Deuxième évolution au 19e siècle où l'on commence à payer les gens sous forme salariale, impliquant que les gens ne soient plus indépendants : ils se mettent à disposition de quelqu'un. A partir de ce moment la question de la surveillance prend encore de l'ampleur.

    On s'aperçoit que plus le temps passe, plus la question de la surveillance des travailleurs, la question de leur contrôle, est importante. Si certains doivent surveiller d'autres, il y a des différences d'intérêts, et donc on peut penser qu'il y a des conflits. Lors du temps des corporations et des manufactures il y a là un premier conflit : ceux qui vont y travailler sont détenteurs d'un savoir-faire, de la capacité à maîtriser l'ensemble d'un processus de fabrication. Or, à partir du moment où l'on veut spécialiser les gens, un conflit apparaît : naît le sentiment d'être dépossédé d'une partie de son savoir-faire. On retrouve le même conflit au moment du salariat, les salariés vont avoir le sentiment qu'on ne reconnaît pas leurs qualifications et qu'il n'y a plus besoin d'être qualifié.

    Il va falloir attendre très longtemps avant d'avoir une théorie d'organisation du travail (le management), elle surviendra très tardivement.

     

    A. Le retard du management

    1. Corporation et apprentissage (avant 18e siècle)

    > Apprentissage : pendant un certain nombre d'année, l'apprenti n'est pas rémunéré mais logé et nourri. Une fois l'apprentissage terminé l'apprenti devient un valet et entre dans une corporation. Les corporations sont organisées en groupes et protègent les règles de la production qui sont strictement définies. Ce qui motivait la corporation c'était la maîtrise du métier, et le fait de conserver la tradition (quelle manière de faire, quels outils, quels matériaux utiliser). La naissance d'un capitalisme d'abord marchand puis industriel va bousculer tout ça. 

     

    2. Capitalisme marchand/industriel

    > Capitalisme marchand : seulement basé sur le commerce et un prix d'échange différent. A un moment donné il va devenir industriel : certains possesseurs de capitaux vont songer à produire eux-même moins cher et en vendant plus cher, plutôt que d'aller acheter pas cher pour revendre plus cher. Le bénéfice ne vient plus du commerce mais de la production. Ce que je cherche à obtenir c'est l'efficacité, la productivité, la capacité à travailler rapidement et efficacement. On va alors réfléchir à une nouvelle manière de travailler.

     

    3. La grande industrie

    > Très vite, on cherche à être efficace : c'est l'arrivée du machinisme, et de la concentration (concentration du capital et de la main-d'oeuvre). Cette main-d'oeuvre regroupée va avoir tendance à favoriser la création de syndicats : la possibilité de résistance des salariés. Sorte de mouvement contradictoire ici : pour produire plus effiacement on regroupe beaucoup de salariés au même endroit, mais de ce fait les salariés acquiers un pouvoir de résistance et d'organiation (création des syndicats à la fin du 19e siècle). Ce n'est pas un hasard si c'est dans le pays le plus en avance que ces confits vont éclater le plus : les Etats-Unis. Les questions d'organisation s'y posent de manière plus forte, et c'est donc là que va naître la théorie de l'organisation du travail.

     

    B. Le Taylorisme

    Taylor : 1856-1915. C'est un ouvrier qui est devenu ingénieur. En tant que chef d'équipe il fait face à une contrainte : la nécessité de produire plus et plus vite, et les résistances ouvrières. C'est par une démarche très pragmatique qu'il va aborder la question. Cette rationnalisation du fonctionnement de l'entreprise il l'appellera lui-même le management scientifique. C'est encore une période où il y a des ouvriers de métiers, qui se battent pour faire reconnaître leur savoir-faire. L'OST (organisation sicentifique du travail) passe d'abord par l'observation de ses ouvriers, puis par la recherche de la meilleure manière de procéder. Ce faisant il s'aperçoit qu'un certain nombre de gestes et de déplacements de sont pas utiles, et en conclut à ce qu'il appelle la flânerie ouvrière (les gens ne travaillent pas aussi vite qu'ils pourraient le faire, espèce de résistance de la part des salariés à une accelération du rythme de leur travail). A cette époque les salariés ont bien compris que s'ils travaillent plus vite ce n'est pas forcément bon pour leur santé et cela risque de supprimer l'emploi des copains (si un salarié peut travailler pour deux, on ne va pas se priver de n'en garder qu'un). Taylor va mettre en place un système pour aller au-delà de ces résistances : il conçoit l'entreprise comme un grand méchanisme donc chaque salarié est un rouage. Si chacun fait bien ce qu'il a à faire alors l'ensemble fonctionnera bien. Il va découper en tâches différentes ce travail à réaliser et va construire des séquences de travail.

    Organisation verticale - pyramide

     

    Frédéric Taylor, La direction scientifique des entreprises, 1909 :

    « Une étude du travail comporte au moins 5 phases :

    • Trouver 10 à 15 ouvriers (…) qui soient particulièrement habiles dans l'exécution du travail à analyser.

    • Définir la série exacte de mouvements élémentaires accomplis pour exécuter ce travail ainsi que les outils et matériels dont ils se servent.

    • Déterminer avec un chronomètre le temps nécessaire pour faire chacun de ces mouvements élémentaires et choisir le mode le plus simple de leur exécution.

    • Eliminer tous les mouvements trop longs ou sans utilité.

    • Réunir en une séquence les mouvements les plus rapides et les meilleurs. »

    Les meilleurs sont chronométrés, et les autres doivent s'aligner sur eux.

     

    DOC : Les prescriptions de Taylor. (Hatier, 2003, Taylor et le Taylorisme)

     

     C. Approfondissement du Taylorisme

            1. Le fordisme (1863-1947)

    > Ford est un ingénieur autodidacte qui décide en 1910 de lancer un nouveau modèle de voiture qui sera résistante mais aussi bon marché. Pour une production de masse, il faut une nouvelle manière de produire. Il reprend le taylorisme avec quelques éléments supplémentaire ; il crée des changements dans l'organisation du travail :

    • Il ajoute à la division verticale un bureau d'étude qui va réfléchir à la manière dont on peut construire une voiture de la façon la plus efficace et simple → au moment d'inventer le produit on se pose la question de savoir comment le fabriquer, ce qui influencera les caractéristiques du produit.

    • La généralisation de l'emploi non qualifié. Naissance des OS : ouvriers spécialisés.

    • La machine va réguler le rythme de travail des employés → le travail à la chaîne.

     

    La question des salaires

    […]

    > Dès 1909 il introduit les salaires croissant avec l'ancienneté : il incite là aux employés à rester dans l'entreprise, avec des primes à l'ancienneté.

    […]

    > Les salaires en fonction de la situation familiale.

    > Augmentation des salaires avec quelques conditions : seuls une partie des salariés vont percevoir ce salaire élevé : ceux qui ont 6 mois d'ancienneté, et ceux qui ont un comportement correct, ce qui réduit à la moitié des salariés. De plus si les salaires augmentent, la consommation va augmenter.

    > Certes les salaires augmentent, mais le travail à la chaîne a permis de réaliser des gains de productivité de l'ordre de 900%.

     

    Taylorisme/Fordisme


    > L'ingénieur OHNO (Japonais) et des français viennent aux Etats-Unis pour apprendre du fordisme. Au Japon on conserve certains aspects du fordisme, mais on va chercher à réduire des gaspillages → naissance du toyotisme : on considère qu'il y a gaspillage d'espace et de capital, de par l'existence de stocks. Or garder des stocks coûtent cher : il faut des entrepôts, et il faut faire des commandes pour les utiliser plus tard, créant une avance du capital. Donc pour Ohno il faut réduire les stocks. Mais cela peut poser un problème de délai : de quelle manière organiser la production de façon à ce que le temps entre la commande et la production soit le plus court possible ? De plus, il y a un problème de défauts : les produits sur la chaîne partent même s'il y a des défauts, il faut donc un contrôle-qualité en bout de chaîne et on devra jeter les produits ratés.

    Pour régler ces problèmes on élimine toute source des ces problèmes :

    Elimination des stocks (toyotisme)

     

    DOC Le travail à la chaîne ou sous contrainte automatique selon le sexe, en 1984, 1991, 1998 et 2005.

     

    DOC Les rythmes de travail (3) – Contrôles hiérarchiques, contrôle ou suivi informatisé.

     

    DOC Le travail répétitif selon le sexe

     

            2. L'entreprise selon Fayol (français, même époque que Taylor)

    Il ne s'intéresse pas à la simple organisation du travail mais à l'organisation de l'entreprise, à la hiérarchie que l'on va construire dans l'entreprise. Il arrive à la conclusion que la séparation des tâches est indispensable au bon fonctionnement de l'entreprise.

    La particularité de sa démarche est qu'il conçoit l'entreprise comme corps social, comme un organisme vivant, et comme dans tout organisme vivant il y a des organes qui ont des fonctions particulières :

    Activités essentielles d'après Fayol

    Fonctions correspondantes

    Administrative

    Prévoir ; organiser ; coordonner ; contrôler

    Commerciale
    → Tout ce qui concerne les intrants

    Acheter ; vendre ; échanger

    Technique
    → production, on retrouve le travail de Taylor

    Produire ; fabriquer ; transformer

    Financière
    → On distingue fonction financière et fonction comptable : ici c'est la recherche de financement.

    Rechercher les capitaux ; employer les capitaux

    Comptable

     

    Inventorier ; calculer les prix de revient ; déterminer les prix de vente ; calculer les résultats

    Sécurité

    Protéger les biens ; protéger les personnes

     Tout comme Taylor on est dans une démarche de rationnalisation. Le travail de Fayol est une classification : il classe les différentes fonctions existantes dans l'entreprise de sorte à ce que chacun s'occupe de ce qu'il a à faire, et pas autre chose. On est dans l'organisation de l'entreprise, complémentaire aux idées de Taylor : l'idée est que plus ce sera rationnel et bien organisé, plus ce sera efficace. Quelques principes :

    • Il conçoit une organisation où un agent ne doit recevoir des ordres que d'une seule personne : chacun n'a qu'un seul supérieur hiérarchique.

    • La rémunération doit être juste, il préconise le salaire au rendement comme Taylor (ceux qui produisent beaucoup sont mieux payés).

    • L'ordre doit être assuré, la fonction administrative doit assurer sa mission.

    • L'esprit de cohésion doit être maintenu.

     

    Structure hiérarchique (LINE) et structure fonctionnelle (STAFF):

    Structure hiérarchique - LINE

    L'Avantage de cette organisation est sa simplicité (décision, transmettre la décision et l'exécution). Inconvénient = la lourdeur, le temps que la décision prend pour être transmise/ circuler. Si il y a un soucis dans l'atelier il faut faire remonter l'info pour savoir quoi faire : entreprise n'est pas réactive (époque sans informatique). Multiplication des échelons dans l'entreprise fait que l'info n'est pas transmise correctement.

     

    Structure fonctionnelle - STAFF

    Avantages : spécialisation.

    Inconvénients : dilution de l'autorité. Ordres de trois personnes différentes. Perte de repères pour ouvrier : difficulté de coordination.

    DOC : Organigramme Shneider electric – STAFF AND LINE

     

    D. Les entreprises de l'OST (Organisation Scientifique du Travail)

    Les premiers à critiquer sont les salariés et les ouvriers, les victimes de cette OST, qui vont se manifester. Formes de résistance :

    • Les salariés cherchent un moyen de ralentir le rythme de travail.

    • La rotation de la manœuvre.

    • Le coulage : chercher carrément à arrêter la chaîne de travail.

     

            1. La psychologie industrielle

    En parallèle à ces mouvements de protestations, se développe la psychologie industrielle. Il s'agit d'une discipline nouvelle au début du 20e siècle qui s'applique à l'intérieur de l'industrie, dont le fondateur est Hugo Munsterberg.

    […]

    Les moyens de recrutement devenus classique aujourd'hui apparaissent à cette époque :

    • Les CV (curriculum vitae).

    • Les tests d'aptitudes (on recherche à voir l'aptitude particulière des individus).

    • Les tests de personnalité (cherchent à mesurer des facteurs très subjectifs, les qualités sociales des individus, comme par exemple l'esprit d'initiative, la créativité,...).

    • Et de façon beaucoup moins sérieuse les tests de graphologie, la numérologie ou encore l'astrologie.

    Beaucoup d'entreprises font des tests d'intelligence (QI) mais pourtant les spécialistes s'accordent à dire qu'on ne peut pas bien définir l'intelligence et qu'on ne sait pas bien ce qu'on mesure. Ces tests (tests de personnalité notamment) nous encouragent au conformisme on nous poussant à se comporter non pas au naturel mais comme il faut se comporter.

     

            2. Les relations humaines

    On a une deuxième école de psychologie qui vont apporter des choses bien plus intéressantes : celle des relations humaines. Elton Mayo publia deux ouvrages : l''un sur les problèmes humains, l'autre sur les problèmes sociaux.

    On va faire des expériences directement sur des gens au travail, dans une entreprise de textile :

    • 1ère expérience : on diminue le temps de travail. Les gens travaillent moins mais leur productivité augmente : on les fait travailler moins longtemps mais la production ne diminue pas proportionnellement.

    • 2e expérience : multiplier les pauses. Même résultat, donc on conclut que lorsque l'on réduit la fatigue les gens travaillent mieux.

    On généralise donc ces résultats à l'entreprise. Mais lorsque l'on généralise, la productivité de l'entreprise n'a pas augmenté : comment se fait-il que ça marche dans un atelier, mais pas dans toute l'entreprise ? On distinguera fatigue physique (qui vient de la quantité de travail) et fatigue mentale (qui vient des conditions de travail).

    Mayo tente alors l'expérience dans une autre entreprise, Western Electric. Tout d'abord en modifiant l'intensité de l'éclairage → la productivité augmente avec l'intensité de l'éclairage. Puis petit à petit il réduit l'éclairage de sorte à ce que l'on ne s'en rende pas compte, et la productivité continue d'augmenter : ce n'est donc pas l'éclairage même qui influe sur la productivité mais le sentiment qu'on eu les salariés qu'on s'intéressait à leur travail : en étant plus motivés ils deviennent plus efficace. Mayo demande également au contremaître d'être plus sympathiques, moins autoritaires : cela conduit à moins de stress et donc plus d'efficacité. Les salariés ont commencé à développer des relations de coopération.

    La question n'est plus seulement la bonne personne à la bonne place, on est dans des questions de relations humaines.

     

            3. La rupture avec le Taylorisme

    On est toujours dans un objectif de productivité, la même question demeure : qu'est-ce qui permet d'améliorer la productivité ? Alors en quoi y a-t-il rupture ?

    → Dans la manière de considérer ce qu'est le travail. En ce qui concerne le Taylorisme et le Fordisme on est dans une démarche où l'individu est traité de manière isolée, décomposition des tâches sans se préoccuper de ce qui se passe ailleurs. Avec les relations humaines on est dans une démarche totalement en rupture : on a découvert que l'effort physique de chacun est socialement déterminé par l'effort de ses voisins. Ce n'est pas une question de motivation individuelle, ou encore de meilleur contrôle : les relations de travail comptent. La productivité est une norme qui peut varier, la question pour l'entreprise qui cherche à faire que ses salariés soient le plus productifs possible est : comment créer des relations sociales favorables à la productivité ? Collectif de travail : Il faut des spécialistes, des experts-conseils au niveau de travail social.

    La théorie des relations humaines a été très peu appliquée à l'époque, il y a eu très peu de conséquences au niveau de l'organisations des entreprises, c'est seulement dans les années 1960 qu'on redécouvrira ces principes.

     

     

    E. L'organisation du travail aujourd'hui

            1. Des changements technologiques

    Trois changements dus à :

    • L'avancée technologique.

    • La concentrations des entreprises.

    • L'internationalisation des entreprises avec les firmes transnationales.

    Au début, quand les premiers éléments de robotisation apparaissent dans l'entreprise l'arrivée de ces robots suscitent un espoir côté facteur travail, on se dit que ces robots vont remplacer l'homme pour les tâches les plus simples et donc les moins intéressantes. Les salariés pourront faire des choses plus intéressantes et mieux payées avec l'augmentation de leurs qualifications. Mais l'espoir a été déçu car contrairement à ce que l'on pensait les robots sont capables de reproduire aujourd'hui les gestes les plus habiles et donc sont capables de remplacer la main-d'oeuvre qualifiée. La nouveauté c'est que pendant longtemps les machines dans les chaînes de production étaient des machines qui n'avaient qu'une seule fonction. On peut aujourd'hui les reprogrammer pour suivre l'évolution de la production. Avec les ordinateurs sont apparus un certain nombre de nouvelles techniques : la CAO (Conception Assistée par Ordinateur), la FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur), les MOCN (Machines Outils à Commande Numérique). Le contenu du travail a changé et le facteur du travail est beaucoup moins présent : capitalisation.

    Trois conséquences dues à ces changements technologiques :

    • Le travail devient plutôt un travail de surveillance : on surveille la production des machines, que tout ce passe correctement. L'exigence de l'habileté disparaît, on demande tout d'abord une capacité d'attention, et une capacité d'intervention et de décision rapide. De plus la notion de temps n'a pas disparu : le rythme de travail est toujours imposé par l'inexistence des stocks. Tout ce qui provoque l'augmentation du stress au travail.

    • Augmentation du rôle de la maîtrise : le contrôle du travail change aussi. Ex : de plus en plus d'activités repose non pas sur une division personne par personne mais par des groupes : des collectifs de travail. En tant que contrôleur il devient plus difficile de juger du travail par individu.

    • Coordination horizontale : dans une usine où désormais il y a une transformation du fait de l'informatisation des tâches, et qu'il n'y a plus de stocks, il faut que tout fonctionne au même rythme. On ne peut pas se contenter de structures verticalisées d'organisation de l'entreprise.

     

            2. Les tentatives d'adaptation

    D'après Drucker les décisions ne doient plus être prises au niveau du sommet de la hiérarchie mais le plus bas possible. C'est ce qu'il va appeler la direction par objectif. Son analyse est la suivante : selon lui l'homme peut se caractériser de deux manières :

    • L'homme répugne au travail

    • il cherche des moyens de satisfaire des besoins spécifiques à sa personne

    Il propose donc la décentralisation des décisions : les salariés n'ont aucune source de satisfaction si ils ne peuvent se sentir impliqués dans l'entreprise. Si ils sont associés à une prise de décisions ils auront l'impression que la décision est la leur et ils se sentiront davantage engagés.

    […]

    Compétitivité : capacité à faire face à la concurrence et à gagner des parts de marché.

    Herzberg développe une réflexion sur les fondements de la motivation. Pour lui dans la vie comme au travail chacun d'entre nous cherche à souffrir le moins possible. Et pour lui au travail la souffrance c'est la fatigue et le stress. Ce qui va conduire à la motivation c'est l'épanouissement :

    Herzberg

     

     Pour que le travail aie un intérêt il faut que les salariés ne fassent pas toujours la même chose : élargissement des tâches et rotations des postes (lutte contre la répétitivité), et enrichissement du travail (ceux qui sont chargés d'une machine doivent l'entretenir et la réparer).

    Critique : ces changements ont le même objectif taylorien de réaliser des gains de productivité avec de la vitesse.

     

            3. La souffrance au travail

    Christophe DEJOURS. Les gens dans leur travail cherchent à s'accomplir. Idée de la centralité du travail. Aucun travail ne se limite à exécuter des ordres. Grève : ralentir le rythme de travail. Tout travail nécesssite de mobiliser son intelligence et la subjectivité de l'individu. On ne peut pas être extérieur à son travail. La subjectivité est mise en cause, la santé mentale des gens est en cause dans le travail. Reconnaissance sociale, entre eux, cohésion sociale qui permet de survivre aux difficiles conditions (par exemple les mineurs)

    On retrouve trois formes de reconnaissance :

    • Reconnaissance de la hiérarchie, du supérieur.

    • Des pairs (joue sur la reconnaissance du travail bien fait et des qualités)

    • De soi-même (identité des individus, estime de soi)

    Ces trois niveaux de reconnaissance ne sont pas toujours au rendez-vous. Quand un ou deux manquent les individus sont pris dans un engrenage soit vers la souffrance (déprimes, maladies mentales, addictions,...) soit vers la violence.

     

    Un nouveau management

    > Restructurations : ex : dans une fusion de deux entreprises qui avait chacun le même service on procède à une restructuration pour fusionner les services et donc cela va conduire des licenciements. Evidemment ces restructurations sont douloureuses pour les licenciés, mais aussi pour ceux qui restent et doivent subir cette restructuration (nouveau poste, nouveaux collègues,...).

    >
    Individualisation de l'évaluation des performances : Quelque soit la logique dans laquelle on est, il est toujours question d'obtenir le maximum de productivité, d'efficacité des salariés. Pour s'assurer de ce maximum on cherche à individualiser le plus possible l'évaluation des performances. Cela veut dire que dans un grand nombre d'entreprises il y a désormais des entretiens annuels individualisés où un responsable hiérarchique rencontre un subordonné où ils sont supposés faire le bilan de l'année écoulée. Le bilan c'est que d'entretien en entretien le salarié se fixe des objectifs, et le but de l'entretien annuel c'est de constater l'évolution des objectifs, atteints ou non. Le salarié est supposé se donner des objectifs, et s'étant donné lui-même ces objectifs il se sent davantage engagé. Il aura alors tendance à vouloir montrer à l'entreprise sa motivation, son ambition, et il se fixe alors des objectifs ambitieux, peut-être trop pour lui.

    >
    Question de la qualité : zéro défaut. Cet objectif de qualité totale pose lui aussi des problèmes. Nécessairement la qualité totale est impossible. Or l'objectif affiché dans les entreprises c'est le zéro défaut. Donc on crée des conditions où l'individu n'est pas en mesure d'atteindre les objectifs fixés. Cela conduit le salarié à essayer de tout faire pour que ce soit le mieux possible, mais si la pression est trop forte cela conduit aussi le salarié à tricher : à maquiller les résultats pour faire croire à une qualité totale obtenue. Tout comme le salarié qui s'est fixé des objectifs inateignables et triche pour s'en rapprocher. → Ce nouveau management a tendance à chercher l'engagement personnel des individus dans le travail.

    > Association au travail des pathologies chroniques ressenties par les travailleurs : 50% des gens qui travaillent et qui ont des problèmes de santé pensent que ça vient du travail, 50% de souffrances psychologiques.
    Troubles musculo-squelettiques = Mal de l'usure. Quand l'usure est trop profonde on ne peut rien faire.

     

     


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  •  [04/03 CM 05]

     

    > National Insurance Act 1911: First part is about sickness, second part about unemployment.

    How many workers were actually concerned by this act ? It wasn't all the workers, only the extremelly poor ones. The national insurance act 1911 was critized. Widows and orphans were not a part of it.

     

    > “Friendly societies” (société de secour mutuel en France), private association, not-for-profit organisation.

     

    > Maternity benefit

     

    > Doctors were traditionnaly more attracted by rich patients, because the poor could pay less (the prices were adaptable according to the level of money).

     

    > Otto von Bismarck: “Killing socialism by Kindness”

    → Risk of social unrest, risk of strikes, etc. Inspired by the German example, Lloyd George came back and made clear that he wanted to adopt the same sort of measures as soon as possible. The Government coming to the rescue of poor people.

     

     

    [BLACK OUT ~ Cours t-o-t-a-l-e-m-e-n-t incomplet]


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  •  [11/03 CM 06]

     

    > Situation between 1920s and 1930s [High unemployment. A lot of policies had to be reduced.]

    In 1922 there was a decision to reduce state spending: the economics was slowing down. Because of “booms and slumps”: the economics starting to grow and then slump. Welfare provisions in particular (supply, benefits). The unemployment insurance act in 1920 was modified.

    Similarity with the same period in France: reduced gvt spending, policy of deflation, leads to the salary of civil servants reduced or sometimes frozen.

    1926 National Strike: mass protest mouvement → not a great success for the trade-unions. Deal with the gvt to reestablish social policies, the workers back to work. Still it was a huge mouvement.

    1929: economics crisis. Severe recession. All towns, all industrial area became suddenly depressed by unemployment. In some places the rate of unemployment is to 30, 40, 50%, or even 60%. Under-developed economy.

    1940s was a period where the situation was going even worse. Poverty increase, all the problems, people were living in the street. “Down & Out in Paris and London” (book). The Conservatives and the Liberals weren't seen as adaptable to the situation.

     

    > During the war

    The UK enter at war against Germany. Under Churchill a coalition-war government was formed. Propaganda was supposed to boost the moral of British people.

     

    > Situation in 1942 and the Beveridge report

    William Beveridge: task of doing a report about a possibility of establishing a system of national insurance for all the people in the UK: universal system of insurance. All the different major risks which have been identified before, had to have a social insurance coverage. Churchill was anti-socialist and didn't want to establish something like this. This report which is very technical, established that yes, it would be possible to put in place a system of universal insurance coverage. “The Report on Social Insurance and Allied Service.”

    Beveridge was a civil servant (high functionnary). He wasn't supposed to be a member of a political party: they were supposed to be independent-minded. Beveridge himself wasn't a member of the liberal party but he was a liberal. In 1906 he had been part of the new liberal ideas, he wrote a book: “Unemployement: a Problem of Industry”. He was part of the mouvement in favor of the government social intervention. Because his main idea was that unemployment was not a problem of individual laziness or inadaption, but a problem of distribution of industry in territory. All industrial places were established close to coal mines, rivers, which were adapted to the conditions of the time. So other areas did not developped in the same way. Question of geographical problem: people did not especially lived where the work was. The Labour Exchanges in 1909 was an effort to resolve it. Central government had to decentralize institutions, had to do something about the critical problem of unemployment.

    So in 1942 the same man produced the Beveridge Report. People bought thousands copies of this report. This was a proposal to organize a system of national insurance, based on general taxations and contribution. So it was something which did attract a lot of people. Some of the Lords didn't want to be taxed to pay for the poor of course. But the Labour party quickly said that if they were elected after the war they would adopt the ideas of the Beveridge report. So the Labour party for the first time in the UK won a landslide victory in the 1945 elections.

     

    > After the war: economic crisis

    After the war, Lloyd George was PM again. Minister of reconstruction. An extension of the policies adopted before the war. But because of the crisis the attempt to build more houses for workers in particular did not produced what was expected. The level of state intervention in social-economic matters is a continuation of what we've seen between 1906 and 1930.


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  • [18/03 CM 07]

     

     

    Absente.

    Si quelqu'un a des notes...

     

     

     


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  • [25/03 CM 08]

     

    One of the first things which were done: post-war rationing. There was rationing during the war but tat continue after the war, the gvt was controlling the supplies.

    New measures:

    > 1946: National Insurance Act. Deals mainly with unemployment and its provide compensation payment. It was the first that the whole work force in the UK was covered completely by the same insurance programme. Everyone who works, not just the workers: industrial work is covered by the system but also the artisans. The state now had the responsibility to covering all the working people. One of the basic idea was a policy of full-employment: only a minority of people would be unemployed. Reversal of the policy adopted in the 1930s when unemployment was seen by gvt as an answer to the recession.

    1946: National Insurance (Industrial Injuries) Act → complement. Beveridge report. Provide help to workers who have an injury which make them unable to work.


    > Still in the same direction, in 1948: National Assistance Act: provide a subsistance minimum for people who couldn't pay contribution, unable to work (handicaped, unmarried mothers,...). The elderly needed supplementary benefit to live. This act finally ended the regime of the Work Houses. Those who wanted to take advantage of this benefit had to apply to the national insurance board and by 1950 there was 1.5M people who susbsisted thanks to the national insurance act programme. Those people who benefit this system were the poorest of the population.

    Fundation of the social policy system in the UK.

    Idea of “mérite”, idea of people who deserve it: the workers, from the Beveridge report. Work being the demarcation line between different way to deserving public assistance.


    > The National Health Service (NHS)
    : The last one was a programme of insurance against the lost of income, and this one is a programme of health care. Before the WWII, health provision was a patchwork of different compenent wich developed over the years; 2 way: organized by local authorities, and additionnal voluntary concerned, by friendly societies or religion institutions. In general hospital were more interested in people who could pay. There was an element of competition between the public hospital, and the voluntary non-profit making. There were also private nursing home for rich people. […]. Doctors, General Practitioners (GPs), were concentrated in upper class area, few were in the poorest areas. Retired practitioners sell his practice to the rich. Very poor people didn't have really access to medical care: only the father and husband was covered for free medical care.

     A. BEVAN. Same idea of universality as the National Insurance Acts. Everyone, not depending of how rich they are, would have access to free care. Bevan however did an incredibly difficult task: he tried to unify … . […]. Based on this political resistance Doctors argued that they didn't want to become civil servant. Most general practitioners refused to collaborate with the proposition of Bevan national health service. Dental treatment in particular costed a lot to people, were going to be free. The state was going to pay, with the taxation. The equipment the people needed would be free, consultation, everything. If you don't have enough money, and you need treatment, it would be free.

    Between 1946 and 1948 Bevan had to try to convince the BMA and people who resisted to this plan. The National Health Service Act came into operation in 1948 (while it was decided in 1946). In order to convince the doctors to collaborate Bevan had to make a number of concessions: public system, but doctors would be able to keep private bed in public hospitals. 92% of all GPs were now working for the NHS, they had to accept to be posted in some areas. Residual 8% did not collaborate and wanted to still operate on the medical market. On the 3.000 hospital of the UK, 90% collaborated. Millions of people had now the possibility to get free medical care. In 1948 when the system was officially opened to the public a lot of people went to their local doctor. This system represent the bases of the one in place nowadays. This system meant a lot to British people. Initially there were problems: all the people wanted to see a doctor, even if they didn't have anything wrong, they wanted to profit of the system. It was incredible: you could go to the doctor and don't pay for that. So people rushed to see the doctors in the beginning. Nation of hypochondriacs.


    > The state budget mainly financed the system: the problem that would create a major crisis in 1950. After a general election where the Labour Party were victorious, Bevan (Minister of Health and Housing) was forced to accept a reduction of the health care founds, in order to rearm the nation. It was a mistake to put Housing in the same Minister of the Health. Slow progress in building affordable housing for working class people. 500 000 prefabricated building were erected to answer the housing shortage after the war. In 1951 the second Labour Gvt came to an end. Other areas in which the Labour gvt launched new programmes: environment. In 1946 the Labour gvt adopted a New Towns Act.


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  •  Comparatifs et Superlatifs (p.57~62)

     

     Comparatif :

    She is more intelligent than her brothers.

    He drives more slowly than his father.

    He eats more than anyone else.

    She gives more advice than her predecessor.

     

    Superlatif :

    She is the most intelligent in the family.

     

    Comparatif

    Superlatif

    Supériorité

    Adj ong : MORE + Adj + Than

    Beyonce is more beautiful than Paris Hilton.

     

    Adj Court : Adj -ER + Than

    Hobbe is smarter than Calvin.

    Adj long : THE MOST + Adj

    Beyonce is the most beautiful woman in the US.

     

    Adj court : THE + Adj -EST

    Hobbes is the smartest tiger in the jungle.



    Infériorité

    Less + Adj + Than

    The bag is less expensive than the coat.

    The Least + Adj

    The bag is the least expensive in this shop.

    Egalité

    As + Adj + As

    American Pie 1 is as funny as American Pie 2.

     

    Inégalité

    NOT AS + Adj + AS

    I'm not as fast as Usain Bolt.

     

     

    > Adjectifs courts = une seule syllabe. Exceptions : Real, right, wrong

     

    > Soit comme court soit comme long :

    It's simpler this way.

    It's more simple this way.

     

    > Orthographe :

    Voyelle simple accentuée : Big → bigger → biggest La consonne est doublée.

    Voyelle double : Cheap → cheaper ≠ cheapper*

    Voyelle simpe → le Y se transforme en i : Pretty → Prettier

    Sauf si c'est une voyelle double : Grey → Greyer

     

    > Quelques exemples

    Lewis Hamilton is better than Alonso.

    Lewis Hamilton is the best in the world.

    For baking cakes, Lewis Hamilton is not as good as his mother.

    Adjectif

    Forme 1

    Forme 2

    FAR

    Farther

    Sens propre. (Marseille est plus loin que Valence)

    Further

    Sens figuré (20 ans c'est loin)

    OLD

    Older/Oldest

    Âge qui porte sur n'importe quoi.

    Elder/Eldest

    Réservé à la famille.

    LATE

    Latest

    Le dernier en date, le plus récent.

    Last

    Le dernier.

     


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  •            TEXTES

    Mariage Homosexuel

    > La loi Taubira a été adoptée le 12/02/2013 en première lecture à l'AN par 329 voix contre 229.

     

    1. Présentez les idées principales de ces 3 articles :

    Article 1 : Rejet tacite du projet par les trois religions monothéistes (juive, chrétienne et musulmane).

    Article 2 : Egalisation des droits pour les homosexuels mais des problèmes restants : la difficulté de l'adoption et l'interdiction de l'AMP accessible à toutes.

    > Changement du code civil pour le rendre plus neutre, le désexualiser.

    > L'adoption restera dans tous les cas difficile pour les couples homosexuels.

    > En cas d'adoption en célibataire par un membre du couple, l'autre pourra à son tour l'adopter après le mariage.

    > L'AMP accessible à toutes ? Les Ministres de la Famille et de la Santé sont favorables.

    > Si mariage pour tous, divorce pour tous.

    Article 3 : Illégitimité des arguments puisés dans les écritures religieuses.

     

    1. Quelles sont les grandes différences et similitudes que présentent ces 3 articles concernant le traitement de la question du mariage homosexuel ?

    Les textes 1 et 3 se rejoignent sur leur point de vue religieux, la différence étant que dans le premier on parle d'arguments construits sur la base d'une argumentation concernant les conséquences sociales, alors que dans le troisième on condamne le point de vue archaïque tiré des écritures.

     

    Pauvreté en France

    Un individu est considéré pauvre lorsqu'il vit en dessous du seuil de pauvreté. En France le seuil de pauvreté est égal à 964€/an en 2010 c'est à dire 60% du niveau de vie médian.

    En France on compte 4,8M de pauvres en 2010, si l'on considère le seuil de pauvreté à 50% du niveau de vie médian, et 8,6M si l'on prend en compte le seuil de pauvreté à 60% de salaire médian. La moitié des pauvres a moins de 30 ans (les populations jeunes, moins diplômés et peu qualifiés). Les plus de 60 ans sont les moins concernés. La population pauvre est un peu plus féminine et vit au sein de familles monoparentales (2,6M). Les non-diplômés sont souvent plus pauvres (10,9% contre 3,3% chez les BAC+2). Ne pas avoir d'emploi fragilise.

    1. En 2010 en France, 8,6M vivent sous le seuil de pauvreté à 60%, et 4,8M vivent sous le seuil de pauvreté à 50%.

    2. La tranche d'âge la plus touchée de manière absolue est la tranche des 15-29 ans, et de façon relative : les femmes, les moins expérimentés, les moins diplômés.

    3. La pauvreté se caractérise par des conditions de vie précaires, liés à des problèmes de logements et de travail (chômage, bas salaire, temps parti subi), qui peuvent entraîner une complexité de l'accès à l'éducation. S'ajoute à cela un manque de liberté (réduction des choix) et pour certains une honte de leur condition (n'osent pas demander le RSA).

    4. Les causes : une sous-qualification qui rend impossible l'accès à certains emplois stables et mieux payés ; augmentation du coût de la vie avec des salaires qui ne suivent pas ; un schéma qui se répète avec des enfants qui étant en situation précaire ont des difficultés scolaires et finissent sans diplôme et donc avec de plus grandes chances de répéter le schéma de leurs parents.

    Synthèse :

    La pauvreté en France touche environ 14% de la population si l'on prend en compte le seuil de pauvreté à 60% du niveau de vie médian. Elle touche plus particulièrement la tranche des 15-29 ans, notamment les femmes (mère de famille monoparentale), les moins expérimentés et les moins diplômés (qui ont plus de mal à trouver du travail). On considère qu'un individu est pauvre lorsqu'il vit en dessous du seuil de pauvreté. Plus concrètement, la pauvreté se caractérise par plusieurs facteurs de précarité : la précarité du travail, comme le chômage, les bas-salaires et les temps partiels subis qui peuvent faire vivre dans des conditions très difficiles, très stressantes. Cette situation entraîne généralement la précarité du logement et de la vie familiale, ce qui a un impact sur l'éducation des enfants. Ceux-ci ayant davantage de chances de ne pas réussir leur scolarité, la probabilité qu'ils se retrouvent dans la même situation que leurs parents s'agrandit. De plus la précarité signifie aussi un manque de liberté par un manque de choix, lorsque l'on est en situation difficile on peut être contraints à la privation. C'est une forme d'exclusion, qui peut faire ressentir un sentiment de honte de leurs conditions, certains par exemple n'osent pas demander le RSA. Les objectifs à atteindre pour améliorer cette situation consisteraient d'abord à combattre les idées reçues sur la pauvreté de manière à arrêter toute discrimination sociale et créer une solidarité entre les citoyens, de sorte à réintégrer les personnes concernées dans le droit commun. Ensuite il faudrait rehausser les minimas sociaux.

     


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  •  Chapitre 3

    Diversité des entreprises et des organisations productives

     

    A. Les diversités de taille, d'activités, et de statuts

    Toutes les entreprises produisent des services, mais ce n'est pas parcequ'elles ont cette activité générale qu'on ne peut pas distinguer les entreprises entre-elles : il y a des différences. Quand il y a des différences on peut alors faire un classement.

     

              1. Diversité de tailles

     a. Mesure de la taille d'une entreprise

    > Première difficulté à établir un classement : difficulté juridique. Nous avons aujourd'hui dans le monde un certain nombre de grandes entreprises qui ont chacune une localisation très diversifiée. Quand on veut mesurer la taille d'une entreprise on se demande que prendre en compte.

    > Deuxième difficulté : pour définir la taille il faut définir des critères. On a tendance à utiliser 4 critères de mesure de la taille différents :

    • Critère de l'effectif : selon le nombre d'employés que ces entreprises ont. Ce critère pose problème car selon le type d'activité le même nombre de salariés aura un impact différent. Selon le nombre d'effectif l'entreprise sera soumise à différents éléments du code du travail. Par exemple à partir de 10 salariés l'entreprise est obligée d'organiser l'élection d'un délégué du personnel. A partir de 20 salariés obligation d'avoir un règlement intérieur. A partir de 50 salariés obligation d'avoir un CHSCT (Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail), dans lequel siège des représentants de l'employeur et des salariés ; et un Comité d'Entreprise.

    • Critère du chiffre d'affaire : utile et très utlisé mais a une limite : il ne nous donne pas la richesse donnée par l'entreprise.

    • Critère de la valeur ajoutée : critère pertinent qui donnerait un classement selon la richesse donnée par l'entreprise mais très peu utilisé.

    • Critère des actifs : les actifs d'une entreprise = ce que possède une entreprise. Actifs financiers et non-financiers (immeubles, camions, etc). Il dépend de la nature capitalistique ou non de l'entreprise : on prend la valeur en bourse. Le problème est que la bourse fluctue énormément, donc les classements peuvent beaucoup fluctuer.

    Le critière le plus utilisé est celui des effectifs (classement France : Carrefour > Sodexo > Veolia Environnement > La Poste > Groupe Auchan > GDF-Suez > SNCF > Saint-Grobain > PSA Peugeot Citroen > France Telecom). Il y a en France 2 660 000 de micro-entreprises sur les 2 827 000 entreprises au total : l'économie fonctionne sur des petites entreprises. De plus 50% des grandes entreprises sont des entreprises de moins de 1000 salariés.

     

    > Le jeu de la concurrence fait que les entreprises qui produisent des même biens vont nécessairement utiliser les même techniques, les même procédés, etc. La concurrence pousse à l'homogénéisation entre les entreprises, qui prendront toutes les techniques les plus productives.

     

    > Les notions de secteur, de branche et de filière :

    Secteur = L'activité principale de l'entreprise. On regroupe les entreprises par secteur selon leur activité principale (ex : Peugot = secteur automobile).

    Branche = On va faire un classement selon la logique des produits. Les entreprises vont se retrouver classées dans des branches selon ce qu'elles produisent : une entreprise qui a plusieurs productions sera classée dans plusieurs branches (ex : Peugeot = branche automobile et branche routière).

    Filière = On se concentre sur la relation technologique et commerciale qui existe aux différentes étapes de production d'un bien. On mettra dans une même filière l'ensemble des activités complémentaires qui partent de la matière première au produit fini (ex : La filière bois : scierie, menuiserie, etc).

     

    B. De la croissance interne aux groupes

    > Concentration technique : quand on s'intéresse à la taille des établissements. Avec le fordisme on avait dit qu'avec les entreprises de plus en plus grandes, pour contrôler le travail des salariés on devait multiplier les échelons de contrôle. Mettre beaucoup de personnes dans un même établissement pour qu'elles travaillent ensemble ça pose des problèmes de coordination. Aujourd'hui on préfère des établissements de taille « pas trop grande » : on préfère faire deux établissements qu'un grand établissement pour des problèmes de coordinations, de gérance. L'augmentation de la taille des entreprises donc ne se voit pas au niveau de la taille des établissements.

    > Concentration économique : au niveau de l'entreprise. On peut voir une concentration : en terme de taille, on a des entreprises qui ont tendance à devenir de plus en plus grandes.

    > Concentration financière : la taille des groupes. Puisque ce ne sont pas des établissements qui ont tendance à croître, on peut en déduire que les petites entreprises (les micro-entreprises et les PME) ne sont pas touchés par ce processus de concentration. Ce ne sont pas tous les types d'entreprises qui ont tendance à devenir de plus en plus grandes : seulement les grandes entreprises.

     

    Pourquoi la taille des micro-entreprises et des PME est stable ? Pourquoi ne cherchent-elles pas à devenir plus grandes ?

    • Par définition ces petites entreprises s'intéressent à un marché local (une entreprise grenobloise par exemple qui ne travaille que sur l'agglomération a un marché local et reste à la dimension de ce marché sans chercher à en conquérir d'autres).

    • Une petit entreprise si elle accroissait sa taille elle serait confrontée à une difficulté : des difficultés financières. Si elle veut accroître sa taille elle doit investir. Pour financer elle devrait se tourner vers les banques pour emprunter, mais ces dernières années avec la crise financière les banques prêtent très peu.

     

     

              1. Les stratégies de croissance

    a. Les causes

    > Croissance de la taille. Elles cherchent à devenir plus grandes

    > Les grandes entreprises ont des carnets de commandes qui peuvent aller sur 5 ans, les petites sont limitées à 3 mois → grande différence sur leur capacité à avoir une stratégie à long terme.

    > Question d'évolution technique. Ex : Supposons que la mise au point d'un nouveau prototype de voiture coûte 5 millions d'euros : c'est le coût fixe. Chaque unité produite coûte ensuite 5000 euros (main d'oeuvre, énergie, pièces détachées,...) : c'est le coût variable.

    La répartition des coûts fixes :

    • Plus on produit, plus les coûts initiaux (recherche, investissement) se répartissent sur un grand nombre d'unités.

    • Dès qu'il existe des coûts fixes, produire x fois plus ne coûte pas x fois plus cher...

     

    […]

     

    b) Concentration et rente

    La rente :

    Il s'agit de la position particulière d'une firme qui lui permet d'obtenir soit des coûts moins importants, soit des prix plus élevés que les autres entreprises.

    TROIS TYPES DE RENTES :

    - rente différentielle : résulte d'une position plus favorable.

    - rente de monopole : certaines entreprises sont en situation de monopole (seule sur un marché): elle peut donc fixer le prix de vente. Position dominante acquise (une entreprise ne peut pas racheter un concurrent si cela créé une situation de monopole).

    - rente technologique : maîtrise une technologie qui permet de produire moins cher. Si une entreprise maîtrise une technique de production particulière, soit les concurrents « copient » la technologie soit ils disparaissent.

    Ces rentes permettent un profit plus important, ces situations attirent les concurrents, les situations de rente attirent toujours des concurrents qui veulent profiter des mêmes avantages. Les entreprises vont donc chercher à freiner les concurrents (barrière à l'entrée de marché). Autres barrières à l'entrée : notion de taille de l'entreprise (dépenses de recherche et developpement), une entreprise doit donc avoir une certaine taille pour pouvoir faire de la concurrence. La taille est donc une protection à la concurrence.

    Chercher la diversification et l'internationalisation pour s'adapter aux marchés.

    ~

     

    Rente : position particulière d'une firme qui lui permet d'obtenir soit des coûts moins importants, soit des prix plus élevés que les autres entreprises.
    Les entreprises qui se concentrent, qui accroissent leur taille, le font aussi parce qu'elles cherchent à profiter d'une situation de rente.

     

    3 types de rentes différents :
    – la rente différentielle : résulte d'une position géographique plus favorable (ex : secteur minier = mines de charbon difficile à atteindre # dans certains pays on trouve des mines de charbon à ciel ouvert = rente, car matière plus facile à atteindre = coûts beaucoup plus faible que les autres), rentes de qualité (minerais de plus ou moins bonne qualité

     

    – rente de monopole : elles sont seules sur un marché à offrir un produit ou un service, elles sont donc en mesure de fixer leur prix (donc relativement élevé, profiter de la situation de monopole = raison pour laquelle ces situations de monopole sont interdits). Une entreprise ne peut pas supprimer une concurrence en rachetant les concurrents

     

    – rente technologique : produire moins cher, ou produire des choses que l'on vend plus cher. Renvoie à l'une des 2 autres rentes. La rente technologique, existe tant que les autres n'auront pas trouvé comment faire la même chose = essayer de freiner les concurrents. Dépôt de brevet = barrière à l'entrée. Les entreprises se protègent de la concurrence grâce à leur taille. Ex : Renauld = multiplie les partenariats avec d'autres entreprises, afin de réaliser des économies d'échelle. Chercher la diversification, l'innovation.

    ~

     

     c) Trois logiques de concentration

    Processus de production vertical → tu rachètes les fournisseurs qui font la même chose que toi.

    Processus horizontal → racheter les concurrents.

    > Concentration horizontale : Pour une entreprise devenir plus grande sur un marché pour mieux contrôler le marché, pour : 1) avoir plus de parts de marché, occuper une plus grande place sur le marché, 2) réduire la concurrence.
    Exemple : Parts de marché tablettes tactiles en 2011

     

    Parts de marché tablettes tactiles en 2011

    Apple a plus de la moitié des parts de marché.


    > Concentration verticale : logique de processus de production. Devenir plus grand par rapport au contrôle de processus de production, contrôle de différentes étapes qui conduisent d'une matière première à un produit fini. L'idée c'est qu'une entreprise va chercher à contrôler ses fournisseurs pour s'assurer d'obtenir de bons produits, de bonnes matières premières, et d'autre part à contrôler ses distributeurs.
    Exemple : le système Michelin dans le monde

     

     le système Michelin dans le monde


    Michelin a une concentration verticale, en Afrique et en Amérique Latine ils ont acheté des plantations d'hévéa (pour les pneus).


    > Concentration conglomérale : stratégie de diversification. Selon l'adage « on ne met pas tous ses œufs dans le même panier » → on diversifie les risques (pour éviter de dépendre d'un seul secteur).
    Ex: Le groupe Bouygue

     

     le groupe bouygue

     

     

              2. Les moyens de la concentration

    a) La croissance interne

    Augmenter sa taille par ses propres moyens : grandir par son savoir-faire, sa capacité à être compétitive et à innover. Cette forme de croissance s'analyse sous deux formes :

    • croissance par élargissement de la capacité de production de l'entreprise

    • question de la mobilisation des moyens financiers : capacité d'une entreprise à trouver les capitaux qui permettront son accroissement. 3 possibilités :
      1) d'utiliser ses propres bénéfices et de réinvestir ses bénéfices (auto-financement) ;
      2) recrourir à une augmentation de capital : faire appel à des investisseurs extérieurs pour qu'ils rentrent dans le capital de l'entreprise ;
      3) se tourner vers les banques et recourir à un crédit.

      La croissance interne va privilégier la première solution, qui lui permettrait de rester indépendant (c'est le choix de beaucoup de PME et d'ETI [entreprise de taille intermédiaire], pour garder le statut de SARL). Pour la deuxième solution, faire un appel à de nouveaux propriétaires est compliqué d'un point de vue juridique et on sera obligé de partager la responsabilité de l'entreprise. Même problème avec la troisième solution, déjà les banques ne prêtent pas facilement aux petites entreprises, mais elles demandent une garantie sous forme d'un droit de regard sur les activités et décisions prises de l'entreprise : perte d'une partie de leur autonomie.

    Un inconvénient à cette croissance interne : elle permet de garder le contrôle sur l'entreprise mais nécessairement du coup la concentration est un phénomène lent, car l'entreprise n'utilise que ses propres moyens de financement, elle ne peut croître que petit à petit.

     

    b) La croissance externe

    L'idée est que des entreprises vont se tourner vers l'extérieur pour croître. Ce regroupement d'entreprise pré-existentes peut se faire de deux manières : par fusion ou par acquisition (ou absorption).

    • La fusion : on a 2, 3 ou plus entreprises, disons les entreprises A et B qui créent ensemble une nouvelle société, la société C. Les actifs comme les dettes des sociétés A et B sont alors transférées à la nouvelle société C. Le résultat d'une fusion est une EADS (par exemple les constructeurs des Airbus & Ariane).

    • Les acquisitions peuvent se faire de différentes manières. C'est une entreprise qui en rachète une autre. Deux grands cas de figures :

      1) Absorption où une société A prend le contrôle total d'une société B (100% de la propriété). Dans ce cas l'ensemble des actions de B sont achetées par la société A. Cela veut dire aussi que l'ensemble des actifs et des dettes de la société B deviennent ceux de la société A. La société A peut choisir de prendre le nom de la société B : par exemple France Telecom veut devenir une société internationale et prend donc le nom d'Orange qu'ils ont racheté.

      2) Prise de participation : peut se faire avec un contrôle majoritaire ou minoritaire. Une partie des actionnaires continue d'être propriétaire de cette entreprise rachetée. Tous les propriétaires ne diparaissent pas : simplement dans ce cas il n'y a pas de transfert de l'ensemble des actifs, et surtout pas de transfert de dettes.

     prise de participation

     

     

    prise de participation bis

     

     

    • OPA (Offre Publique d'Achat) / OPE (Offre Publique d'Echange)

    > Il s'agit ici exclusivement du rachat d'un type juridique d'entreprise qui sont les sociétés anonymes. L'offre publique c'est le fait qu'il y a une annonce publique, dans laquelle un acheteur (une entreprise) annonce qu'elle s'engage à acheter (OPA) (ou à être achetée [OPE]) les actions d'une société cible à un prix donné. Dans le statut juridique d'une SA (société anonyme) les propriétaires peuvent vendre à tout moment à qui ils veulent leurs actions. Ces actionnaires n'ont aucune autorisation à demander à qui que ce soit : on peut vendre son action quand on le veut sans n'avoir rien à annoncer.
    Ex : Une entreprise a une action cotée à 100€, je veux en tant qu'entreprise racheter ses actions en faisant une proposition d'achat de 110€ : en payant plus que le prix du marché je parviens à convaincre les entreprises de me vendre leurs actions.
    C'est comme ça qu'un certain nombre d'OPA réussissent.

    Fonctionnement d'une SA:

     SA

     

    > Les OPE se sont développées il y a 20 ou 30 ans quand le prix des actions cotées en bourses devint très élevé. Le système des OPE consiste en : plutôt que d'acheter l'action l'entreprise propose d'échanger des actions de l'entreprises A contre des actions de l'entreprise B. Par exemple si l'entreprise A possède 100% d'actions sur une entreprise elle peux échanger 50% de cette action contre 50% d'une action de l'entreprise B.

    > Ces OPA et OPE peuvent être financées à partir des bénéfices de l'entreprise, mais beaucoup d'entreprises sont obligées de s'endetter pour acheter une autre entreprise (ex : France Telecom se sont endettés pour racheter Orange).

    > Certaines des OPE et OPE peuvent être qualifiées :

    • D'amicale : l'entreprise qui est rachetée est d'accord : il y a eu des contacts entre les entreprises.

    • Ou d'hostile/inamicale : l'entreprise rachetée n'était pas d'accord avec ce rachat.

    > La plupart du temps les OPA ne trouvent pas utile d'acheter à 100%. Elles ont pour objectif d'acquérir un contrôle majoritaire, d'avoir une part suffisante pour contrôler l'entreprise rachetée.
    - Une première manière de faire est d'essayer de faire passer la majorité de contrôle à + de 50%.
    - Deuxième manière de faire : titres de propriétés plus compliqués qu'une simple action (titres participatifs : actions sans droit de vote → on fait augmenter le nombre d'actions existentes et donc le capital de l'entreprise).
    - Troisième manière : le rachat des actions par l'entreprise elle-même, pour réduire l'influence des actionnaires et devenir actionnaire majoritaire.

    > Interdiction de rachat d'un concurrence si cela donne lieu à un monopole → Commission européenne de la conccurence. Dans certains cas, l'opération peut être acceptée à condition que l'entreprise revende une partie de ce qu'elle achète. Les entreprises ont plusieurs productions : admettons qu'elle a les productions A, B et C : cela ne change que sur la production C.

     

              3. Les nouvelles formes d'organisation des entreprises

    Nous en avons déjà vu un certain nombre : les types d'organisation de Fayol par exemple.

    La concentration des entreprises les rend de plus en plus grandes, elles se diversifient et s'internationalisent : l'organisation de l'entreprise s'en rend difficile.

     

    a) L'organisation matricielle

    Logiques verticales et logiques horizontales.

    Ces organisations de type matricielle on les retrouve dans 2 types d'entreprises : soit dans les grandes firmes nationales ou multinationales (qui produisent de nombreux produits mais dans des produits différents, elle doit parvenir à coordonner tout ça), soit dans des entreprises qui produisent beaucoup de produits différents (qui devra se spécialiser par produit).

    Doc : Opérations de fusions-acquisitions annoncées dans le monde (le Figaro).

     

    b) L'entreprise réseau

    Concurrence de plus en plus forte : chaque entreprise s'est aperçue que pour faire face à la concurrence il fallait être parmi les meilleurs. Mais il est difficile d'être excellent partout donc plutôt qu'une concentration congloméral ou verticale (diverisification des activités), elles vont se concentrer, se recentrer sur l'activité qu'elles maîtrisent le mieux.

    Désintégration verticale : plutôt que de réunir toutes les activités dans une entreprise, ces activités seront faites dans différentes entreprises. On va avoir des productions complémentaires et les entreprises vont coopérer (même entre entreprises concurrentes).

    Ex : Doc : L'iPhone, un produit « made in world » : conçu en californie, fabriqué en Chine à partir d'éléments qui sont fabriqués en Allemagne, en Corée du Sud, au Japon et aux Etats-Unis, par des entreprises différentes : ce n'est pas Apple qui est implanté partout. Ces entreprises coopèrent, participe à la création d'un produit.

     

     L'iPhone, un produit « made in world »

     

     

              4. Les conséquences de la concentration

    2 conséquences :

    • Apparition de ces très grandes entreprises qu'on appelle aujourd'hui les firmes multinationales ou les firmes trans-nationales qui changent le fonctionnement de notre économie.

    Les firmes trans-nationales (FTN) :

    • c'est une entreprise composée d'une maison-mère et de ses filiales installées dans plusieurs pays différents (6 pour l'ONU).

    • Il existe environ 80 000 FTN dans le monde.

    • 80% des FTN viennent des pays développés (Etats-Unis, Europe, Japon), mais aussi de plus en plus des pays émergents (Chine, Inde, Brésil...).

     

     Les FTN

     

     

    Doc : Itinéraire planétaire d'un sacher d'infusions Eléphant.

      Itinéraire planétaire d'un sacher d'infusions Eléphant.

    Appartient à une firme trans-nationale. On trouve plusieurs infusions dont Eléphant va chercher les plantes dans d'autres pays, et seront acheminées à Hambourg. Puis les produits seront amenés dans d'autres usines d'Allemagne puis en Pologne où on mettra les produits dans des petits sachets (qui viennent du sud de l'Allemagne et de Suisse). Tout ceci passe à Bruxelles pour l'emballage final et enfin arrive à Dijon, centrale d'achat.

    Ca veut dire que ces échanges commerciaux ne se trouvent pas selon une logique de parcours. Les prix fixés entre filiales sont calculés de telle manière qu'on puisse faire apparaître des bénéfices là où on veut.

    • Il y a de moins en moins d'entreprises indépendantes. En France on entend souvent dire qu'il faut soutenir les PME pour créer de l'emploi, mais c'est complètement méconnaître les réalités financières qui existent entre les entreprises. En ce qui concerne les ETI (entreprise de taille intermédiaire), 6 sur 10 appartiennent à des groupes français, et 3 sur 10 à des groupes étrangers. Certaines de ses entreprises font partie des entreprises réseaux.

    Si on prend les 100 plus grandes entreprises françaises (+ 5000 salariés). Ces 100 représentent 14% des emplois en France. Si on change le critère en prenant la notion de groupe : on fait entrer dans les +5000 salariés qui avec leurs filiales dépassent les 5000, on se retrouve avec 200 groupes, qui représentent 28% des emplois en France. Une concentration économique des entreprises, puisque 200 groupes représentent 28% des emplois.


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  •  Petites Parenthèses

              Wa, Yamato Nihon, Nippon, et le Japon

    * « Wa (petites personnes) » : le nom utilisé par les Chinois (prononciation « wo » en chinois)

    * L'Etat de Yamato utilisait « Yamato », transcrit avec les écritures « 倭 » ou « 大倭 »

    * Apparition de l'écriture « 日本 » ← à l'origine, le Prince Shôtoku a utilisé l'expression « le pays où le soleil se lève » (dans une lettre pour l'empereur de Chine). Déjà le Prince Shôtoku se mettait à égal avec l'empire chinois (qui n'a pas apprécié).

    * Attesté vers la fin du 7e siècle, « 日本 » aurait été prononcé « yamato ».

    * Au 8e siècle, l'écriture « 和 » (prononcé « wa », sens : harmonie, entente) remplace « 倭 ».

    * Ainsi, « 日本 » et « 和 » désignent tous les deux le Japon. On voit également « 大和 » prononcé « yamato ».

    * L'écriture « 日本 » se prononce « nihon » à partir de l'époque de Heian (8e-12e).

    * Au 16e siècle, les Jésuites notent les prononciations « nihon » « nippon » pour « 日本 ».

    * L'appellation « Japan » ou « Japon » proviennent de « Zipangu » ou de « Jipangu » notés par Marco Polo à partir de la prononciation chinoise.

    * Le gouvernement de Meiji choisit la prononciation « nippon » comme officielle.

    * Actuellement, « 日本 » est prononcé « nihon » ou « nippon ».

     

              Habitat 住まい (sumai)

    Introduction : (ie) うち(uchi)

    Les japonais aiment bien conserver les vieux édifices mais le problème c'est qu'avant les bâtiments étaient en bois. En moyenne une maison ne tient que 40 ans.

    Habitat : élément qui évolue relativement lentement car :

    • Cela représente une charge économique conséquente

    • Durée d'utilisation longue (quoique...)

    • Rapport étroit avec le climat / les conditions géographiques de la région en question

    • Rapport étroit avec les normes sociales / les mœurs

     

    Plusieurs types d'habitations :

    • Nihon kaoku, maison japonaise traditionnelle. La maison est un peu soulevée par rapport au sol, il y a un couloir qui entoure la maison et des portes coulissantes.

    • Tateuri jûtaku (30 000 000 – 40 000 000 yen à 1h de Tokyo). Maison récente, de style occidental.

    • Danchi, équivalent de HLM

    • Apâto, petit studio, dans une sorte de maison.

    • Manshon (28 000 000 yen à Osaka), l'équivalent de nos appartements à nous, qui peuvent être grands, dans de grands immeubles.

    D'après un sondage les maisons préférées des japonais sont d'abord les maisons individuelles style japonais, puis les maisons individuelles style occidental.

     

    Caractéristiques générales : maison traditionnelle

    > Matière : le bois, car c'est la matière que l'on trouve le plus facilement, et c'était trop difficile et trop coûteux de faire avec des pierres. Mais c'est relativement fragile, risque d'incendie.

    → mais facile à (re)construire = adapté aux conditions climatiques du Japon (tremblement de terre, typons, etc)

    > Ouverture à l'extérieure importante, polyvalence des pièces. On voit le jardin.

    > Espaces « uchi (intérieur) » et espaces « soto (extérieur) ». Uchi c'est l'espace personnel, on ne rentre pas avec les chaussures, on les enlève dans le Genkan (l'entrée de la maison).

     

    Evolution de l'habitat chez les Japonais

    > Avant Meiji : inspiration chinoise au niveau de l'apparence, mais la maison reste quelque chose de personnel.

    > L'ère Meiji-Taishô (milieu 19e – début 20e)

    • Introduction de l'architecture occidentale : public → privée. Ex : La gare de Tokyo (1914), construite selon le style occidental car c'est un élément public.

    • 和洋せちゅう (wayô setchû)

      * Forme occidentale – matières japonaises. Ex : Résidence occidentale mais construite en bois.

      * Forme japonaise – matières occidentales

      * Forme « wayô setchû ». Ex : Maison wayô setchû : rez-de-chaussée typiquement japonais avec des étages style occidental. / Maison de Satsuki et Mei dans Totoro 

      * Intégration des pièces « à l'occidentale » dans une maison japonaise.

     

    Les composants d'une maison japonaise :

    げんかん genkan : l'entrée de la maison → se déchausser

    いま ima : salle de séjour

    しんしつ shinshitsu : chambre

    きゃくま kyakuma : pièce pour recevoir les invités (ôsetsuma = salle de réception)

    とこのま tokonoma : Espace un peu décoratif, avec un élément japonais (calligraphie, ou fleur,...), et près de la fenêtre c'est la « place haute », où l'invité ou le chef de famille s'asseoit.

    だいどころ daidokoro : cuisine

    おふろば ofuroba : salle de bain / せんめんじょ senmenjo : lavabo

    おてあらい otearai / トイレtoire : toilettes

    押入れ oshiire : placard à la japonaise

    たたみ tatami

    にわ niwa : jardin

     

    Eléments de base pour une pièce japonaise : tatami, shôji, et fusuma.

     

               Historique du système d'écriture au Japon

     Origine des Kanji

    D'après la légende chinoise : il y a très, très longtemps, Souketsu inventa les kanji en observant les traces de pattes des oiseaux et des animaux ; les millets tombaient du ciel et les démons criaient... (Vers 2e siècle avant J.C.)

    • Vers 1300 av. J.C. En Chine

    • La forme la plus ancienne archivée : Kôkotsu-moji (14e av. J.C. - 11e av. J.C.) : inscriptions sur les carapaces de tortues ou des os des animaux. Utilisation pour le chamanisme par les rois.

    • Kôkotsu-moji (14e-11e av. J.C.) → Kinbun (11e-8e av. J.C.) → Tenbun → Reisho

     

    Importation intensive des kanji au Japon (3e ou 4e siècle – 10e)

    • Période 1 = 3e ou 4e siècle – 6e siècle

    Ex : 如来 (nyorai) « nom d'un bouddha » / 精進料理 (shôjin ryôri) « cuisine shôjin (bouddhiste) / 外科 (geka) « chirurgie » / 小児科 (shônika) « pédiatrie »

    → Missions « Kenzui-shi » (600-618) et « Kentôshi » (670-894)

     

    Modifications phonétique des kanji

    Prononciation « on » « chinoise »

    Ex : yong « travail » → yô

      東tong « l'Est » → tô

      鈴ring « clochette » → rei

     

    Prononciation « kun » « japonaise »

    Ex : [yama], « montagne » dans la langue japonaise → on prenait deux kanjis qui se prononçait [ya] et [ma] pour faire [yama] : 也ま / 夜麻 → 山

    [ame] « pluie » : 安女 → 雨

    [yakumo tatsu] « huit nuages apparaissent »

     

    Procédure d'introduction des kanji dans la langue japonaise

    > Emprunts directs des mots et des écritures chinoises dans la langue japonaises.

    > Utilisation phonétique des kanji (→ modification de prononciation)

    > Utilisation sémantique des kanji

    > Ajouts des prononciations japonaises correspondant au concept exprimé par le kanji

    → multiplication des prononciations

     

    Application de plusieurs prononciations pour un caractère

    Soleil, jour : [nichi] prononciation 3e-6e (cf Nanjin)

                   [jitsu] vers 8e ([jit] → [jitsu])

                   [hi] prononciation japonais (kun 1)

                   [ka] prononciation japonaise 2

    11月3日は祝日で、日曜日です。

    Jûichigatsu mikka wa shukujitsu de, nichiyôbi desu.

    Le 3 novembre c'est un jour férié, et c'est un dimanche.

     

    Humain, homme : [nin] [jin] [hito]

    L'Est : [tô] [higashi]

     

    Correspondances croisées entre sens, prononciations chinoises et japonaises

    • pron.chin. [shêng] « vie »

    lecture on : shô / sei

    lecture kun : u-mu « accoucher, engendrer » / u-mareru « naître » / i-kiru

    とる [toru] japonais : « prendre »

    取る « prendre »

    捕る « capturer un petit animal ou un insecte »

    採る « embaucher une personne, prendre une décision »

    写真を撮る « prendre une photo »

    執る « prendre la direction, exécuter »

    獲る « capturer un animal (chasse/pêche »

    « prendre de l'énergie »

    « voler quelquer chose »

    « enregistrer »

     

    Conséquence de l'emprunt des kanji :

    > La langue japonaise a pu enrichir son vocabulaire très rapidement

    > Les japonais peuvent désormais écrire

    > Les japonais ont gagné l'accès à la civilisation chinoise

    mais...

    > La langue japonais a, en quelque sorte, cessé de décelopper ses propres concepts abstraits.

     

    Elaboration de hiragana et de katakana (10e)

    • Kanji 漢字 = mana 真字 (véritable écriture)

    • Kana 仮名 « écriture provisoire »

     

    • Katakana 片仮名 ou Otoko-de 男手 « écriture masculine » pour des textes administratifs ou pour des études. → textes officiels

    • Hiragana 平仮名 ou Onna-de 女手 « écriture féminine », utilisée dans la Cour impériale par les courtisanes, reconnaissance officielle à partir de 905.

    → utilisée pour l'écriture des romans (ex : Sei Shônagon « Makura no sôshi (Les notes de chevet) » vers 1001 ; Murasaki Shikibu « Genji monogatari (Le Dit du Genji) » vers 1010). → textes privés

     

     Intégration des kanji et leurs valeurs sociales : 3 étapes.

    > 4 catégories de mots composant le japonais actuel.

    • wa-go 和語(Yamato-kotoba) : mots d'origine japonaise. Ex : Hitotsu 一つ « une unité » ; ômune おおむね “de façon générale”

    • Jion-go 字音後 : mots d'origine choinoise, ou mots composés de Kanji (fabriqué au Japon).

      Ex : nihongo 日本語 (langue japonaise), genzai現在 (moment actuel).

    • Gairai-go 外来語« mots venant de l'étranger »

      Ex : コップKoppu ; ケーキkêki

    • Konshu-go : mots « mixtes »

      Ex: Keshigomu 消しゴム ; pan'ya パン屋

    Wa-go et Jion-go = 85%, Gairai-go 10%, Konshu-go 5%.

    → Comment les japonais sont-ils arrivés à l'état actuel ?

     

    Etape 1 (Heian-Kamakura) : utiliser des mots chinois en mélangeant avec le japonais.

    Ex : (o-gaki, démon masculin), (me-gaki, démon féminin), (za-shiki, salon).

    Mais plus récemment aussi (tanjô-bi, anniversaire).

     

     Etape 2 (Moyen-âge – avant l'ère Meiji) :

    Mot japonais → appliquer des kanji → prononciation « on »

    Kaeri goto (réponse) retour chose hen-ji (réponse)

    Oo-ne (groose racine) gros racine daikon (radis daikon)

    Autres exemples : (無茶mucha : folie, démesuré) (書体shotai : ménage) (立腹rippuku : se mettre en colère) (大切taisetsu : important, précieux).

    → Les mots japonais = centraux

     

    Etape 3 (Meiji-Taishô) : traduction des nouveaux concepts par les kanji.

    Ex : 政治 (« politique » = « gouverner » → seiji = politique).

    自由 (« soi-même » + « dépendre » → jiyû = liberté).

    Autres exemples :社会(shakai : société), 経済(kenzai : économie), 個人(kojin : individu), 生活(seikatsu : vie quotidienne), 文明(bunmei : civilisation), 芸靴(geijutsu : beaux-arts), 野球(yakyû : baseball),...

    Caractéristiques :

    • Mots constitués de 2 kanjis = imitation du chinois

    • Enormément d'homonymes : ”貴社の記者、汽車で帰社”= « kisha no kisha, kisha de kisha » = « Le journaliste de votre société est retourné à son travail en train ».


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     L'Histoire du Japon


    Civilisations néolithiques - Genshi-Jidai : Jômon & Yayoi

    On situe les débuts de la civilisation japonaise à l'époque Jômon, aux alentours du Ve millénaire avant J.C., dont le nom vient de poteries caractérisées par leurs motifs particuliers. C'est une société primitive organisée autour de la chasse et de la cueillette. Vers le IIIe siècle avant J.C. c'est la civilisation dite Yayoi qui gagne le Japon, se distinguant par une nouvelle forme d'agriculture : la riziculture irriguée, qui fait apparaître une économie agricole. Au niveau de l'artisanat la poterie a évolué vers des objets de bronze et de fer d'inspiration chinoise. Elle se caractérise comme une société agraire soumise à l'autorité de chefs religieux.

     

      Antiquité - Kodai

     L'Etat du Yamato

    Vers la fin du IIIe siècle (après J.C.), les japonais érigent des sépultures en forme de « tumuli » dont on croira longtemps qu'il s'agissait de petites montagnes. Ces sépultures sont sans doute celles des premiers empereurs japonais et de grands chefs guerriers, descendants de « la reine » de laquelle on parle dans des textes chinois, où l'on retrouve des références à un « pays de la reine ». C'est dans la zone de ces sépultures, la plaine du Yamato, que prendra place « l'Etat clanique du Yamato ». On y vénérait une déesse-soleil et on peut penser qu'il s'agissait d'une société matriarcale. Mais ce culte de la déesse-soleil disparaît peu à peu au profit de ce qu'on appelle aujourd'hui shinto, un culte naturiste très général. A partir des Ve et VIe siècles, la société se divise en clans « uji », sous l'autorité d'un chef héréditaire. Ils se divisent en groupes professionnels spécialisés (agriculture, artisanat,...). Ces clans sont toujours soumis aux chefs du Yamato, dont l'autorité s'étend à l'ensemble du Japon à l'exception d'Hokkaido. Les premiers chefs du Yamato ont donné naissance à la famille impériale qui est la plus ancienne dynastie régnante du monde.


    L'adaptation du modèle chinois, suivie d'une rupture avec la Chine

    Toujours sous cet état du Yamato, on entre dans l'ère Taika (« ère du grand changement ») dont l'objectif général est d'établir une réplique exacte de la Chine des T'ang. C'est en 552 qu'est estimée le véritable début de l'influence chinoise sur les japonais, car c'est l'année où la cour de Yamato adopte officiellement le bouddhisme. On cherche à édifier de grandes cités à l'image des villes chinoises, l'archipel est divisé en privinces, on tente d'appliquer le modèle financier chinois,... Basiquement on reprend tout le modèle culturel chinois, dont l'écriture malgré son incroyable complexité. L'époque de Nara notamment (710-794) nous montre l'importance du bouddhisme avec la construction du Tôdaiji, et de l'imitation de la capitale chinoise à Nara. L'époque de Nara prend fin avec la construction d'Heiankyô (l'actuelle Kyôto) dont la structure est également d'inspiration chinoise : début de l'époque de Heian (794-1185).

    Mais avec la décadence de la dynastie des T'ang au IXe siècle et la mentalité japonaise qui acquiers une certaine fierté, cette tendance à l'assimilation du modèle chinois s'estompe. En 838 la dernière ambassade japonaise envoyée en Chine ne renouvelle pas sa mission, le Japon coupe le contact avec le continent pour se consacrer à sa propre évolution. Cela commence notamment avec l'élaboration d'une nouvelle écriture, les kana, et avec elle une nouvelle littérature.

    L'ère Fujiwara

    Vers le milieu du IXe siècle, une famille se distingue en se mêlant à la famille impériale : les Fujiwara. Ce sont les premiers d'une longue tradition consistant à prendre le pouvoir par le mariage et les régences, sans pour autant renverser la famille impériale. Avec la puissance croissante de cette famille, on a tendance à appeler la fin de l'ère Heian l'ère Fujiwara. C'est une ère de riches productions littéraires et artistiques, auxquelles les aristocrates de la cour de Kyôto se consacrent tandis que les seigneurs de province acquéraient l'expérience des affaires, de la politique et de l'économie du pays en se passant de plus en plus de la capitale.

     

    Période Féodale - Chûsei

    Les guerres féodales et le début des Shogunats (période de Kamakura)

    Vers le milieu du XIIe siècle la classe guerrière représentant à la campagne le véritable pouvoir, plusieurs camps de guerriers veulent assurer leur domination : notamment les clans Taira et Minamoto. Par deux fois les Taira l'emportent sur leur principal rival, en 1156 et en 1159-1160, puis suivent l'exemple des Fujiwara en mariant leurs filles aux empereurs. Leur gloire s'achève avec la guerre de Genpei qu'ils perdent en 1185 face au clan Minamoto.

    Le seigneur Minamoto choisit lui de délaisser la cour de Kyôto pour s'installer à Kamakura et prend le titre de Shogun en 1192. Il devient le véritable pouvoir militaire et politique tout en laissant croire à un officiel pouvoir impérial à Kyôto. Ce régime devient le plus centralisé qu'il n'y avait encore jamais eu au Japon. La lignée Minamoto s'interromp en 1219 par un assassinat et se fait remplacée par les Hojo. Au XIIIe siècle le Japon est contrôlé par le Shogun qui contrôle le régent Fujiwara qui lui même contrôle l'empereur qui détient seulement officiellement le pouvoir.

    La période féodale inaugurée par les Taira et les Minamoto commence et va durer 8 siècles durant lesquels la politique, les structures sociales et les systèmes de valeur suivent la même évolution qu'en Europe occidentale. La société féodale japonaise ne se distingue que sur deux points : la lenteur de son évolution, et les statuts des individus (codes de valeurs et de morale).

    Une période de trouble

    Par deux fois les mongols tentent d'envahir le Japon par la ville de Fukuoka : en 1274 ils sont contraints de repartir à cause de tempêtes maritimes, et lorsqu'ils reviennent en 1281 les japonais y étaient préparés et avaient construit une muraille. Ils sont à nouveau aidés par un typhon qui achève de détruire l'armée mongole. Cet épisode a contribué à la croyance japonaise selon laquelle leur pays serait sacré et inviolable. Mais cette épreuve a aussi appauvri les seigneurs qui ont investi dans la guerre et la caste militaire se soulève : des seigneurs tombent, le régime de Kamakura ne susbiste encore une qu'une cinquantaine d'années. En effet l'empereur Go-Daigo veut restaurer le pouvoir impérial : il se révolte contre Kamakura avec des chevaliers mécontents en 1331. Mais le général Ashikaga, désigné pour arrêter l'empereur, passe à l'insurrection en 1333. Il prend le pouvoir et chasse même Go-Daigo en plaçant sur le trône un autre membre de la famille impériale. La famille Go-Daigo fini par tomber dans l'oubli après un certain acharnement à tenter de reconquérir le trône. Ashikaga prend le titre de Shogun en 1338 et sa famille le conserva jusqu'en 1573, bien qu'il n'eurent jamais la puissance de Kamakura. On entre dans l'ère Muromachi (1333-1568) que l'on considère comme l'origine de la culture japonaise bien connue aujourd'hui. C'est en effet la naissance de la philosophie Zen, et des arts tels que le théâtre Nô, la cérémonie du thé, l'ikebana, ou encore le suiboku-ga.

    C'est dans la seconde moitié de leur shogunat que les Ashikaga perdirent toute autorité effective. Le Japon commençant à vivre à partir des XIVe et XVe siècles une période de confusion politique, les seigneurs locaux en profitent et leur influence grandit : au XVIe siècle ils prennent le nom de daimyo, qui joueront désormais un rôle majeur jusqu'à la fin de la période féodale. Empereurs, princes, aristocrates, la famille Fujiwara qui régnaient auparavant s'appauvrissent à partir du XVe siècle, ne survivant à cette période confuse que grâce aux valeurs japonaises.

    Une anarchie féodale qui conduit à un progrès

    Le Japon commence à se rouvrir aux échanges commerciaux avec l'extérieur au XVIe siècle. Ils importent des produits tropicaux d'Inde et des biens manufacturés chinois, et exportent leurs biens manufacturés tels que les paravents, les éventails et les sabres. Le commerce maritime se développant, une nouvelle classe sociale de « chevaliers-pirates » se répand et domine les mers d'Asie orientale. Durant ces années anarchiques le Japon colonise, développe son artisanat et son commerce, en sortant grandit de cette période au point de traiter avec les marchands européens et chinois en égal.

     

    Période Moderne – Kinsei : Période d'Edo

    La réunification et la stabilisation des Tokugawa

    Après la période féodale on entre dans la seconde motié du XVIe siècle dans une période moderne on l'on voudra réunifier le Japon. Cela commence par l'introduction des armes à feu dans l'archipel, avec lesquelles le daimyo Oda Nobunaga commence par s'emparer du pouvoir de Kyoto et du Shogun en 1568 et continue dans sa tentative d'hégémonie avant d'être assassiné en 1582. Un de ses généraux, Hideyoshi, reprend le pouvoir et achève l'oeuvre de son ancien seigneur. Il reprend le vieux titre de régent qu'occupait souvent les Fujiwara, et parvient à soumettre les principaux daimyo restant pour réunifier le Japon sous son commandement. Il décide alors de soumettre la Chine, et pour cela doit passer par la Corée : ils échouent en 1592 et abandonnent ce projet. A la mort d'Hideyoshi ses descendants le remplacent, mais son principal vassal Tokugawa Ieyasu, qui le représentait à Edo à l'est du Japon, reprend le pouvoir une quinzaine d'années après. Ieyasu reprend en 1603 le titre de Shogun et fait d'Edo le centre politique du pays. C'est le début de deux siècles et demi d'un nouveau régime politique conservationiste, mené par les Tokugawa, qui se consacre à la pacification et à la stabilité par un isolement complet du Japon et par une certaine rigidité. Ils surveillent notamment toute tentative de rébellion des daimyo, et créent une police secrète. Ils créent également un nouveau système d'administration qui sera copié par les daimyo, ainsi qu'un nouvel ordre social à 4 étages : les guerriers-administrateurs, les paysans, les artisans et enfin les marchands. Au XVIIe siècle, le confucianisme s'implante et rivalise avec la philosophie bouddhiste, et en se croisant avec les valeurs guerrières donnera naissance au bushido (voie du soldat).

    L'arrivée des religieux européens et ses conséquences

    Au XVIe siècle commencent à arriver les européens, notamment les Portugais qui introduisent le christiannisme. Voyant le nombre de chrétiens augmenter exponentiellement, Hideyoshi décrète en 1587 l'expulsion de toutes les missionnaires européens chrétiens. A sa suite Ieyasu ne tolère pas le christiannisme mais accepte les Hollandais et les Anglais à qui il permet d'ouvrir des comptoirs sur les côtes de Kyushu. Ses descendants cependant se méfient des européens qu'ils jugent dangereux pour la stabilité du régime et c'est au milieu du XVIIe siècle que le pays s'isole, ne laissant que Nagasaki comme ouverture sur le monde.

    Cette fermeture du pays a évidemment des conséquences néfastes : elle étouffe toute évolution scientifique et industrielle jusqu'au XIXe siècle. L'ère Tokugawa fut cependant bénéfique par une période de longue paix qui voit apparaître un art baroque populaire, avec l'apparition des geisha, du théâtre kabuki, des poèmes haiku, et d'un artisanat montrant un goût esthétique très sûr. Mais avec avec l'interruption de toute évolution le Japon se retrouve au XIXe siècle avec un grand retard sur le reste du monde.

     

    Période contemporaine – Kindai

    L'ère Meiji (1868-1912)

    En 1853 l'arrivée du commodore américain Perry force l'ouverture du Japon, le shogun à Edo étant forcé d'accepter face à une force militaire bien plus avancée. Le shogunat s'attire alors la désaprobation du peuple et de Kyoto, et doit faire face à des rébellions. En 1867 le dernier shogun Tokugawa doit abdiquer, et on entre dans l'ère Meiji avec le règne d'un nouvel empereur : Mutsuhito. On a tendance à parler de cette ère comme la « Restauration de Meiji », avec le transfert de la traditionnelle capitale impériale Kyoto à Edo, qui est alors renommée Tokyo. Cette ère sera celle d'une forte industrialisation du Japon.

    On abandonne le régime féodal au profit d'un régime conçu sur un modèle semblable au modèle britannique et on crée une Constitution en 1889. On abolit la classe guerrière des samurai qui se tournent alors vers le monde des affaires. Après l'humiliation subit par les américains, on veut également se doter d'une marine militaire imposante ainsi ce domaine est-il particulièrement développé. En 1870 on développe les chemins de fers, et le yen est créé l'année d'après. La même année, inspirée du modèle américain, une réforme scolaire est mise en place pour éduquer les masses : en moins de deux générations on voit naître une nouvelle stratification menée par le niveau d'éducation, faisant du Japon une société égalitaire. Malgré cela il subsiste à ce système un défaut : l'Etat ayant le contrôle sur l'éducation on peut y voir un certain endoctrinement qui au lieu d'apprendre aux jeunes à penser par eux-mêmes, leur dictait ce qu'il fallait penser.

    Fort de cette modernisation, le Japon à l'aube du XXe siècle se sent capable à l'image des occidentaux de coloniser ses voisins : Taïwan est annexée en 1895 ; en 1900 le Japon participe à la répression de révoltes en Chine ; en 1904 et 1905 a lieu la guerre russo-japonaise ; et en 1910 la Corée est annexée.

    L'ère Taisho (1912-1926)

    L'ère Taisho est celle du règne de l'empereur Yoshihito. C'est une ère plutôt courte durant laquelle le Japon poursuit sa modernisation, avec une industrialisation et une militarisation croissante. C'est aussi la période à laquelle a lieu la première guerre mondiale, où le Japon rejoint les Alliés. Il se fait ainsi une place dans le monde, et récupère après la guerre les possessions allemandes en Asie orientale.

    L'ère Shôwa (1926-1989)

     Epoque du règne de l'empereur Hirohito, qui voit survenir plusieurs troubles : tout d'abord une crise économique mondiale en 1929. Le Japon a du mal à nourrir sa population grandissante, d'autant plus qu'il est dépendant de l'importation de matières premières. Face au déclin de l'industrie à cause de la crise, les militaires prennent un certain pouvoir : on décide de l'invasion de la Mandchourie en 1931 qui est un succès, puis on tente d'étendre une influence sur la Chine. Le Japon comprend alors la Corée, le Mandchourie, Taiwan, et des régions au nord de la Chine, ce qui résoud son problème de manque de matières premières. Fort de ses succès et de son expansion, le Japon devient un pays nationaliste qui se voit comme le maître de l'Asie orientale. Ses influences militaristes le pousse en 1936 à signer avec l'Allemagne nazie le pacte Anti-Komintern.

    Mais cela se solde par une défaite dans la deuxième guerre mondiale et le Japon doit vivre une période d'occupation militaire par les américains à partir de 1945. Ils sont contraints d'adopter en 1947 une nouvelle constitution et renonce à son armée, s'orientant vers une démocratie. Les choses s'arrangeront à partir de 1952 où l'économie connaîtra un vif redressement et permettra progressivement au Japon de devenir une des principales puissances économiques du monde.


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  •  [08/04] CM 09

     

    Les grands principes du Thatchérisme

    The UK form of liberalism & globalization (= result of a process, of certain policies: liberalism). This policy in the UK is a good example of how to work for capitalist interest. Profitable to the huge commercial, the big names, the biggest industrialisation, not to the little shop.

    Thatcher was known for her stubborness, her rigidity → The Iron Lady. The acronym TINA was associated to her: There Is No Alternative. She was very tough when negociating: “I want my money back”. She became the leader of the Cons party in 1975, a party which very few positions of power have been allowed to women, she was the first woman. She wasn't a feminist of anything, but she did know what she wanted, she gave her name to the UK liberalism.

    Thatcher: 1979-83-88-90. She was so determined that her own style of governement have now become a threat, because she made herself unpopular. In the middle of her third term (1990) there was people who wanted a vote to decide if she would stay the leader of the party. She went third after the vote and John Major went first. So in 1992 Major was Prime Minister (from 92 to 97).

    She wanted to impose a new kind of agenda, a new political program. What was pre-existent was a period when labour and cons alike agreed of a number of ways of controlling the economy, regulating business, etc. That period in the 1950s-60s-70s was known as a period of “consensus politics”. Also called the period of “regulation of capitalism”. Thatcher did not accept this idea of a consensus. She wanted to change this mode of regulation. The general idea is to reinforce the position of big businesses. The big chain stores etc, were given some degree of priority. Quite on the contraty these reforms were not on the advantage of industrialisation and little shops.

    Priorities: Old gvt VS Thatcherism

    • Full employment → you support local production. <> Unemployment → new policy which create a lot of unemployment. By 1987 there was more than 3 M people unemployed. Unemployment is good for economy: people are encouraged to find a job, so there is a pressure on the level of wages.

    • Large public sector, nationalisation <> “Denationalisation”, privatisation → almost everything which was nationalized were being privatized.

    • Welfare state” → provide assistance to people in need (illness, lost of income,...). <> “Enabler state” / roll-back of the state. The state must enable people to succeed by themselves in economy. Theorically, everyone can become a private entrepreneur. Opposed to the idea of public assistance, the new doctrin propose the idea that the assistance to the under-class would make them dependant: created a culture of dependency.

    • Regulation → regulating business, pay conditions, working conditions, etc. <> Deregulation → exact opposite: the previous regulation will no longer apply. In order to make the system more profitable for employers.

    • Negotiation with the Trade-Unions → tradition of the state working with employers, also with private employers <> Conflictual / confrontational approach → the new program in action would take a confrontational approach. Just before Thatcher went to power there were strikes in the energy sector in particular: she basically said she would crush them.

    • Global control → central gvt exercized a high level of global control over social processes and economy <> Monetarism → On the contrary Thatcherism is all about a policy of monetarism: what you do control is the value of money. The control which was preserved and reinforce what the control on the value of the pounds. It was part of the program to eliminate industry.

     


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  • [15/04] CM 10

     

    Margaret Thatcher

    > Political death: 1990. Her political demise was due to a vote of her own party. She became a threat to the new liberal project of the party. So John Major won the internal election and replaced her for a couple of years.

    > This overall objective was to reduce public spending. The main spenders of public money were local authorities, so one way to reduce it was to reduce the expenditures of local authorities. The plan was to adopt a new taxation system: the local rate, called in the media “the poll-tax”. In the law there was a “clause” which said that if you don't pay the tax you won't be able to vote. Instead of the old system of taxation which depended of personal wealth, the new tax would be indifferent and would tax everyone for the same amount per head. The tax was so unfair for poor people, that if the municipality didn't make the rate of taxation lower, the poor wouldn't be able to vote. At the occasion of this poll-tax, Thatcher was removed from her position of power.

    > John Major continued the same policies as Thatcher.

    Municipal housing: people who rented their flat for more than ~5 years could buy it very cheaply. Biggest single privatisation operation of thatcherism.

    • Neo-conservatism: revival of 19th C. atitudes, especially in the public assistance area. More and more people in the Cons party believed that people should look back to the 19th C on the “Victorian values”, the value of self-help (poor people are annoying because they need assistance: manage your budget, don't drink too much, find a job, you'll be responsible). “Self-help” was the title of a book (which gave advice to manage your life ?). If you help the poor too much, they won't be motivated to try harder.

    • (Neo-)liberalism: very little regulation in companies. Thatcher was opposed to the European Union: instead of more regulation, she wanted a deregulation. The Telecom sector was privatized. Energy, water, etc were privatized and so more easely deregulated.

    • Monetarism: abandoning a policy of full-employement and don't see unemployement as a problem.

    > Blair 1997-2002-2007 → Brown 2007-1010

    Blairism was seen as a continuation of Thatcherism. Nowadays Blair help people in country in Asia of Africa about their politics, so they appear more acceptable for western contries (rich countries).

    New Labour was all about “the third way”: the new labour and blair as the leader recognized the insurmontable legacy of Thacher. She had the right approach in economics. In a capitalism world what they wanted is to run the economics the right way. But it was neither left, nor right, just the economy. They tried to marginalized the rest of the people in the labour who didn't believe that they should follow the thatcherism economy. The New Labour people proposed to follow the Thatcher way (Mendelson proposed it in 2002).

    > Under Thatcher, unemployement was a political problem, but it wasn't a fundamental problem, it was even a part of the solution: it would motivate people. Under Labour it's slightly different, they was suppose to be Labour, taking care about the interest of working people. So people expected the Labour to look at unemployement as a problem. Under Blairism the gvt pushed people to look for a job, and they created a minimum national wage. There was a different one for young people, to encourage employers to hire young people.

    > 4 options: find a job, if you don't: find a volunteer work, if you don't: find a minion job, if you don't have any of the above you'll be forced to join a training course.

    > PFI Private Finance Initiative from Thatcher, Blair turned it into PPP Public Private Partnership. Way of reducing the authority of public, give more to private.

    > Privatize everything but not the NHS: central element of the modern British nation.


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  • L1 S2

    Civilisation Britannique

    Corrigés des TD


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  • World War II

     

    A. Propaganda posters

    Context :

    Chamberlain was succeeded by Churchill (PM) in May 1940. Churchill was also the Minister of Defense. Coalition government (when 2 or more parties share the power) : the Cabinet got 4 Labour ministers, 15 Conservatives, and 1 Liberal.

    In September 1939 a National Service Act was passed introducing conscription (when you order people by law to serve in the armed forces). By 1942 all men and women between 16 and 60 could be called for different sort of service, so almost all the population in Britain were conscripted : in 1940 men were conscripted, men who weren't able to serve in the armed forced were conscripted in coal mines, and in 1941 women were conscripted.

     

    > What is the British population being aked to do in these posters ?

    These posters were part of Government information campaign, so people were told what to do and what not to do to contribute for the war effort (don't waste food, don't take the bus when you can walk,...). These posters in particular : “Dig for Victory” = to collect scrap metal. Posters shows people how to wear a gaz mask.

    “Go trough your wardrobe”: Re-use old clothes or make their own clothes. Women were providing with sewing classes (how to re-use an old blanket,...).

    “Home grown food means more ships for the War effort”: less than a third of the food was produced at home, because of the war ennemies ship targeted incoming allied ship (with food), preventîng supplies to reach the UK.

    → This is why these posters were part of the propaganda posters.

     

    > How could this contribute to the war effort ?

    Everybody was asked to participate for the war effort. Women were encourage to replacement in factories, as men were gone to the war. Most women were conscripted especially for munitions factories. The nation labour was once again mobilized. Women were working in factories, hospital, schools, joined the army and by 1942 400 000 women had joined the army or the navy or the air force. So anyone was asked to help by making extra-effort. That what we called during the war a « home front ». The mood of the time was “doing your bit”.

     

    > What sort of mood might these posters contribute to ?

    People are encouraged to help, to recycle, to help each other. Encouraging to be patriotic. Posters, radios, films, were used to keep up people's spirit. Sometime it was part of propaganda to make fun of the ennemy. Actually the measures of the British Government were design to modalize a democratic system. And basically this was well-accepted by the population, because it was essential to maximise the nation war effort. The counter-part was that the government tried to insure the fairest possible treatement of the population. The British population appreciated the fairness of the system, the equality.

     

    B. Winston Churchill

    > What position did Winston Churchill occupy during the war ?

    He was Prime Minister.

     

    > What message is being given to the UK population in these speeches ?

    “I have nothing to offer but blood, toil, tears and sweat.”

    → He's just saying that everybody work hard in order to win the war.

    “[...] we shall never surrender” → Never surrender to Germans, it was important for Britain to help France and go down fighting. The nation who have surrender is finished. According to Churchill Germany was the ennemy and should not be trusted, so no surrender, no peace “traité”.

    “Let us therefore brace ourselves [...]” → Justify the help which was providing to France. The aim was to convince people that Britain was going to win the war and also to rally the country around him. He reported messages of support from the British dominions (to show the power of the Commonwealth).


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  • Beveridge and the Welfare State

     

    Introduction

    (post-war period = 1945-1951)

    The WWII opened up new horizons for the working class who had paid a hard price for its participation in the war. When the war period came to an end, there was a need for change injustice and differences marking the British society before WWII had to be erased. So socialism began developing, creating interfence with the economy and the government. Ideas came out of the two major parties represented by Lord Beveridge and John M. Keynes who are today seen as the fathers of post-war social consensus in Great Britain. Keynes provided the justification for the increase of governmental internventions, and argued in favor of market economics to stimulate production. Beveridge wrote the 1942 report and argued in favor of « full-employment for a free society ». He also argued in favor of a series of practical reform such as the Universal Social Protection that would protect each British citizen against « interruption of distruction of earning power ». Ideas of more state intervention in society increasingly develop. The need to provide a Comprehensive System of Health Care lead the foundations of the British Welfare State.

     

    > How does the Beveridge report present the question of personal initiative ?

    His view is on paragraph 2. The Beveridge report proposed universal contributory social insurance for all, which he saw as offering a foundation for personnal freedom and individual initiative. Because it's stressed the reciprocity of contribution and benefits (everybody would pay and everybody would receive) and most importantly collective risk-sharing (because everybody would contribute) accross the whole population. Paragraph 2 : « The plan leaves room and encouragement to all indiviuals to win for themselves something above the national minimum, to find and to satisfy and to produce the means of satisfying new and higher needs than bare physical needs ».

     

    > What are the « five giants » and how are they connected to each other ?

    Paragraph 3.

    Beveridge in this report recommends that the government should find ways of fighting the five giants (or five evils) of Want, Disease, Ignorance, Squalor, Idleness. To defeat these 5 giants he proposed setting up a Welfare State with Social Security, a National Health Service, Free Education, Council Housing (HLM in France), and Full-employment.

    It's a vicious circle : they are linked, so they have to treat all the problems at once, or it will be a problem again.

     

    > What advantages to the country do such reforms present according to the report ?

    The advantages to the country that such reforms present are : paragraph 5 « to make the best possible use of whatever ressources are available » ; paragraph 7 « a sense of national unity ». His report will bring justice, everybody will be helped by the state, be given a chance to succeed in life.

     

    > How are the measures proposed in the report affected by the fact that it is wartime ?

    Most historians see the WWII as the accelerator of social change. And the developpement proposed by the Beveridge report was seen as the direct result of the social upheaval caused by the conflict.

    « The decisive event in the evolution of the welfare state was the WWII which challenged the British people to round off the system of social security. The was speeded changes and left a country markedly different and markedly more humane and civilized than in 1939. »

    Sacrifices, hardships, rationing that the British people experiencied during the war encouraged the abolition of privileges.

     

    > What does this contemporary cartoon suggest about the Welfare State ?

    Reflect the conservative party vision of the Welfare state. They were very critical of the Welfare state, especially by Thatcher, and she accused it to be nearly a nanny state encouraging dependance and idleness. Lord Keith Joseph declare : « War is the mid-wife of socialism ».

    In the straight after war, labour goverment tried to make a set of laws was inspired by the universal social protection and beveridge with precises aims.

    1. To guarantee a better standard of living for all British citizens. [Want] 1946 : National Insurance Act set up a universal social security scheme. 1948 : National Assistance Act (for those who did not receive the first act would receive this one).

    2. To provide against accidents/ill-health. [Disease] 1948 : Industrial Injuries Act. 1946 : National Health service Act provided medical services.

    3. To improve people's slum. [Squalor] 1946 : New Towns Act. The Housing Act. 1947 : The Town and Country planning Act.

    4. To provide help in the education of children. [Ignorance] 1944 : The Education Act → measures implemented in 1945 by the Labour government. 1945 : The Family Allowances Act.

    5. To provide work. [Idleness] A rise in public expenditure. The Labour government succeeded to maintain employment rate. Following the principles of Keynes, the government took control of certain industries (iron, steel).


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  • The 1945 election 

      

    Context: Churchill's coalition came to its end in 1945, and on june a general election was held. As Churchill was considered as a war hero, he was widely expected to win (the Conservatives centralized their campaign on his personnality). But the Labour party won with an overall majority: a landslide victory. The new PM is Attlee. For the first time the Labour can govern by itself, before that they were just a part of a coalition government. 

      

    Questions on the “1945 Labour Party Election Manifesto” 

    Why is the example of WWI used ? 

    After the WWI the situation didn't improve, “the people lost that peace”. That example is used because the situation is the same, in 1945 the WWII is over. So the Labour party say not to vote again for the Conservatives who did not make any improvement after the WWI. 

      

    Who are the “hard-faced men” and what political affiliation are they said to have ? Comment on the language used. 

    The Conservatives are the “hard-faced men”. By saying the Conservatives policy was wrong after WWI, they say the 30s as a disaster. 

      

    What were the “great economic blizzards” and the “slumps” of the inter-war years ? What causes is suggested and what is the significance ? 

    Slump = period when a country's enconomy of business is doing very badly. 

    The 30s are now associated to the word slump, because of the 1929 crisis: Britain had borrowed money from the US and they have to pay back money to the US. After the WWI the British Staple industries collapsed, and more importantly Britain's coton importations. The post-war slump had a direct consequence in Britain: in 1926 there was a general strike. The general strike appeared in a very tensed period. After the WWI the British economy decided to return the gold standard, so the value of the money depended on that gold standard. Before the WWI Staple industries had accounted for 70% of British's exports, after the WWI it collapsed. May 4th 1926 a general strike was called by the TUC (Trade-Union Congress), which supported the minors. And so just after the general strike was called the Government reacted very badly to the strike. Measures were taken: The Trade Dispute Act was passed, so at this moment it was illegal to go on strike. Unemployment benefits were cut, reduced, and it became even more difficult to get those benefits: less and less people will get them. In those years the Government control the Banks, the big industries and the press. Too much power is concentrated in the hands of too few men. 

      

    > What, according to the next, does the nation want ? How will political parties react to this ? 

    The Nation wants food, work and homes: so basics and vital needs. The Government have to deal with the needs of the nation, which are basics, simple, but vital needs. So the Labour party proposes to provide the population of “good food in plenty, useful work for all, and comfortable homes”. The Labour proposes here to improve their conditions, their standard of living and in the same time improving the population security and education. 

    Of course the other parties aren't opposed to that. Basically they can't. So all parties said that “in principle they are agree with them”. What is important here to the Labour party is to show that their determination is to turn the aims into realities. 

      

    > What is the “spirit of Dunkirk and of the Blitz” ? 

    The Labour implies that even now in peace time the Government has to care about the British citizen security. The Labour party draws a palet (?) between a post-war situation in Britain during which pressure and problems threaten the population basic needs. 

    The Government needs to care about the population. 

      

    What is used in the text to oppose the idea of the people/the nation ? 

    Opposition between the nation and private interest controled by the previous government (the previous gvt controled everything, power in the hands of a few men), abstract concept which used to prevail under the previous governments: bank, mines, big industries, bureaucracy, totalitarian oligarchies, monopolies. What mattered more for previous gvt were profits, control, bureaucracy, monopolies and the results was the economic blizzard, the slumps, which took place in the inter-war years in Britain. The previous gvt was totally disconnected from the people. 

      

    Questions on “Winston Churchill, Conservative Election Broadcast, 1945” 

    > How does this speech by Winston Churchill attack the Labour Party's position ? 

    Speaking on his first election address on the BBC he warned listeners that Attlee “would have to fall back on some form of Gestapo” in order to bring to life his socialist reforms: clear opposition between freedom and socialism idea that Attlee is going to act against freedom. But Churchill made a miscalculation about the mood of the electorate. He tried to create a frightening image of Labour by associating their socialism with totalitarian regime. 

      

    Was the speech successful ? Why ? Why not ? 

    This attack was immediatly used by Attlee to highlight the difference between Churchill the successful war leader and Churchill the poor political partisan. Attlee recognized that Churchill was surely competent during the war, but now it's time to go back to real politics and Churchill is clearly not here. Churchill lost the election, so no that speech wasn't successful. 

    The electorate was convinced that the Labour party, rather than the Conservatives, would introduced the measures saw in the Beveridge report. It was a restrospective judgement on old the Conservatives policies. The priority of the population was peace: and the last time the Conservatives were in power, they lost the peace. 

     


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